Référendum. En deçà et au delà des convictions
Oui ou non : la question n’est pas là. En tout cas avec ce qui peut nous préoccuper ici premièrement : la fonction et le métier d’informer. Et, par delà, la capacité à communiquer entre humains.
Qu’il s’agisse du pape, de l’Airbus ou du Traité européen, le journaliste se trouve toujours bel et bien face à la complexité multiforme du vaste monde. Il n’y parviendra pas à l’objectivité, certes, puisqu’il est humain ! Mais il doit y tendre, a fortiori s’il se veut journaliste d’information. Tendre à cette distance salutaire, à cette position «haute» qui permet le recul nécessaire sur l’événement, qui lui autorise le statut de médiateur, là précisément interposé entre faits et gens.
Ce même recul qui devrait aussi, rapport au référendum, garder les têtes froides et les mains toujours ouvertes à l’Autre, chaleureuses. Parce que c’est toi, parce que c’est moi. Enfin quoi !, le monde va continuer de tourner, en nous rappelant à l’essentiel de la vie : la préserver justement, en pleines et trop rares qualités humaines.
Alors on peut bien argumenter, rouspéter et continuer à se parler, sans mépris, sans agressivité prosélyte – même si c’est avec fougue ou passion. Se rappeler Nietzsche, pour qui « les convictions sont des ennemis de la vérité pires que les mensonges ». Ce qui peut aider tout un chacun, y compris s’il est journaliste. Se rappeler aussi Pascal et son élémentaire « Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà ».
En fait, les journalistes ne sont que la voix de leur maître.Mais le maître ne sait pas du tout où il va, et ça dérive.
Et par conséquant, le journaliste suit, en aboyant…
Il est trés triste de voir comment Le Monde TOMBE, parce que son directeur n´est
même pas capable de comprendre ce qu´avait voulu De Gaulle (et une trés bonne partie de la gauche), avec ce qui devrait être, un très bon journal.
Colombani ou Plenel devraient se barrer lècher les bottes du Washington Post.
Ils sont absolument HONTEUX.