Pétition en faveur du cinéaste iranien Jafar Panahi
En réaction à la condamnation à la prison du cinéaste iranien Jafar Panahi, un collectif s'est constitué autour de professionnels du cinéma et de la culture afin d'organiser protestation et solidarité. Une pétition peut être signée en ligne par tous ceux qui se sentent concernés par cette nouvelle atteinte portée aux droits de l'homme par le régime iranien.
"Nous apprenons avec colère et inquiétude le jugement du Tribunal de la République Islamique à Téhéran, condamnant très lourdement le cinéaste iranien Jafar Panahi. La sentence : six ans de prison ferme, vingt ans d'interdiction d'écrire et de réaliser des films, de donner des interviews aux médias, de quitter le territoire et d'entrer en relation avec des organisations culturelles étrangères.
"Un autre cinéaste, Mohammad Rassoulov, a également été condamné à six ans de prison. Jafar Panahi et Mohammad Rassoulov vont rejoindre les nombreux prisonniers qui croupissent en prison en Iran, dans un état de détresse totale. Certains font la grève de la faim, d'autres sont gravement malades.
"Que reproche le pouvoir iranien à Jafar Panahi ? D'avoir conspiré contre son pays et mené une campagne hostile au régime iranien. La vérité est que Jafar Panahi est innocent et que son seul crime est de vouloir continuer d'exercer librement son métier de cinéaste en Iran. Depuis plusieurs mois le pouvoir iranien a mis en place contre lui une véritable machine de guerre visant à le détruire, à l'enfermer en le contraignant à se taire.
"Jafar Panahi est cinéaste et ses films ont été montrés dans le monde entier. Invité par les plus grands festivals de cinéma (Cannes, Venise, Berlin), il est aujourd'hui empêché de poursuivre son œuvre de cinéaste. La lourde condamnation qui le frappe le prive de liberté, l'empêche physiquement et moralement d'exercer son travail de cinéaste. Il doit désormais se taire, s'interdire tout contact avec ses collègues cinéastes en Iran et dans le monde entier.
"A travers cette condamnation qui frappe Jafar Panahi, c'est tout le cinéma iranien qui est manifestement visé.
"Cette condamnation nous révolte et nous scandalise. Aussi, appelons-nous cinéastes, acteurs et actrices, scénaristes et producteurs, tous les professionnels du cinéma ainsi que tous les hommes et femmes épris de liberté et pour qui les droits de l'homme sont une chose fondamentale, à se joindre à nous pour exiger la levée de cette condamnation."
Rejoignez l'appel aux côtés de : le Festival de Cannes, la SACD, la Cinémathèque française, l'ARP, la Cinémathèque suisse, le Festival international du film de Locarno, le Forum des images, Positif, la SRF, lesCahiers du cinéma, Citéphilo (Lille), France culture, la Mostra Internazionale d'Arte Cinematogafica di Venezia, Culturesfrance, la Quinzaine des Réalisateurs, Sarajevo Film Festival, Cinéma Gindou, Centre Audiovisuel Simone de Beauvoir, Centre Culturel Pouya.
Intégrisme, monothéisme.….
Liberté à Jafar Panahi!!!!!
Condamnation aussi scandaleuse que celle des Baha’is
Autant expliquer : « Le bahaïsme aussi connu sous le nom de religion bahá’íe (prononcer baˈhaːʔiː), béhaïsme ou de foi bahá’ie est une religion monothéiste indépendante dont le but est d’unir l’humanité dans sa diversité. Il a été fondé par le Persan Mirzâ Husayn “Alî (1817 – 1892) en 1863[1]. Ce nom est dérivé du surnom donné à son fondateur : Bahá’u’lláh (en arabe, « Gloire de Dieu » ou « splendeur de Dieu »). Les bahá’is sont les disciples de Baha’u’llah. Ils s’organisent autour de plus de 100 000 centres (répertoriés par le centre mondial de Haïfa) à travers le monde, et leurs écrits sont publiés en plus de 800 langues. En 2007, cette religion comptait environ 7 millions de membres appartenant à plus de 2100 groupes ethniques, répartis dans plus de 189 pays[2]. Son centre spirituel (lieu de pèlerinage) et administratif est situé à Haïfa et Acre, en Israël. » [Wikipedia]
Contre toute censure, en particulier celles concernant l’expression artistique,qui avec celle des journalistes sont les seules a faire émerger la réalité dans les pays sous dictature.
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