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Le Monde et WikiLeaks. Info ou bruits de chiottes ?

Comme d’autres quotidiens occidentaux, Le Monde fait ses gorges chaudes des « révélations » de WikiLeaks… Bof, ce n’est même pas du « gorge profonde » de l’époque Watergate. Jusqu’à maintenant, on n’apprend rien de ces perles « secrètes », sinon des cancanages entre langues de putes et autres petits-grands rapporteurs diplomatiques. Et que je te dégoise sur l’un-l’autre et réciproquement. Rien qu’on ne sache d’instinct, qui ne soit lisible dans les actes et sur les tronches mêmes de ces dirigeants somme toute maîtres ès faux-culs, un savoir-faire sans lequel on ne saurait pénétrer les arcanes du pouvoir.

Que Le Monde s’en amuse avec sérieux, voilà qui dit bien le rapetissement du journalisme jadis « de référence ».  Qu’il en fasse son feuilleton de l’hiver, serait-ce pour divertir et reposer ses lecteurs des  affaires en rafales qui secouent la société française – pour ne parler que de celle-là ? Quant à rapporter sous couvert d’information des ragots de couloirs – même d’ambassades –, n’est-ce pas les confondre avec des bruits de chiottes ?

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8 réflexions sur “Le Monde et WikiLeaks. Info ou bruits de chiottes ?

  • faber

    Wikileaks nous apprend que Sarko « serait » sus­cep­tible et auto­ri­taire. Où vont-ils cher­cher des choses pareilles ? Autre info stu­pé­fiante ce matin dans le poste : Le froid bat des records en France, jus­qu’à moins 3 à Orléans. Non mais, j’te jure. Le ther­mo­mètre ne dément pas. Parait même que hier c’é­tait la St André, tu te rends compte ? On vit une époque formidab”.

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    • Raymonde Gire

      Attends, et pis que « En 2006, DSK jugeait que la popu­la­ri­té de Royal était une « hal­lu­ci­na­tion col­lec­tive » » C dingue !

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      • Gérard Linfant

        Moi non plus, je ne vois pas l’in­té­rêt, sinon qu’à pous­ser encore davan­tage le ver­rouillage des sys­tèmes éta­tiques et ain­si ren­for­cer la para­no géné­rale. Ça ne peut que ser­vir les ten­dances tota­li­taires. Sans oublier aus­si, et sur­tout, que la « trans­pa­rence » relève aus­si du totalitarisme.

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  • Turlututu chapeau pointu

    Pas d’ac­cord avec toi Gérard ni avec les autres “dénon­cia­teurs” de Wikileaks. Aujourdhui il est de bon ton de dénon­cer le réseaude Assange – à rai­son je pré­cise- comme il est d’aus­si bon ton de dénon­cer la tyran­nie de la trans­pa­rence. Les cri­tiques s’équivalent.
    Je pense que Wikileaks nous dit quelque chose de notre rap­port à l’in­for­ma­tion et qu’il ne faut pas s’ar­rê­ter der­rière les soi disant révé­la­tions. Les rap­ports diplo­ma­tiques en disent par contre assez long sur les obses­sions amé­ri­caines et sur l’in­co­hé­rence de ses rap­ports avec cer­tains pays alliés (Arabie saou­dite par exemple).
    Il ne faut donc pas prendre Wikileaks comme un sous Watergate mais bien comme un élé­ment sup­plé­men­taire de la fra­gi­li­té des Etats Unis et de leur perte de légi­ti­mi­té sur une bonne par­tie du monde.

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    • Gérard Ponthieu

      @ « Turlututu ». Aiguillonné par ton com”, j’af­fine ma posi­tion en me rap­pro­chant de la tienne. Merci pour la stimulation !

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  • Pierre

    Sacrément for­tiche l’in­for­ma­ti­cien qui a mis ces 250 000 télé­grammes en ligne ! Rendez-vous compte : il a fal­lu qu’il les lise tous d’a­bord, un par un, puis qu’il véri­fie à chaque fois ses sources… Ca c’est du zèle, nos jour­na­listes peuvent en prendre de la graine.

    Comment ?… Que me dites-vous ?… Non ?… Il n’au­rait pas pris la peine de lire tous ces articles avant de les dif­fu­ser ? Pas pos­sible ! Mais alors… il aurait balan­cé tout ça juste parce qu’il aurait dis­po­sé d’un logi­ciel qui lui per­mette de le faire ? … Mais alors… dans ce cas, ça vou­drait dire que les tech­niques dont on dis­pose aujourd’­hui mettent à bas toute déon­to­lo­gie ?… Je ne peux pas le croire !

    D’ailleurs, j ne suis pas le seul ! J’ai remar­qué que quand des gens osent dire des trucs pareils, du genre que « la tech­nique tue l’é­thique » (je pense par exemple à Jacques Ellul), per­sonne ne les croit. Ca bous­cule trop de certitudes.

    D’ailleurs, dans cette his­toire de Wikileaks, avez-vous enten­du quel­qu’un, une seule per­sonne, avan­cer que balan­cer 250 000 news d’un seul coup d’un seul, c’est non seule­ment « sans valeur » mais car­ré­ment absurde ? Que per­sonne ne se don­ne­ra la peine d’en lire ne serait-ce que 1000 ? Allez va,… il est loin le temps sen­sé où l’on disait encore « trop d’in­fos tue l’in­fo ». Et pour cause, depuis ce temps, l’in­fo est morte.

    De noyade.

    Quelle soit clas­sée « confi­den­tielle » par le Pentagone ou qu’elle fasse la une de tous les médias, l’in­fo s’est noyée dans l’in­fo il y a belle lurette. Et la foul­ti­tude de mes­sages qui nous sont balan­cées aujourd’­hui ne sont plus que son fantôme.

    Pierre

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    • Gérard Ponthieu

      Pleinement d’ac­cord avec Pierre ! De plus, la valeur d’une info tient-elle au fait qu’elle ait été volée, déro­bée, détour­née, pira­tée, etc ? Ou plu­tôt qu’elle soit véri­fiable et per­ti­nente, et plus encore, sus­cep­tible de nous éclai­rer sur le monde et ain­si mieux nous armer à le com­prendre et, si pos­sible, à le rendre meilleur.

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  • Aimèm

    Attention ! Possible com­plo inter­na­tio­nal pour la res­tric­tion des liber­tés ce wikil …


    Sent on a phone using T9space​.com

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