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L’humour, antidote post-électoral

N'attendons pas demain soir pour désespérer de la politique ! D'ailleurs cette désespérance est constitutive de la politique. Ce qui est tout de même rassurant, quand on songe à quel point les systèmes totalitaires ont voulu nous faire croire à leur Pureté tout comme à l'Idéal du Surhomme et du Bonheur absolu dans le Renoncement à Tout !

Donc, ces moments de désillusion sont salutaires. Pas de lendemains qui chantent, pas de rasage gratis (pour les hommes et les femmes à barbe), rien que de pérorants volatiles qui s'égosillent pour clamer que dorénavant tout sera comme jadis. Et à la niche, les hordes de "Sciences" Po ! Aux chiottes, énarques des sous-préfectures !

Ces retours sur le plancher des vaches sont précieux, en effet. On y respire bon la bouse fraîche, annonçant les si pimpantes pâquerettes. C'est ainsi que rejaillit l'humour sous des formes multiples autant que salutaires. L'air en redevient plus respirable, malgré ses trop fines particules. Voyez ci-dessous cette aimable parodie crypto-électorale : elle touche à l'universel. On la doit à : Le blog d'un odieux connard judicieusement sous-titré "Qu'il est bon d'être mauvais". Cliquez dans l'image juste en-dessous.

À signaler aussi, dans une veine semblable ce GORAFI.fr  qui date de la naissance du Figaro (1826) et d'un de ses fameux journalistes dyslexiques. On y apprend notamment que Vladimir Poutine accuse ses conseillers de ne pas l’avoir averti qu’il serait illégal d’annexer la Crimée. Bref, l'humour survit largement, surtout aux tragi-comédies électorales.

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Gerard Ponthieu

Journaliste, écrivain. Retraité mais pas inactif. Blogueur depuis 2004.

3 réflexions sur “L’humour, antidote post-électoral

  • Merci pour le revers de balle, qui me rap­pelle mon peu de savoir de l’his­toire de la France de la Presse (et autres mécon­nais­sances diverses à varier)… Il est vrai que je suis fort aise de connaitre « le blog d’un odieux connard » et que « le Grorafi » date d’un an avant l’in­ven­tion de la Photographie, par Jules-Nicéphore Niepce 1827 ! Quant à la mini-tra­gé­die (?) vil­la­geoise, j’es­père que si peu ne vous empêche pas de dor­mir. Sinon, solu­tion : une nuit à Vitrolles, en ses­sion Jazz. Un Jazz cool, même un peu vieillot clas­sique, pour être zen.

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  • Dominique Dréan

    La comé­die fran­çaise en quelque sorte…

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  • Dominique Dréan

    Pardon d’y reve­nir (et loin de moi l’i­dée de cor­ri­ger ta copie) mais il me semble, sous mon cli­mat du moins, que les pâque­rettes pré­cèdent la bouse. « Peut-on dire que la bouse pré­cède la pâque­rette ? », ça peut faire un bon sujet de phi­lo pour le pro­chain bac.

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