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« J’ai mal au travail » – Film et colloque, 21 et 22 février à Vitrolles (13)

Ce 2 août 2006, Jérôme Bianco, 32 ans, travaillait, sans formation préalable, sans casque, sur une plate-forme aux garde-corps non adaptés. Il est tombé d’une hauteur de huit mètres et a été tué sur le coup. Un drame comme il s’en produit dans les 500 chaque année, rien qu’en France. Celui-là, c’est le drame de Michel Bianco, le père de Jérôme, un ami de Venelles (Bouches-du-Rhône) qui, depuis, jour après jour, bataille contre la machine broyeuse aux multiples visages : machine de l’exploitation au nom du Rendement, machine judiciaire, machine des médias et de leur quasi indifférence devant cette guerre sans nom – donc inexistante.

Selon l’assurance-maladie, en 2005, 482 salariés sont morts au travail. Secteurs les plus touchés : le bâtiment et les travaux publics, les services, la métallurgie, les transports, l’énergie. C’est aussi dans le bâtiment que l’on compte le plus grand nombre d’accidents ayant entraîné une incapacité permanente : 51.938 en 2005.

Un colloque organisé par le PCF va se tenir à Vitrolles (13) ce samedi 21 février sur le thème de la santé et de la sécurité au travail. La veille, à 18 h 30 au cinéma Les Lumières sera projeté le film de Michel Carré « J’ai mal au travail ». Projection suivie d’un débat avec le cinéaste et Annie Thébaud-Mony, auteur du livre « Travailler peut nuire gravement à la santé ».

« Risquer sa santé et sa vie au travail : une fatalité? » sera le thème du colloque du lendemain (dès 9 heures à la maison de quartier du Roucas). Témoignages et débat, notamment avec Gérard Filoche, inspecteur du travail, militant syndical et politique, et bête noire dans ce secteur.

Renseignements, inscription : 04 95 05 10 10

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Une réflexion sur “« J’ai mal au travail » – Film et colloque, 21 et 22 février à Vitrolles (13)

  • Je repense à certains qui soupçonnaient le Ponthieu d’avoir vendu son âme à je ne sais quel marchand de canon éditeur de journaux – il y en a – une levée de boucliers contre son article qui dénonçait le régime oppressant de Cuba. On les entend moins quand le même Ponthieu défend des libertés moins “vendeuses”, sans palmier ni soleil. La révolution rêvée. La misère est pourtant bien triste devant notre porte. Et Ponthieu a le même regard, les mêmes mots qui tapent juste.

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