À mort Desclozeaux, profanateur du Michelin !
Si la gastronomie est la religion, le guide rouge son Coran et le Bonhomme Michelin son prophète… alors Desclozeaux est le plus provocateur des iconoclastes. En foi de quoi le dessinateur (pourtant l’un des plus talentueux de la place) devrait être brûlé vif (comme Giordano Bruno, XVIe siècle), la langue arrachée (comme le Chevalier de la Barre, XVIIIe), et son crayon, bien taillé, on devrait le lui foutre jusqu’à sa petite tête et la promener ainsi comme au bout d’une pique (pratique de tous les temps, jusqu’aux modernes).
Me suis-je bien fait comprendre ¿ < ce signe étant, je le rappelle aux plus sérieux de mes lecteurs, un point d’ironie [voir à ce propos mon article « Non à la caricature de la République française » et aussi ses commentaires!]
Précision : ce dessin est paru dans Le Monde du 23/02/06 pour accompagner un article de Jean-Claude Ribaut sur «le monde turbulent des casseroles» et intitulé «Le Michelin 2006, avare en étoiles». De la grande cuisine.
Silae : comment ça « marrant » ? Génial, oui !