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« T’as pas 100 euros ? »

Voici une petite ‘’interprétation’’ de texte, à partir d’un message en circulation sur le web :

« Une journée maussade dans un petit bourg humide au fond de l'Islande. Il tombe une pluie battante et les rues sont désertes.
Les temps sont durs ; tout le monde est endetté ; tout le monde vit à crédit.

Là dessus arrive un ‘’allemand riche’’. Il arrête sa ‘’grosse berline’’ devant l’hôtel de la ville. Il entre pour réserver une chambre pour la nuit et pose un billet de 100 euros sur le comptoir, tout en demandant à voir les chambres disponibles, afin d'en choisir une.

Le propriétaire de l'établissement lui donne les clés et lui dit de choisir celle qu'il veut.

Dès que le client monte l'escalier, l'hôtelier prend le billet de 100 euros, file chez le boucher voisin et règle sa dette envers celui-ci.
Le boucher, qui doit de l'argent à l’éleveur de porcs local, se rend immédiatement chez lui et lui donne le billet de 100 euros.
L'éleveur à son tour règle ses dettes envers la coopérative agricole mitoyenne, où il achète ses fournitures.
Le directeur de la coopérative court au pub, régler son compte de bar.
Le barman, glisse le billet à la prostituée qui lui fournit ses services à crédit déjà depuis des semaines.
Celle-ci, qui utilise l'hôtel professionnellement, court régler son compte avec l'hôtelier.
L'hôtelier repose ‘’finalement’’ le billet de 100 euros sur le comptoir, là où le client l'avait posé auparavant.
Juste après, le client descend l'escalier, annonce qu'il ne trouve pas les chambres à son goût, ramasse son billet et s'en va.

… Quelque part cependant, pour ces ‘’gens du coin’’, le temps semblerait s’annoncer meilleur. »

Additif : infos sur des systèmes de règlements ici.

PS : face au mauvais temps, ne faudrait-il pas cesser de donner encore du temps au temps, pour enfin tenter de limiter ce ‘’tant’’ accapareur de notre temps (cf. modèle des pays ‘’développés’’) ?

[Merci à Gérard Jacquet].

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Une réflexion sur “« T’as pas 100 euros ? »

  • Dominique Dréan

    C’est amu­sant…
    C’est amu­sant dans la mesure où la boucle est bou­clée et où c’est un Allemand qui four­nit la clé (tota­le­ment invraisemblable!).
    Le pro­blème c’est que dans « la vraie vie », la chaîne s’ar­rête à la pute – enten­dez la banque – et que tout le monde raque avec son bel argent !

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