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Scandale. La chambre de Van Gogh relouée à un étudiant (branché) !

 

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Van Gogh, Cézanne, Seurat, Manet

Velasquez, Vermeer, Picasso, Chagall, Munch

etc

enfin revisités par la  technologie triomphante !

La démarche n'est pas que drôle et provocante

c'est

aussi

l'occasion de porter

un regard critique

sur notre modernité.

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pour la vision techno-bétonnée

de notre monde "aux affaires"

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Gerard Ponthieu

Journaliste, écrivain. Retraité mais pas inactif. Blogueur depuis 2004.

5 réflexions sur “Scandale. La chambre de Van Gogh relouée à un étudiant (branché) !

  • Daniel Chaize

    Gérard, tu as chan­gé de vélo ? Et la vue de ta fenêtre, c’est pas plu­tôt du Cézanne ? Veinard 🙂

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  • Liberté

    C’est très bon ! Continuez !!!

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  • Jacques

    J’aime spé­cia­le­ment le détour­ne­ment d” « Un dimanche après-midi à l’Île de la Grande Jatte ». On se croi­rait aujourd’hui quoi…

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  • Pierre

    « On ne com­prend abso­lu­ment rien à la civi­li­sa­tion moderne si l’on n’admet pas d’abord qu’elle est une conspi­ra­tion uni­ver­selle contre toute espèce de vie inté­rieure » écri­vait Georges Bernanos dans « La France contre les robots », en 1944.

    Non, Georges, déso­lé de te contre­dire mais il n’y a pas de conspi­ra­tion. De qui vien­drait-elle, d’abord ?…

    En revanche, d’ac­cord avec toi sur le fait que plus nos congé­nères consi­dèrent un écran d’or­di­na­teur ou de smart­phone comme « une fenêtre ouverte sur le monde » (alors qu’il n’en est qu’une vul­gaire repré­sen­ta­tion, une image pré­fa­bri­quée) et plus ils cèdent à l’i­do­lâ­trie. Le monde « exté­rieur », écrase alors radi­ca­le­ment toute forme d’intériorité.

    Là, je te suis, Georges !

    Cette fas­ci­na­tion devant l’i­mage élec­tro­nique vire d’au­tant plus à l’ad­dic­tion qu’elle génère tou­jours plus de nou­veaux sup­ports d’i­mages : après le smart­phone, les Googleglasses et bien­tôt, grâce aux « pro­grès » de la neu­ros­cience, des ins­tru­ments nous envoyant des images préa­la­ble­ment sélec­tion­nées pen­dant notre som­meil (çà se fait déjà en labos). L’épicentre de l’in­té­rio­ri­té aura alors été tota­le­ment et défi­ni­ti­ve­ment colonisé.

    « On n’ar­rête plus le pro­grès » parce qu’on en est fich­tre­ment inca­pable, du seul fait que l’on s’in­ter­dit de le cri­ti­quer. Il « va de soi » ! On peut s’en prendre à la rigueur à la pol­lu­tion des rivières et des océans autant qu’on veut, et même lui consa­crer tout les Grenelle qu’on veut. Mais ana­ly­ser la pro­fa­na­tion des consciences par la tech­nique (et du coup l’au­to-sacra­li­sa­tion de celle-ci) appa­raît comme une entre­prise de plus en plus ridi­cule au fur et à mesure que la tech­nique rend vide de sens la notion même d’intériorité.

    L’homme est « moderne », éman­ci­pé, rai­son­nable, maître de son des­tin… puis­qu’il vous le dit ! Et diable ! Fukushima n’est qu’un acci­dent comme on en a vu d’autres et comme on en ver­ra d’autres.

    Que l’on aille donc pas à dire à « l’homme moderne » qu’il est un pri­mi­tif qui s’i­gnore, il ne se fâche­ra pas. Non, plus effi­ca­ce­ment, il vous cra­che­ra à la gueule toute son indif­fé­rence : « cause tou­jours mon gars, mais touche pas à mon smartphone ».

    On n’ar­rête pas le pro­grès car, len­te­ment mais sûre­ment, il désa­morce toutes les poten­tia­li­tés de l’es­prit critique. 

    « Conspiration », disais-tu Georges ?..? Non. Juste un sui­cide col­lec­tif à échelle planétaire.

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