Le fragile portrait du joueur de l’ego

 

 «Si les Français devaient ne pas me faire confiance, est-ce que je devrais continuer dans la vie politique, la réponse est non.» Et le président sortant, maire de Neuilly à 28 ans, d’ajouter : « Ces carrières qui n’en finissent pas, cela aboutit à des jeunes qui ne peuvent pas monter. Si tel n’est pas votre choix, je m’inclinerai et j’aurai fait une très belle vie politique. »

© Portrait signé Alain Le Quernec, graphiste à Quimper http://alainlequernec.fr

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4 réflexions sur “Le fragile portrait du joueur de l’ego

  • 9 mars 2012 à 17 h 54 min
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    C’est génial le portrait! Je m’en vais imprimer ça sur mes fesses de bouc.
    “j’aurai fait une très belle vie politique”, c’est également génial: il fait à peu près l’unanimité à gauche comme à droite (quoi qu’ils en disent) et va partir, comme un patron du cac s’envole, après avoir naufragé son entreprise, mollement bercé par un parachute en or.
    Je vais vomir et je reviens…

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    • 12 octobre 2017 à 16 h 23 min
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      Mais oui c clair ^^

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  • 12 mars 2012 à 19 h 06 min
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    Nicolas Sarkozy doit rester comme un exemple.
    L’exemple d’une ambition réussie.
    Depuis son entrée en politique, cet homme voulait devenir président de la République.
    Il a réussi ce rêve avec le concours d’un parti politique, de réseaux efficaces et de médias en collusion, souvenez vous de 2005-2006-2007, où ce nom fut prononcé des milliers de fois.

    Cet homme rappelle Bernard Tapie, hableur, tribun, culotté en diable, mais baudruche. Rien derrière, pas de culture, pas d’érudition, de la parole, c’est tout.
    En fait peu de chose, image de la société dans laquelle nous vivons: vide et fric magnifié, insuffisant

    A méditer.

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    • 13 mars 2012 à 16 h 20 min
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      Votre remarque est très juste. J’étais exaspéré à l’époque de constater que le contenu des interventions importait peu, seul le nombre de fois que le supporter parvenait à dire “N.S.” était important, jusqu’à la caricature. Et pourtant, ça a fonctionné… Je me suis mis, à la suite de cela, à douter du bien fondé de la démocratie! Plus la ficelle est grosse…

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