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JAZZ. La sono tueuse de musique

A peine la porte poussée, j’ai su : trop de bruit pour être honnête. La volée de décibels, voilà qui ne saurait tromper. Côté jazz, le Vauban, à Brest, c’est comme qui dirait le New Morning à Paname. On ne peut trouver meilleur équivalent dans l’esprit, la programmation – cocktail de musiques un peu «in», zestes de rock, hip, chansons hard, etc. –, et jusque dans la sono, hélas.

La sono foldingue, voilà bien l’ennemi de la musique ! Que des musiciens s’y laissent prendre ne laisse de m’atterrer, et de m’inquiéter. Surtout s’agissant de jazz, qui appelle à la nuance, rien que la nuance, jusque dans les emportements les plus sauvages. Ce qui suppose des  niveaux acoustiques subtils, étagés, voire étalonnés. Heureusement, c’est le plus souvent le cas dans le jazz, où règnent des orfèvres du tympan.

Hier soir donc, à Brest – il pleuvait sur Brest, et pas qu’un peu, sans parler du vent : une tempête comac –, je me suis dit, ce Tony Hymas qui m’a tant ému avec son «Oyaté» racontant l’épopée des Amérindiens… ou encore avec ce  «Eight day journal» partagé avec le saxophoniste Sam Rivers…, cet artiste-là ne peut décevoir. Ben…

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