Tunisie. De la vraie nature du sarkozysme
Si on pouvait en douter, voilà au moins un point de clarté que nous aura apporté la révolution tunisienne : la « bourde » de la ministre des affaires étrangères n’en était pas une. Cette pro-position était bien celle, décidée et assumée à l’Élysée comme à Matignon : celle de venir en aide directe à un régime et à un président amis.
Les plus sceptiques, s’il en restait, auront pu être convaincus ce matin sur France inter à la seule l’écoute des bafouillis aussi pénibles et tordus qu’embarrassés du « conseiller Afrique » de Sazkozy, Henri Guaino. Comme il dit si bien : « C’est trop facile, c’est trop facile… » tout en pensant, comme dans les bulles savonneuses de BD « Quelle merdasse, comment m’en sortir ? »…
Ainsi apparaît une fois de plus – notamment après le trop fameux discours de Dakar – la vraie nature du sarkozysme. A la fois comme politique à duplicité permanente (refrain « droits de l’homme » et couplet donneur de leçon ; ingérence et non-ingérence ; bref : grandeur du baratin et décadence de l’action) et comme vraie nature : une politique autoritaire sur fond répressif difficilement dissimulé. Car ce « savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité [pour] régler des situations sécuritaires de ce type » [sic Mme Alliot-Marie, 12 janvier 2011], ne doutons pas, hélas, de sa fonction première : son utilisation « sécuritaire » hors exportation, c'est-à-dire à l’intérieur même de notre oligarchie constitutionnelle.
Henri Guaino
envoyé par franceinter. - L'info internationale vidéo.
quelle leçon de faux-cul, c’est impressionnant
On dirait qu’ils n’ont peur de rien, ils essaient de faire bonne figure et tout. mais tu passez derrière la façade et tu vois qu’ils chient dans leurs frocs
Tonton, pourquoi tu tousses ?
Lamentable, pitoyable, quoi d’autre ?
PS : Pour la première fois depuis juin dernier, j’ai envie de réécouter France Inter. Il ne lâche pas son os l’interviewer. Quand ils sont bons, il faut aussi le dire !
Il est réapparu ce soir à la télé « mots croisés », F2, en plus fatigué. forcément, s’il a passé sa journée à écoper comme un damné !
Dans le courrier des lecteurs du dernier numéro de Télérama ce petit mot signé Henri, Mérignac :
En 1983, Françoise Giroud écrivait : « La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignera une femme incompétente. »
Ce jour est arrivé ! Merci madame Alliot-Marie !
Dans le même courrier, sous la signature de Nicolas, de Toulouse :
« Un ministre de la culture s’accommodant de la, dictature de Ben Ali interdisant des ouvrages d’opposants interdit Céline qui s’accommodait de l’occupation d’une dictature. Cherchez l’erreur… »