ActualitéC de coeur, C de gueule

Les riches, ces misérables…

Merci à Dominique Dréan qui a repéré cette perle : Défendons les riches, taxons les pauvres, par François Morel, sur France inter le vendredi à 9 heures.

oeuvre-les-miserables-volume-1-preface-de-et-annot-guy-rosa-de-victor-hugo

Merci de même à Frank Lovisolo qui a flairé cette énième version – feuilleton radio cette fois – des Misérables du grand Hugo.  France Culture fête ainsi le cent-cinquantième anniversaire de la publication des Misérables, le grand roman de Victor Hugo. Exilé à Guernesey, il avait soixante ans lorsqu’il le termina. Dès sa parution, le 3 avril 1862, les lecteurs s’arrachent le livre.

En octobre 1862, Hugo écrit à son éditeur italien :

« Vous avez raison, Monsieur, quand vous me dites que le livre « Les Misérables » est écrit pour tous les peuples. Je ne sais s’il sera lu par tous, mais je l’ai écrit pour tous. Il s’adresse à l’Angleterre autant qu’à l’Espagne, à l’Italie autant qu’à la France, à l’Allemagne, autant qu’à l’Irlande, aux républiques qui ont des esclaves aussi bien qu’aux empires qui ont des serfs. Les problèmes sociaux dépassent les frontières. Les plaies du genre humain, ces larges plaies qui couvrent le globe, ne s’arrêtent point aux lignes bleues ou rouges tracées sur la mappemonde. Partout où l’homme ignore et désespère, partout où la femme se vend pour du pain, partout où l’enfant souffre faute d’un livre qui l’enseigne et d’un foyer qui le réchauffe, le livre « Les Misérables » frappe à la porte et dit : « Ouvrez-moi, je viens pour vous ».

À l’heure, si sombre encore, de la civilisation où nous sommes, le misérable s’appelle l’homme ; il agonise sous tous les climats, et il gémit dans toutes les langues ».

C’est curieux,comme les deux programmes vont ensemble.

Partager

2 réflexions sur “Les riches, ces misérables…