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Hans Rosling et la machine à laver magique

Cette allégorie autour de la machine à laver provient d’une des fameuses conférences de l’organisation états-unienne TED (Technology Entertainment Design) qui se tient chaque année en Californie – et désormais aussi ailleurs dans le monde. On y célèbre le progrès comme facteur… de progrès, en une sorte de tautologie le plus souvent naïve et bardée des meilleures intentions. On sait  que l’enfer, aussi, se trouve pavé de la même manière. Mais soit ! prenons à bras le corps ce débat ainsi lancé sur la technique et l’avenir de l’humanité. Ça nous changera des joutes électorales planant très au-dessus du plancher des vaches – quoique…

Le conférencier est Hans Rosling, célèbre  médecin, théoricien et statisticien suédois.

Vidéo de 9 mn.

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11 réflexions sur “Hans Rosling et la machine à laver magique

  • Ça me donne envie de laver mes chaussettes à la main. Ce type de show simpliste et spectaculaire est un hymne non pas au progrès mais aux marchands de machines à laver. Si depuis l’invention de cette machine, les gens s’étaient mis à lire, les libraires ne fermeraient pas leurs portes et sentiraient même bon le savon. Prochaine leçon, la machine à laver le cerveau ! Ah j’oubliais, ma machine à laver s’appelle Monique et elle sait même jouer de l’aspirateur.

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  • Dominique Dréan

    Eh bien, mon cher Faber, j’espère que Monique t’a administré le coup de gourdin (machinal) que tu mérites…

    Cette conférence m’aura au moins donné pendant une neuvaine de minutes l’illusion de comprendre parfaitement l’anglais. C’est tellement plus facile quand c’est parlé par d’autres que les indigènes. Les Suédois anglophones me semblent particulièrement accessibles…

    Cela m’a fait penser aussi au duo “America” de West-side story:
    -Here we have got cleaning machines
    -But what have you got to keep clean?

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  • Une amie à moi me disait : “La DERNIÈRE invention c’est la machine à laver et les rouleaux de paille (c’est une paysanne) ; le reste n’a rien fiat progresser du tout”. En un sens c’est assez vrai : les gens qui se disent solitaires ont augmenter de 50 % passant de 6 à 9 millions (ce qui fait pas mal, non ?) et plus de 40 % des femmes qui sont cadres, sont seules…

    Je ne veux pas dire : retour à la maison, loin de là. Je veux dire : qu’avons-nous fait de tout ce temps qu’octroie la machine à laver, dernière invention UTILE aux femmes ? Des prisons, du TRAVAIL, des lieux de solitude, des auto-rues dotées de crotoirs, et j’en passe !

    Toutefois, il est vrai que dans cette conférence, d’abord les gens rient de n’importe quoi et ensuite, ce qui est RÉELLEMENT faux est que le temps qui a été libéré, ne l’a pas été en faveur de l’amour ou des trucs approchant, mais des passes-ennui et autres bidules télévisionesques. J’aurais attendu une étude sur cet ennui qui fait que les gens sont si… patauds pour ce qui est de leur propre prise en main de cette vie “libérée” par l’outil !

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  • vincent

    Faber, pour info, il n’a jamais été publié et vendu autant de livres qu’aujourd’hui (60 000 en 2010). C’est le directeur de la BnF qui le dit, il est bien placé puisque la loi oblige toute publication à être déposée à la BnF pour y être conservée. La fermeture de librairies est provoquée par Amazon, et pas du tout par un manque de lecteurs. Au contraire, l’arrivée du numérique va certes bouleverser la chaîne traditionnelle du livre, mais va aussi considérablement en faciliter et populariser l’accès. Pour illustrer je conseille une visite sur le site Alexandriz (illégal) où des milliers de gens de tout accabit viennent télécharger livres de toutes sortes.

    Pour revenir à Monique, il parait que laver avec une machine dépense moins d’eau qu’à la main. Ors la planète a aussi un problème d’eau! Il serait interessant de savoir si l’économie d’eau compense la dépense en électricité ou pas. Quoiqu’il en soit, il y a une méthode pour économiser à la fois l’électricité et l’eau tout en lisant peinard un bon polar, c’est de garder 2 fois plus longtemps nos chemises sur notre dos avant de les laver… On n’en mourra pas.

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    • Raymonde

      @Vincent, le vieux célibataire qui pue le bouc de ses chemises ensuquées, sans parler des chaussettes et autres calbutes… On te sent venir de loin… c’est un avantage (relatif)…

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      • vincent

        Bon… 1,5 fois plus longtemps alors. Faut bien sauver la planète, non?

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  • Dominique Dréan

    @Vincent.
    C’est juste dans l’absolu, mais un peu res­tric­tif pra­ti­que­ment: j’habite à 25 et 30 Km de deux libraires assez moti­vés mais limi­tés. J’habite à 60 Km de deux libraires très inté­res­sants et d’une Fnac.
    Je viens de décou­vrir, par exemple, Pete Dex­ter qui me semble un auteur de polars de pre­mier plan. Dans ces cinq éta­blis­se­ments, je n’ai pra­ti­que­ment aucune chance de trou­ver un de ses bou­quins. « On peut vous le com­man­der sans pro­blème »… Dans le meilleur des cas, cela me vaut 50 Km et une semaine d’attente. Sur Amazon ou Fnac.com, c’est réglé en deux jours sans me déplacer. Y’a pas photo…
    Ceci dit, je n’ai jamais téléchargé où même copié un disque d’un chanteur que j’estime, ni un livre, évidemment.
    Pardon, j’ai téléchargé une fois le livre d’un certain Gérard Ponthieu, mais il était d’accord…et je ne l’ai pas regretté!

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    • Gérard Ponthieu

      Certes… Donc les libraires devront aussi “y passer”, à la vente en ligne. J’ai appris hier sur F inter que cette fantastique librairie les Bleuets à Banon (Alpes de Haute-Provence, près de chez moi…) allait ouvrir un centre de vente en ligne, tout en gardant ce lieu magnifique d’une librairie “culte” dans un patelin de 1000 habitants. Tout ça va s’accélérer avec la raréfaction du pétrole, qui finira quand même et aussi par se répercuter sur les prix de vente, puisque les facteurs et autres transporteurs privés roulent aussi à l’essence.
      PS. Les Bleuets à Banon, record des ventes de mon “Tour d’un monde en 7 jours avec un âne en Provence” 😉

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    • vincent

      Moi aussi j’achète presque tout sur Fnac et Amazon. C’est tout de même bien pratique, on est sûr de trouver ce qu’on cherche. Et puis, Gérard, pas sûr que le bilan pétrole soit si pire. D’abord on ne transporte que les commande des lecteurs, ça fait moins de bouquins que pour les libraires qui font du stock. Ensuite les commandes partent concentrées depuis de grosses plateformes, exactement comme pour les librairies. Ce n’est que la partie terminale de quelques kms qui est individualisée, mais cette livraison représente probablement moins de déplacements individuels que ceux de lecteurs qui chercheraient et achèteraient dans des librairies. Et même si le prix du pétrole augmente le coût de la livraison, le lecteur de son coté économise des déplacements, ça s’équilibre. Le seul vrai coût supplémentaire reste le salaire du livreur qui, pour le moment, est pris en charge par Amazon et Fnac. Pour autant, je suis toujours triste quand une librairie disparaît…

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      • Gérard Ponthieu

        OK : ton argumentaire tient le bitume ! 😉 Une pensée compatissante pour tous les ceusses qui font de la route sans chercher de bouquins et parfois même sans rien chercher du tout. De plus, ils ne trouvent pas non plus…

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