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A Brest, flics et photographes « de presse »

Deux policiers se faisant passer pour des photographes de presse ont été pris la main dans le sac, vendredi soir à Brest, sur la pelouse du stade Francis-Le Blé.

C’est un photographe d’Ouest-France qui a levé le lièvre des deux faux journalistes portant, l’un une chasuble " presse ", l’autre " photo ". Quand il s’enquiert de leur identité, les deux " photographes ", équipés d’un caméscope et d’un appareil photo, ne font pas mystère de leur appartenance à la police : l’un appartient même au service de l’Identité judiciaire du commissariat central de Brest.

Tous deux sont là pour la « bonne cause » : filmer les supporters les plus agités. Cette rencontre entre Brest et Lorient était classée à risque après la cuisante défaite de Brest au match aller.

« Si des journalistes, conclut Yannick Guérin, le journaliste de Ouest-France, endossaient un brassard police pour pénétrer, par exemple, sur les lieux d’un crime, ils encourraient des poursuites pénales. La méthode utilisée est dangereuse. Demain, des supporters excités peuvent s’en prendre à des photographes de presse au prétexte qu’ils pourraient être des policiers. »

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Une réflexion sur “A Brest, flics et photographes « de presse »

  • Et aprés ? Qui ose­rait dans ce pays condam­ner la police ?
    Mais n’im­porte quel juge sait condam­ner un journaliste.
    C’est un faux problème…
    Le bras­sard est offi­ciel­le­ment une marque pour la police, pas pour le public.
    C’est une marque qui per­met à la police de “offi­ciel­le­ment ” pro­té­ger les jour­na­listes sur le terrain.
    Alors les petits pho­to­graphes “pigistes” n’ont pas ce bras­sard. Aucune loi ne défi­ni cet embléme comme une carte de presse, dans ce pays tout doit être légal. Ce bras­sard n’a aucune léga­li­té. C’est seule­ment un ser­vice ren­du par la police pour mieux pro­té­ger les “jour­na­liste” lors de mani­fes­ta­tions publiques.
    Ce bras­sard ne donne aucun droit.
    N’importe qui peut por­ter ce bras­sard, même un policier.
    C’est triste mais les syn­di­cats à part gueu­ler pour jus­ti­fier leur man­dat ne peuvent rien faire.

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