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Pianiste de jazz. Hank, le dernier des Jones

Dans la grande fratrie Jones, c’était le doyen et dernier survivant. Le pianiste Henry “Hank” Jones est mort dimanche (16 mai) à New York, âgé de 92 ans. C’est dire s’il a labouré les terres du jazz, en sideman et en leader, sans qu’on parvienne à recenser le nombre de disques où il se fait entendre dans son style aérien et assuré.

Dans la lignée d’Art Tatum, de Bud Powell et Tommy Flanagan, ses références, il avait été un des premiers à s’imposer dans la forme du trio bebop, notamment avec des complices de haute volée tels que Tony Williams (dm) et Ron Carter (b), Eddy Gomez et Jimmy Cobb.

De formation musicale classique, il est venu au jazz en compagnie de ses frangins : Thaddeus, dit Thad, compositeur, trompettiste fameux et plus encore bugliste (mort en 1986) ; et Elvin – mais oui, bon sang ! Elvin Jones (mort en 2004), le batteur de Coltrane – pour dire vite et donner une idée partielle de la lignée des dix frangins-frangines de la famille Jones, tous plus ou moins musiciens.

Hank Jones était quasiment l’invité attitré du festival Jazz à Beaupré, à Saint-Cannat près d’Aix-en-Provence.

Le mieux est encore de le voir et l’écouter, comme ici dans Willow Weep for Me, un standard cher à Ella Fitzgerald, dont Hank Jones fut le pianiste durant plus de cinq ans.

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