Presse-Médias

Radio France. 380 journalistes sur siège éjectable

Ben ouais, en trois semaines, j’ai trouvé moyen de ne pas parler ici de la grève des soutiers de Radio France ! Quand je me suis décidé, c’était le jour de la reprise ; je voulais signaler l’excellente page dans Libé à base de mini-portraits de certains travailleurs de l’ombre [Paroles de la “Maison d’en bas”, Catherine Mallaval], 21/04/05.] Cette fois, je prends les devants à propos d’une autre catégorie de précaires, les « journalistes clandestins », ainsi qu’ils s’appellent eux-mêmes sur leur site www.radioprecaire.com qui s’ouvrent sur ces mots :


1precaires« Certains journalistes que vous avez pu entendre sur France Info, France Inter, ou France Bleu pendant plus de 5 ans ne sont plus là.

« Plus d’un journaliste sur trois est un précaire à Radio France. Depuis quelques mois, la radio de Service Public se sépare des pigistes et CDD les plus expérimentés. Sans préavis. Arbitrairement.

« La direction a ignoré le dossier de la précarité pendant des années. Aujourd’hui, le SNJ Radio France demande l’embauche massives des journalistes précaires.

« 380 précaires dans les rédactions. C’est plus d’un tiers des journalistes sur un siège éjectable. »

→ L’image : Page d’accueil du site “radioprecaire.com”.

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Une réflexion sur “Radio France. 380 journalistes sur siège éjectable

  • Oups_

    Petit message répondant au dernier commentaire. Excusez mon propos qui va peut etre vous paraitre radical mais je saute sur ma chaise. Je suis un des adhérents du SNJ et permettez-moi jeune confrère de vous dire que ce syndicat très largement majoritaire au sein des journalistes de Radio France et compte suffisamment d’adhérents pour exister. Par ailleurs, le nombre d’adhérents est en augmentation constante depuis 5 ans. Venez à l’assemblée générale à la mi-janvier : pour vous en rendre compte : rien n’est secret ! Et le Snj RAdio France n’a aucun intéret à gonfler ses troupes et n’encourage pas les précaires à adhérer bien au contraire. Le dossier de la précarité des journalistes : cela fait plus de 5 ans que ce syndicat se penche dessus. N’hésitez pas à prendre contact avec n’importe quel adhérents de ce syndicat et prenez le temps de voir combien de journalistes ont signés pour l’adoption d’une charte – c’est en ligne sur http://www.radioprecaire.com . Je ne reprendrai pas votre expression concernant un supposé chamboulement du système de précarité car je trouve la vulgarité déplacé même si je comprends la violence de la détresse de cdd qui risquent d’être écartés. Mais je terminerai en disant que la fausse espérance érigée en mode de fonctionnement d’un système de précarité est bien plus violente que l’intégration d’une partie des précaires conduisant de fait – il est vrai – à un plan social déguisé pour les autres. Mais l’action en justice est toujours possible.

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