Réchauffement climatique. « C’est foutu ? Non, mais… ça sera très difficile »
Certes, une tempête ce n'est pas la mer à boire… Ah ? Mais les voilà qui se succèdent en rafales,les tempêtes, érodent les côtes comme jamais, menacent les habitations. Tandis qu'il pleut des cordes à peu près partout en Europe, voire dans le monde (sauf dans les zones désertiques, bien sûr), que les rivières débordent, les routes et les ponts s'effondrent. Certes, certes : ne pas confondre mauvaise météo et climat déréglé. M'enfin, depuis qu'on nous canule sur l'air de Tout va très bien madame la marquise, il se pourrait bien qu'on se rapproche du début de la fin.
Considérer cette information toute "fraîche": "L'année 2013 se place au sixième rang des années les plus chaudes observées depuis le milieu du XIXe siècle, ex aequo avec 2007. Le bilan climatique préliminaire de l'année écoulée, rendu public mercredi 5 février par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), précise en outre que la température moyenne à la surface de la Terre a été de 0,5°C supérieure à la normale météorologique calculée sur la période 1961-1990." [LE MONDE |
Et les Bretons de déprimer encore plus sous le coup des lames géantes ou des inondations, comme à Morlaix, dont la mairesse finit par déplorer publiquement les effets d'une agriculture ravageuse des haies et talus. Plus rien ne retient l'eau de pluie qui se déverse dans la ville comme dans un entonnoir. Serait-il donc possible que l'activité humaine fût cause de tant de dérèglements et dégâts ?! La sagesse finirait-elle par poindre après tant de dénégations ou de contre-affirmations forcenées ?
L'humain et sa tendance à courir au devant des catastrophes – "Nous étions au bord d'un gouffre, nous avons fait un grand pas en avant"...(Félix Houphouët-Boigny). Puis, s'il en réchappe c'est aussitôt pour oublier la leçon. Ainsi claudique l'humanité.
Voyons ce qu'en dit, dans sa docte prudence, un de nos spécialistes du climat.
Pour Jean Jouzel, le réchauffement climatique... par FranceInfo
Toujours pareil.… Frileux les climatologues ! Lors d’un réchauffement c’est un comble !
Sacré Houphouet. Il ne savait pas si bien dire. La vieille sagesse africaine, peut-être…! Ça me rappelle les dessins animés avec le personnage qui fait plusieurs pas en avant dans le vide et qui tombe quand il se prend à regarder en bas. D’ici là, pourvout que ça doure, comme disait Laêtitia, la mère de Napoléon pressentant que l’Empire se terminerait un jour ainsi que tous les avantages qui en découlaient.
Jouzel, on l’aime bien, il a claqué son bec au grotesque Allègre, qui prétendait que l’activité humaine n’était pour (presque) rien dans le bouleversement climatique. en bon scientifique, Jouzel (et derrière lui 2000 savants du monde entier) décrit ce qu’il voit, et pronostique ce qu’on verra si ça continue (+ 3, + 4°en 2050 selon les scenarios). Il s’agit évidemment des effets d’une croissance sans limite. Mais pas question de s’interroger sur les causes, et les éventuelles alternatives. Il déclare sur France Info (15/01/2014): « Je pense que l’on peut faire la transition énergétique sans décroissance, c’est possible techniquement ». Résumons : mes courbes montrent l’impact de l’activité industrielle croissant depuis 1750. Mais pour les inverser, ne parlons pas de croissance. Faut-il que la religion du Progrès ‑et de sa technoscience- soit enracinée !
Bien sûr, tout à fait d’accord ! Il y a du technolâtre derrière cette crainte d’annoncer la frugalité comme progrès humain, tandis que trois quarts de l’humanité la vivraient comme un éden. Surproduction, surconsommation, surpopulation vont sur un même bateau. Vers un naufrage inéluctable – avec ou sans point d’interrogation, autre débat.
Un moment d’optimisme !
Allez, tout le monde se mobilise et prend garde à la consommation d’énergie…
Le climat change et les alertes deviennent de plus en plus visibles
Il est plus que temps de prendre des mesures efficaces plutôt que toutes ces singeries proposées par les politiques (droite, centre, gauche, tout ceci est dépassé depuis longtemps).
Il y a des scientifiques qui font de vraies propositions mais celles-ci ne vont pas dans la direction cannibale des financiers. Certains, d’incommensurables imbéciles, perdraient beaucoup de privilèges si ces mesures étaient appliquées…
Le Déluge 2.0 qui démarre pose concrètement le problème des moyens que les Lucides mettent en oeuvre pour survivre, car survivre reste encore la saine expression de l’instinct de conservation (que n’ont plus la masse des jobastres qui ne veulent que de la croissance, de la conso, des jeux du stade et du Lexomil). N’ayant pas un bateau aussi grand que l’arche de Noé, je ne pourrai embarquer que mes 4 chats et quelques plantes, en sus de ma Chérie, bien sûr. Et quelques tonnes de conserves et de croquettes.
Ma position est aussi très pessimiste sur le plan de l’écologie planétaire. On pourra préserver des zones, peut-être, des bulles de survivance privilégiée, mais pour un temps limité. Je m’attache à une position éthique, celle d’être en accord avec soi : éviter toute pollution autant que possible, bannir le gaspillage, réduire la consommation, notamment de viande ; voyager modérément et « intelligemment »„ de manière la plus économe et écologique possible : sculpter la paix en moi et autour de moi ; j’aurai pris ma part en limitant les effets néfastes de ma présence (involontaire) sur terre.