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Mandela. Ah ce qu’on s’est mar­ré à Soweto !

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© Faber

Cérémonie en l'honneur de Mandela à Soweto. Ah que voilà de vraies belles réjouissances mortuaires ! De quoi ravir Brassens et sa nostalgie des Funérailles d'antan : "O, que renaisse le temps des morts bouffis d´orgueil / L´époque des m´as-tu-vu-dans-mon-joli-cercueil / Où, quitte à tout dépenser jusqu´au dernier écu / Les gens avaient à cœur d´mourir plus haut qu´leur cul."  Brel aussi : "J'veux qu'on rie, j'veux qu'on danse / Quand c'est qu'on m'mettra dans l'trou" (Le Moribond) .Mais pas du tout Ferré, trop morbide : "A mon enterrement je ne veux que des morts / Des rossignols sans voix".

Dans le stade de Soweto, il y eut même quelques suppléments au programme. Le gag du pseudo traducteur en langage des signes. Un Francis Blanche noir, mâtiné de Lafesse… Illuminé peut-être. Génial sûrement.


Dans les coulisses de l'hommage à Mandela par euronews-fr

Et puis les folichonneries de Barack Obama avec l'aguichante blonde danoise, se tirant des portraits comme des ados… Ah ce qu'on s'est marré à Soweto ! 

Ben quoi, pour une fois qu'une  cérémonie du genre ne sombre pas dans les tronches de circonstance ! Certes,  les vraies funérailles sont encore à venir. Mais enfin, le show a eu lieu. Il fut excellent. Mandela aurait apprécié.

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Gerard Ponthieu

Journaliste, écrivain. Retraité mais pas inactif. Blogueur depuis 2004.

2 réflexions sur “Mandela. Ah ce qu’on s’est mar­ré à Soweto !

  • Gian

    Et tu oublies, Gé, le tes­ta­ment de Claude Nougaro : « Dansez sur moi, dan­sez sur moi, le soir de mes funé­railles »… ce que j’ai eu l’im­mense pri­vi­lège de réa­li­ser, puisque à Toulouse le soir de la dis­per­sion des cendres du trou­ba­dour de la ville rose, j’ai fait une fête sur la péniche Toolhouse au moment même où l’eau de la Garonne pas­sait dessous.
    Quand à Brassens, je milite depuis long­temps pour qu’on ins­talle un céno­taphe sur la plage du Lido à Sète, où il vou­lait être enter­ré « pour un petit bon­heur post­hume », à savoir, quand l’ombre de sa croix se cou­che­rait sur une ondine en biki­ni qui vien­drait s’y pro­té­ger du soleil. Y a pas à dire, ça s’ap­prend, le savoir-mourir.

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    • Bien sûr, tu as rai­son ! Et en cher­chant un peu, depuis les trou­ba­dours et Villon, des morts enter­rés on a dû en chan­ter – pas tou­jours gaiement…

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