10 réflexions sur “Va y avoir de l’handi-sport !

  • Dominique Dréan

    Je disais donc:Cela ne me fera pas ache­ter Charlie Hebdo. Par contre, je redé­couvre avec plai­sir Sofia Aram :

    http://​www​.dai​ly​mo​tion​.com/​v​i​d​e​o​/​x​t​o​j​s​t​_​c​-​e​s​t​-​m​a​-​p​r​i​e​r​e​_​fun

    Elle a été mise sous pro­tec­tion jadis pour cause de menaces du FN. M’est avis qu’ils peuvent par­ta­ger les flics entre charb et elle cette fois encore !

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  • Faber

    Pitoyable ! Charlie tente de grat­ter de la thune sur fond d’in­té­grisme. Même pas drôle. À ces cro­bards de pis­son­tières, je pré­fère net­te­ment ton article pré­cé­dent, cher Ponthieu. Nous ne sommes plus en 70, époque fumeuse de l’heb­do sati­rique.. Hélas, 40 ans après, les rigo­los du crayon tout comme moi, ont vieilli !

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    • Gérard Ponthieu

      Les cari­ca­tures se répondent en s’op­po­sant. C’est qu’à ce stade il n’y a plus de com­mu­ni­ca­tion pos­sible – sinon la guerre ?

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  • vincent

    Nul, voire cri­mi­nel. Car Charlie publie cette pro­voc uni­que­ment pour se rem­plir les poches, en sachant très bien qu’il y a de gros risque que ça dégé­nère et que ça pro­voque la mort de quelques pauvres bougres. Une honte de gras bour­geois fran­chouillards don­neurs de leçons.

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  • Que d’éner­gie gas­pillée en cri­tiques visant Charlie-Hebdo. Les argu­ments ne sont pas très convaincants.
    Et si vous pro­di­guiez cette belle éner­gie à la cri­tique des extré­mistes de tous bords ?
    Ne pas publier de telles cari­ca­tures main­te­nant serait ce déro­ber devant un tota­li­ta­risme de plus.
    Se taire main­te­nant serait se taire à jamais.

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  • Dominique C

    « Se taire main­te­nant serait se taire à jamais. » Pas d’acc, Franck.
    Pour dire les choses, il n’est pas néces­saire d’hu­mi­lier l’autre. Dire des choses bles­santes, et puis se dédoua­ner avec un « Tu n’as vrai­ment pas d’humour ! »
    C’est clas­sique, et je l’ai vécu en tant qu’individu.
    Ceci dit, on a bien sûr le droit de se moquer des reli­gions et des adeptes de ces reli­gions. Le moment n’est peut-être pas le mieux choisi.

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  • AureL

    Je rejoins Frank, non seule­ment je ne suis pas convain­cu par ces argu­ments, mais en plus on dirait que vous oubliez l’in­té­rêt d’un jour­nal sati­rique ; se moquer ça fait par­ti du jeu, sinon je ne vois plus l’in­té­rêt d’a­che­ter Charlie !

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  • Gérard Ponthieu

    On peut dénon­cer l’op­por­tu­nisme de Charlie, les retom­bées com­mer­ciales, la pro­voc… N’empêche, ne pas se ser­vir du blas­phème main­te­nant (et pas dans dix ans), c’é­tait se pri­ver d’une liber­té qui revient à l’au­to­ri­ser. Et la liber­té, ça s’use quand on ne s’en sert pas. En ne recon­nais­sant pas le blas­phème (reli­gieux ou autre, même patrio­tique), la loi répu­bli­caine nous (peuple de France) pro­tège de tout inter­dit venu d’ailleurs. C’est tout de même une liber­té fon­da­men­tale ! Et il me paraît sain et réjouis­sant que des canards sati­riques puissent cari­ca­tu­rer impu­né­ment, en liber­té – de manière incon­di­tion­nelle et dans n’im­porte quelle forme. Aux esthètes d’ap­pré­cier ou non le talent, aux poli­ti­ciens de juger de l’op­por­tu­ni­té diplo­ma­tique, aux mora­listes de mora­li­ser, etc.

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  • Gérard Ponthieu

    « Le Nouvel Observateur » a ques­tion­né le rédac­teur en chef de Charlie Hebdo, Gérard Biard.

    Pourquoi avez-vous déci­dé de publier ces cari­ca­tures dans un contexte déjà par­ti­cu­liè­re­ment tendu ?

    - Ce qui nous a pous­sés à publier ces des­sins est la même chose que ce qui nous pousse toutes les semaines à publier toutes sortes de des­sins : l’ac­tua­li­té. Il se trouve que la semaine der­nière, l’ac­tua­li­té la plus brû­lante, sans faire de jeu de mots, était ce film imbé­cile. Un fim que quelques per­sonnes ont vu sur le Net et qui a été, évi­dem­ment, mon­té en épingle par des exal­tés, les­quels ont mis le feu à des ambas­sades, et ont pro­vo­qué des émeutes qui ont fait des morts un peu par­tout dans le monde. Nous sommes un jour­nal d’ac­tua­li­té, un heb­do­ma­daire sati­rique, poli­tique, de com­men­taire de l’ac­tua­li­té, donc notre tra­vail, c’est de com­men­ter l’ac­tua­li­té. A plus forte rai­son quand elle concerne un sujet qui touche très direc­te­ment notre ligne édi­to­riale, qui s’op­pose à toutes les reli­gions dès lors qu’elles entrent dans le champ public et politique.

    Avez-vous hési­té à les publier ?

    - Non. Il était évident lun­di matin, quand nous sommes arri­vés pour la jour­née de bou­clage, que nous allions faire la Une sur ce sujet-là. Si « Charlie Hebdo », qui est un jour­nal athée, ne parle pas d’une actua­li­té dra­ma­tique liée à des extré­mistes reli­gieux, quels qu’ils soient, de quoi va-t-il par­ler ? Dans le même numé­ro, on parle aus­si des socié­tés de Bernard Arnault, du mariage homo­sexuel et de l’op­po­si­tion fana­tique de l’é­glise catho­lique. Nous ne nous sommes donc pas foca­li­sés sur ce seul sujet.

    Lire l’in­ter­view ici : http://t.co/fWjTt4RQ

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  • Gérard Ponthieu

    Jacques Maitret 19/​09/​2012 – LeMonde​.fr
    Les reli­gions sont des sys­tèmes de pen­sées ou de croyances qui, aux termes de notre droit, peuvent être cri­ti­qués, cari­ca­tu­rés ou ridi­cu­li­sés. Le « blas­phème », la parole impie, ne peut être repro­ché à qui que ce soit dans une socié­té laïque.
    J’opine !

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