Jour d’après. L’Apocalypse ! prédit Jean-Marie. Masochisme ! renchérit Serge
La claque n’est pas que pour les politiciens amers. Elle semble plus vive encore pour certains éditorialistes ; elle est même exactement proportionnelle à la ferveur du jour d’avant, déjà désespérée mais, il est vrai, encore un peu généreuse. Du moins dans le semblant. Aujourd’hui, la bile déborde des stylos annonciateurs de gémonies et d’apocalypse. Ainsi en est-il notamment pour Le Monde et Libération. Commençons par le premier.
Ainsi Jean-Marie Colombani, dont l’édito du jour d’après [daté 31.05.05] s’intitule « L’impasse ». Le directeur du Monde ne décolle pas de son ras des pâquerettes vengeur. Il a la rancune tenace, notre balladurien frustré, qui voit s’éloigner ses idéaux et ceux de ses intimes, les Minc et autres chantres du Marché en folie, des échéances pourtant programmées, par lui portées, colportées, quasi trans-portées par une rédaction apparemment à sa botte et toute tendue vers le But, comme la Mère des batailles.
Moi
J’ai bien aimé l’édito de Libération. Et quand je lis les propos de nikonoff (critiqués par Susan George notamment…mais c’est surement une adepte de la pensée unique libérale…) sur la solidarité avec les pays de l’Est, ou quand je regarde les motivations de certains votes du non considérant qu’il y a trop d’étrangers en France (j’ai bien dit certains, un peu moins de la moitié), quand je repense aux délires sur le foulard il y a quelques mois, quand je vois la CGT refuser il y a encore quelques mois , une salle au collectif des indigènes pour la république car ils divisent la gauche en mettant la question colonial au coeur de nos reflexions.…je me dis que July n’a pas entièrement tort. La france est en crise d’identité nationale.
Un nouvel adepte de la pensée unique et de la lobotomie par les journaux bourgeois.