Loïc Lantoine, qui chante et enchante sans chanter
Dites donc, voilà un sacré pistolet que ce Loïc Lantoine ! Un chanteur qui chante pas, mais si quand même. Un poète à coup sûr. Un humain de haute présence, ah ça oui ! De la tignasse mal peignée jusqu’aux godillots qui se tordent comme des pieds qui seraient des mains. Et des mains qui te regardent, et ces yeux qui t’embrassent.
Quant à l’autre, tendresse postillonnante, humour gai, à bonne distance de lui-même, d’un ego bien compris – semble-t-il –, il est sacrément là, exactement là sur cette scène qui lui va comme une frangine. C’est vrai, il chante sans chanter ; il dit ses poèmes, ou bien s'envoie un Gaston Couté arrosé d’un Jules Supervielle, comme rarement on enchante la poésie, tout en musique, ronde ou heurtée, rien à entendre avec les ânonnements des assommants rappeux.
Voilà, c’était samedi soir, à Venelles, Bouches-du-Rhône, salle des fêtes. Le maire n’est pas venu. Doit pas être son truc. Sans quoi il n’aurait pas coupé le robinet à l’Office municipal de la culture et de la jeunesse.
→ Ils ont sorti un premier cd : Badaboum.
[Ph. © gp]
j’ai découvert loic lantoine à la féte de mussonville à bégles et j’ai eu un grand coup
de frisson.
il y a du léon férre chez ce gars là et puis quelle énergie sur scéne.
plus qu’un poéte,ce loic a un coeur gros comme ça et ça fait du bien
dans la chanson« française » nsa changera des bourrins et bourrines.
merçi à lui et que ce poéte ne change pas.