Le médiateur du Monde se prend une branlée… euh !… une correction
Sa dernière chronique [19/06/05], le médiateur du Monde la consacre à ces «péchés véniels» et autre peccadilles qui égayent la vie de tout un chacun, et même d’un journal. En général, il faut reconnaître que les redresseurs de (petits) torts ressortissent de cette catégorie d’emmerdeurs qui vous eussent, jadis, déporté à Cayenne pour un subjonctif non parfait.
De nos jours, ces pères fouettards se tiennent toujours embusqués. Aussi aurez-vous relevé mon attention portée à l’instant au bon usage de la perfection grammaticale… Qui nonobstant [ ;-« m’emmerde et me donne foutrement envie d’écrire vulgos. Ces empaffés, oui, vous pouvez leur raconter n’importe quoi, du moment que c’est propre de la langue, ils s’en foutent ! Ces ramasseurs obsédés de la coquille, toutes les conneries colportées par ailleurs dans les canards – et là, sur des histoires de fond –, ils s’en tamponnent le derche. Ces flics du bien causer ne sont que des pauv’ cons tarés, juste bons à lécher le fion des académiciens.
Bon, je m’énerve, je reconnais. Se défouler, ça fait du bien. À propos, je voulais signaler à Robert (Solé) qu’il aurait quand même bien fait, dans son dernier papier, de tourner sept fois son clavier dans le correctochose… – qui n’aurait d’ailleurs pipé couic. M’enfin, que foutait la police de "Sauce piquante" et compagnie ?! Car je note dans mon procès-verbal, mon gaillard, un double dérapage:
– Une faute de genre et une autre d’accord dans le même virage : «Une exergue en page 6 du Monde du 2 juin a échappée à toutes les relectures vers 10 h 30 du matin, dans la fièvre du bouclage.» Si, si, j’ai demandé à l’autre Robert, le Petit. Il est formel. Non, il s’agit pas de la fièvre matinale, ni celle du samedi soir. Enfin, je vais pas tout te dire…
Au fait, de quoi il cause le médiateur cette semaine ?
Rien compris.
Il y aurait eu moyen d’avoir un lien vers le site du Monde et la chronique dudit médiateur, histoire qu’on ait une petite chance de comprendre ? ;o)