Presse-Médias

3 mai. Journée mondiale de la liberté de la presse

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C’est ainsi, il nous faut des rites, des célébrations. Pour ne pas oublier, pour manifester notre solidarité. Ce mardi 3 mai, c’est la Journée mondiale de la liberté de la presse. Vaste chantier qui en recoupe d’innombrables autour de la justice : économique, sociale, politique. « Tout se tient », dit-on facilement, et à juste titre. Ce qui ne saurait, au contraire, conduire à chercher des réponses simplistes à la complexité du monde.

Toujours est-il que durant cette dernière décennie, quelque 250 journalistes et travailleurs des médias ont été assassinés dans le monde – dont 53 pour la seule année 2004, selon RSF. Assassinés, pas tués par malchance, non, mais éliminés en raison de leurs fonctions professionnelles.
L’Unesco en a dressé la liste sur son site.

Ce 3 mai correspond aussi au 118e jour de la disparition de Florence Aubenas et Hussein Hanoun. Sans oublier les autres manquants : Guy-André Kieffer, Fred Nérac, les trois journalistes roumains et bien sûr Ingrid Betancourt.

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Une réflexion sur “3 mai. Journée mondiale de la liberté de la presse

  • » Claude : Faut-il en arri­ver à cette posi­tion « anti », en l’oc­cu­rence « anti-Betancourt », plu­tôt que d’af­fir­mer une posi­tion plus « pour » ou « en faveur de » ? Même si je com­prends bien le sens de votre « écoeu­re­ment » face à l’in­jus­tice qui frappe même les otages par caté­go­riés média­ti­sables. Le mes­sage d’a­vant le vôtre, de Pierre, va dans le même sens à pro­pos des vic­times héroïques pas­sées à la trappe d’une cer­taine actua­li­té mise en spec­tacle. Ça me dégoûte aussi.
    Il n’empêche, pour­quoi aller jus­qu’à repro­cher à Ingrid B. d’être là où elle se trouve, c’est-à-dire belle et bien pri­son­nière, et sur­tout otage, prise dans un mar­ché ignoble ? Elle n’est pas moins à plaindre, à sou­te­nir, à défendre que tout autre être humain vic­time des plus bar­bares. Ne la frap­pons pas de la double peine d’être bour­geoise – ce qui peut se dis­cu­ter, ou qui pour­rait se dis­cu­ter avec elle, si elle était libre de ses mou­ve­ments comme de ses paroles. Bref, gar­dons-nous d’un com­por­te­ment aus­si inqui­si­teur, sinon plus, que ceux que nous vou­lons dénoncer.

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