Référendum. Le cœur des médiateurs doit balancer entre ni oui ni non
Plus que jamais, quand une opinion est aussi partagée qu’aujourd’hui, les médiateurs des médias dégustent. Parce que cette coupure se situe grosso-modo autour de 50/50 [en fait, si c’était 56/44 ça ferait 9 points d’écart, mais ne chipotons pas, puisque là n’est pas la question…], le médiateur se retrouve exactement « entre les deux », ce qui, après tout est bien normal quand on se veut au milieu. Bref, prenons deux cas « emblématiques ». Celui de Robert Solé, au Monde, et celui de Jean-Claude Allanic à France 2.
Emblématiques en raison de la position des deux médias, l’un comme « journal de référence » – «autoréférencé» diront d’aucuns –, l’autre en tant que grande chaîne du service public de la télévision. Dans son dernier magazine, L’Hebdo du médiateur, Allanic est revenu sur le lapsus de Benoît Duquesne à propos des « mauvais sondages » [Voir notre article] pour le mettre sur le compte de la maladresse pas méchante – ce qui ne mange pas de pain.
Donc, ce qui revient encore et toujours au premier plan, c’est la question de l’équité journalistique. En fait, parce que ladite équité ne se mesure pas au pied à coulisse, elle demande aux rédactions et aux journalistes une attention permanente. Certes, mais encore… Revenons au Monde qui, en passant, se voit gratifié de deux belles Pantoufles d'or.
(aprés tout gaffe les médias, mais aussi et surtout gaffe les lecteurs citoyens)