À Samuel Paty : « Il vient toujours une heure dans l’histoire où celui qui ose dire que deux et deux font quatre est puni de mort. L’instituteur le sait bien ». Albert Camus, La Peste
© Ch.- M. Schulz (cliquer pour agrandir)
Le plus grand dérèglement de l’esprit, c’est de croire les choses parce qu’on veut qu’elles soient, et non parce qu’on a vu qu’elles sont en effet.
Bossuet
La réalité vraie n’est jamais la plus manifeste.
Claude Lévi-Strauss
Tout ce qui était directement vécu s’est éloigné dans une représentation.
Guy Debord
L’argument fondamental pour la liberté d’expression est le caractère douteux de toutes nos croyances.
Bertrand Russel
Le vrai miroir de nos discours est le cours de nos vies.
Montaigne – Essais, I, 26
La sagesse a ses excez, et n’a pas moins besoing de moderation que la folie.
Montaigne – Essais, III, 5
La vérité est un miroir tombé de la main de Dieu et qui s’est brisé. Chacun en ramasse un fragment et dit que toute la vérité s’y trouve.
Djalāl ad-Dīn Rūmī (1207 – 1273)
Il m’est odieux de suivre autant que de guider.
Nietzsche, Le Gai Savoir.
Il faudrait comprendre que les choses sont sans espoir et être pourtant décidé à les changer.
F. Scott Fitzgerald, Gatsby le magnifique, 1925
Il n’y a pas assez d’amour et de bonté dans le monde pour qu’il soit permis d’en prodiguer à des êtres imaginaires.
F. Nietzsche, Humain, trop humain, 1878
Vis comme si tu devais mourir demain. Apprends comme si tu devais vivre toujours.
Gandhi
Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges.
F. Nietzsche, Humain, trop humain, 1878
Sans savoir pourquoi j’aime ce monde où nous sommes venus pour mourir.
Natsume Soseki, Oreiller d’herbes
Que sais-je ? La devise de Montaigne
In girum imus nocte et consumimur igni.
Nous tournons en rond dans la nuit, consumés par le feu. Étrange, fascinant et profond palindrome.
Philippe Casal, 2004 Centre national des arts plastiques – Mucem, Marseille
Pas le temps !…
Pour commenter, procéder comme pour tout article…
26/9/18 – Croissance : ralentir ! – Ne pas confondre récession subie, dont les plus pauvres seront les victimes, et décroissance solidaire, projet politique volontariste.
Ben oui ! Ça va mieux en le disant !
13/10/18 – Deux femelles se sont reproduites… – Quand la montagne accouchait d’une souris, tu n’as rien dit. Mais que deux femmes s’y mettent (un jour), le retour du refoulé te révèle machiste, c’est pas joli jolie mon Gérard.( En écriture inclusive = joli.e, mais on perd la répétition)
13/10/18 – Deux femelles se sont reproduites…L’humour est enfant de bohème – nous sauvera-t-il du pire ?-)
Commentaire reçu hier de Gérard Bérilley, avant cette nouvelle procédure, donc ajouté par mes soins (gp) :
Une fois de plus je regrette qu’il n’y ait pas une place, une plage spécifique pour des commentaires, des rajouts, des réponses, etc., pour Le P’tit coin !
En réponse aux questions posées par le dernier P’tit coin intitulé “Hallucinant” voici ce que je dirais :
Le système politico-économique actuel se satisfait très bien de tous ces trafics de drogue : comme il est dit cela “fait vivre entre 250 000 et 300 000 personnes”. Si ce système était cassé par la fin de la prohibition des drogues (et c’est le seul moyen de mettre fin aux trafics) il faudrait donc assurer des revenus à ces 250 000 à 300 000 personnes, soit par un retour à l’emploi (totalement utopique vu déjà le nombre actuel de chômeurs et le développement inexorable du remplacement des êtres humains par des machines), soit par l’attribution d’un revenu de base universel inconditionnel à partir de la majorité légale, soit 18 ans. Le système actuel a besoin du trafic, et prétendre qu’il lutte contre ce trafic est une pure hypocrisie, un foutage de gueule. La question est celle-ci : quelle société voulons-nous ? Une société de mise en tutelle des majeurs, des citoyens donc, avec un Etat qui prétend savoir et imposer ce qui est bon pour untel ou untel, donc quel type de drogue est autorisé ou pas, une société qui préfère le trafic à un revenu de base pour tous, étant entendu ici que le Revenu de base n’est pas une finalité mais un moyen pour permettre une certaine égalité et la démocratie. Que choisirons-nous, c’est la question à laquelle chacun a et aura à répondre pour et dans l’avenir.
13/9/18 – Marseille, noyau salafiste
Un noyau dur de 2 à 3 % de salafistes, et parmi eux – ou en périphérie – quelques bras cassés qui passent à l’acte au milieu de la racaille ordinaire : mais l’arbre cache la forêt, car à côté de cette fraction active l’immense masse musulmane cautionne passivement par sa mutité le désir de conquête. Une minorité activiste, une majorité attentiste. A différer encore la nécessité d’une lucidité exigeante, dont fait partie la relégation des fichés S sur l’archipel des Crozet, on rend de plus en plus probable un populisme à la Orban à l’Elysée, à moins que l’implosion d’une civilisation qui ne l’est plus soit souhaitable. Faut-il redire que la dénonciation de cette monstruosité qu’est l’islam doit toujours s’accompagner de celle de cette monstruosité pire qu’est le capitalisme (et se différencier ainsi du discours de la droite extrême qui cautionne, elle, la compétition, le profit, le pouvoir, l’exploitation de tous par quelques-uns, la destruction du vivant sur Terre) ?
13/9/18 – Marseille, noyau salafiste. Les démographes et autres statisticiens, qui vivent dans leurs chiffres et voient la réalité sur leurs tableurs, annoncent des « moyennes », ce qui ne veut pas dire grand chose. C’est la fourchette haute qui parle et qui donne le « ressenti ». quand vous vivez dans un « quartier difficile », c’est pas 3% de population immigrée, non intégrée, n’ayant ni les moyens ni l’envie de le devenir, c’est 80, 90 % ! Tous ces beaux parleurs ne vivent pas dans ces réalités là, ils ne le voudraient pas, ne le pourraient pas non plus !!!
16/9/18 – À propos de « pognon de dingue »… La fascination des hommes pour l’or a été longtemps liée à sa rareté. Maintenant qu’on le récolte à la tonne, c’est une matière spéculative, pour faire du fric, même sous forme de bijoux !
17/9/18 – Plantu… au point Godwin. Oui, Plantu et le Monde ou l’Express, ils sont vraiment faits pour aller ensemble, dans la molasserie consensuelle. Bof.
Nul doute que Zemmour :
Dupont de Zemmour peut-être ? (Pour faire un calembour un peu bêbête.)
Isaac Zemmour, qu’il se serait appelé et sa vie, en effet, aurait été changée. Il n’aurait pas été forcément moins con… Nommer et prénommer, ce n’est pas rien ni sans conséquences. Les Kévin et Paméla n’auront pas la même trajectoire sociale qu’Eric et Sophie. Oui, on devrait rechoisir au moins son prénom, tout comme on devrait pouvoir effacer un tatouage.
Tout ça c’est de la « bulle » autour du prénom demain ça se sera le « nom de famille » qui sautera pour faire plaisir aux « propagandistes nationalistes « non souchiens » de la pire espèce comme ce « gaullum » de Zemour !Faut que l’état sache de quel bord ‚il est !Le « racisme » est un délit punissable par la loi et, les « discriminations » à l’embauche ‚aux logements alors, ne faites pas comme si on savait pas « pourquoi » on a concentré des « populations entre eux » dans les banlieues devenues « ghettos » abandonnées de la république .… à la TV publique ‚on parle que de « violences » et, de « drogues » et, évidemment ça n’aide pas à l’embauche …Mais, ça aide surement les vendeurs en système « ultra-sécuritaires » …
Leur but c’est de provoquer les affrontements, avec la police mais aussi avec la population. C’est la stratégie globale de Daech dont ils sont pour la plupart des émules (et aussi des mules chargées de drogue). Effarant !
Le grand Pétillon parti, Plantu toujours vert, pauvre de nous !
Prendre de l’âge c’est voir partir ceux qu’on aime. Charles merci, merci et encore merci. Nous chantonnerons tes chansons longtemps encore et le plus longtemps possible la main dans la main
Je ne crois pas que le petit Charles eût chanté son prédécesseur Trénet, mais c’est de circonstance : https://www.youtube.com/watch?v=6cDnV5c7Y3s
5/10/18 – L’infox : il y a quelque temps, un précurseur de l’infox, l’extrablatt, semait la zizanie comme arme d’agit prop avec des effets parfois passablement redoutables ; les situs avaient un goût prononcé pour ce faux vrai, qui obligeait les instances visées à des justifications + ou – pitoyables ; c’était l’idée d’un canular aux apparences crédibles qui force à réagir et à réfléchir. Il y a par ailleurs ces articles scientifiques bidons qui leurrent les meilleures revues à comité de lecture composé de vieilles barbes : de quoi relativiser l’objectivité scientifique et la validité des Nobel. Est-ce que la prochaine loi contre les « fausses nouvelles » vise cette arme de coing (une fausse pomme) ? Cela confirmerait son efficacité… Par ailleurs, l’apprentissage des moyens de dépistage et de parade des tentatives d’hameçonnage constitue, entre autres, un entraînement à sa propre désintoxication du conditionnement des vraies nouvelles que nous distillent les médias aux ordres.
Tu me rappelles les dézinguages de Bricmont et Sokal qui s’étaient payés la brochette » Lacan, Kristeva, Latour, Deleuze, Baudrillard, Guattari et leurs » Impostures intellectuelles ». J’ai retrouvé ça dans Wki : …« Par exemple, Lacan écrit que la structure du névrosé est exactement le tore, Kristeva que le langage poétique relève de la puissance du continu et Baudrillard que les guerres modernes se déroulent dans un espace non-euclidien ». Une autre affaire du mmême genre est d’actualité aux États-Unis où des chercheurs ont réussi à faire publier des études bidon dans des revues dites à comité de lecture…
Excellent, le tore non-euclidien…
Attention : le tore tue ! Bon d’accord, je sors
« Tore »… ?∞¿ ça demande des éclaircissements…
Lacan se piquait de mathématiques et de topologie (pour rendre la psychanalyse scientifique ?). Exemple avec le fameux anneau de Möbius, surface fermée formée d’un ruban à une seule face. Un tore est un solide géométrique représentant un tube courbé refermé sur lui-même (ben comme une chambre à air, nigaud). Nous voilà bien avancés !
Avertissement à la gauche française du 7/10/18.
Très bon P’tit coin qui devrait faire réfléchir ! Il se fait que j’ai écouté aussi ce très intéressant entretien sur France Inter et pensé aussitôt à C’est pour dire !
Je crois qu’un mouvement, un parti, en arrive à cela quand il est en déliquescence idéologique, alors il oublie, il a oublié, ses fondements et se perd dans des détails en s’adressant à chaque particularisme. Il en est en France d’une certaine gauche qui fut de gouvernement comme on dit, oubliant son fondement historique populaire pour se mettre à prôner des réformes « sociétales », incapable et ne voulant plus s’attaquer aux fondements de l’inégalité sociale dont pour une part elle est bénéficiaire.
Il est arrivé la même chose avec le mouvement écologique comme parti : renonçant au mot même de « Nature », lui préférant le mot « Environnement », ce mouvement s’est tourné vers des revendications gauchistes et de pouvoir, oubliant le pourquoi de son origine. Je connais plusieurs personnes de mon entourage qui, après tout un cheminement laborieux, de remise en question, sont arrivés à reconnaître la valeur de l’écologie, mais qui n’ont rien compris, et ont ensuite bien gardé leur distance avec ce mouvement quand il est apparu que le combat premier des écologistes (patentés) était à un moment donné le mariage pour tous, voire la PMA, etc. Quels rapports avec l’écologie ?, l’on est pour le moins en droit de se poser la question.
Gaston Leval en son temps avait fait le même constat avec ce que l’on a coutume d’appeler l’anarchisme. Partant d’une idée forte, la revendication de l’égalité sociale dans la liberté – le socialisme anti-autoritaire de la Première Internationale, incarné et théorisé par Michel Bakounine, la Fédération jurassienne, la section espagnole de cette Internationale, etc. – ce mouvement en est arrivé en quelques dizaines d’années (sauf en Espagne) à prôner tous les particularismes possibles, en fait l’arbitraire de chacun, oubliant pourquoi il était né.
Quand un mouvement en arrive à cela, c’est le signe qu’il est en déclin, qu’il n’est plus en rapport avec les besoins nécessaires de la majorité de la population, bref qu’il devient l’idéologie d’une élite (ou d’une qui se croit élite) coupée des masses laborieuses, souffrantes, masses qui se tournent alors vers les premiers « populismes » venus. La dite élite autoproclamée ayant alors un discours moralisateur sur ces mêmes masses. C’est ce à quoi l’on assiste depuis un bon bout de temps en France. La gauche ferait bien de se remettre en cause au lieu de n’avoir que des invectives de curés.
7/10/18 – Averto à la gauche fr. – La gauche – et une bonne partie de la population largement pacifiste (bougies, fleurs, peluches, marches blanches) – est envoûtée par le syndrome de Munich, s’écraser en espérant que le dingue se calmera, alors que l’expérience montre que ça ne fait que l’exciter davantage. Elle fuit l’angoisse d’une imminente fin du Monde – sinon, de la civilisation – dans le déni de celle-ci. Et si la gauche ne fait ici que le mariage pour tous et là-bas la défense d’une poignée d’originaux, c’est qu’elle ne peut pas faire autre chose, le monstre capitaliste ne lui laisse aucune autre initiative dans sa dynamique automatisée (cela dit, la droite a‑t-elle davantage de latitude ?). Alors, ne vaudrait-il pas mieux une apocalypse limitée aujourd’hui plutôt qu’une autre puissance 10 plus tard, puisque tout suit la loi exponentielle du temps ?
13/10/18 – Deux femelles se sont reproduites…De toute façon, j’ai toujours été contre les semences Monsanto, qu’elles soient végétales ou humaines !
13/11/18 – « Gilets jaunes » : Castaner voit rouge. Nous sommes entrés depuis quelque temps déjà dans « 1984 » et “Le Meilleur des Mondes » tout à la fois, et dans beaucoup de choses dont la Science Fiction nous mettait en garde. Ce que nous craignions en notre jeunesse contestataire est maintenant défendu, voulu, prôné, et applaudi par les « progressistes »…
Face à cet attentat (j’assume le mot) contre les fondements du Monde, de la continuation de la Vie par la polarité sexuée dans les espèces animales dites supérieures, j’en reviens toujours à mon Bakounine qui nous avertissait il y a plus d’un siècle et demi contre le pouvoir des savants (ceci n’est qu’un petit extrait de sa critique qui est la première en Occident contre la « science » comme pouvoir sur la Vie) :
« Toutefois, il ne faut pas trop s’y fier, et, si l’on peut être sûr à peu près qu’aucun savant n’osera traiter un homme comme il traite un lapin, il est à craindre toujours que le corps des savants, si on le laisse faire seulement, ne soumette les hommes vivants à des expériences scientifiques sans doute moins cruelles , mais qui n’en seraient pas moins désastreuses pour ses victimes humaines. Si les savants ne peuvent pas faire des expériences sur le corps des hommes individuels, ils ne demanderont pas mieux que d’en faire sur le corps social, et voilà ce qu’il faut absolument empêcher. » Michel Bakounine « L’Empire knouto-germanique et la Révolution sociale » 1971 – 1972.
Expériences sur le corps social et sur le corps individuel, c’est déjà fait, et cela s’accélère de jour en jour.
Mon commentaire concerne « Deux femelles se sont reproduites entre elles, sans mâle », évidemment.
Encore qu’il faudrait dire qu’elles ne se sont pas reproduites entre elles, on les a fait se reproduire entre elles ! Ce n’était pas leur choix . « On » : la technoscience, les labos, les apprentis sorciers… Comme s’il n’y avait que cela à faire pour l’avenir du monde, pour le bonheur du monde.
7/11/18 – Marseille. Gaudin en « arrêté de péril » Mais notre bon petit père Macron prévoit tout, pour éviter l’incendie , il donne un chèque de vingt euros aux plus pauvres , ils pourront ainsi s’acheter un bon poulet fermier un dimanche par mois.
De quoi mettre de la cendre sur un feu qui couve.
Et pendant ce temps au Yemen….
19/11/18 – Les goinfres insatiables – Ben oui mais le thon rouge est hors de prix au japon.….
21/11/18 – « Les gilets Ghosn ». Oui le jeu de mots porte. Macron doit quand même serrer les fesses, les autres avec ! Ghosn aussi, surtout qu’il est cuit sur le plan de la superbe, la notoriété, les jets privés, les comptes planqués, etc, mais on ne va tout de même pas le plaindre. S’il était japonais il devrait se faire hara-kiri.
25/11/18 – Le joint du Black Friday. Ce qui est insupportable dans toute cette affaire c’est ce fait inadmissible que même dans une démocratie, ou ce qui se prétend telle, l’Etat considère les citoyens comme des mineurs qu’il faut tenir en tutelle. Qu’une protection de l’enfance ait lieu, que les mineurs en âge soient protégés envers toutes les drogues, cela est pour moi pleinement justifié. De même l’interdiction d’utilisation de drogues lors de comportements ou d’actions qui pourraient nuire à autrui (conduire bourré par exemple). Mais que l’Etat choisisse les drogues que ses membres majeurs utilisent hors de toutes possibilités de nuisance à autrui, c’est inadmissible. Ainsi, pour un comme moi dont la drogue est l’alcool, le vin, l’on m’encourage même à l’utiliser (Foires aux Vins, Saint-Vincent, dégustations diverses dans les caves de vignerons, étalages dans toutes les épiceries et hypermarchés de France, etc., etc.), alors qu’un autre qui préfère et a choisi une ou des autres drogues se voit pénalisé, verbalisé, passé en justice, alors qu’il est tout autant citoyen que moi, ni plus mais ni moins non plus. Et pourtant… Cela est totalement révoltant. Il faut que les citoyens aient une bien piètre opinion d’eux-mêmes pour accepter un tel état de fait, et qu’ils soient bien pervers pour vouloir l’imposer aux autres. Ce n’est ni à moi ni à l’Etat de déterminer ce qui est bon et qui convient à autrui.
Les chiffres varient, la monnaie n’est pas la même, mais les exactions procèdent de la même fourberie, à Paris, Washington, Buenos Aires, Ottawa, ou Québec. Vestes jaunes, carrés rouges, foulards blancs : des placébos sur des cancers chroniques de la politique.
L’épiphanie du 4 décembre. Très subtil P’tit coin !
Siège de l’Etat, ou état de siège ?
Très bon résumé de la situation. Pour ma part je crains le pire.
Ce weekend, « notre » président est resté Reclus à L’Elysée, à étudier la géopolitique de la France peut-être ?
Plus sérieusement, et bien plus admirativement, aujourd’hui, dimanche 9 décembre 2018, Kirk Douglas a 102 ans ! Bon anniversaire à lui, lui qui fut Spartacus, et le Colonel Dax dans Les Sentiers de la gloire.
Fin de l’ISF ? C’est finaud et c’est bien vu. Sauf que, pour ceux qui ne le sauraient pas, « riches » et « forts » ne sont pas du tout synonymes pour Nietzsche ! L’homme « fort » est l’homme créateur, celui qui affirme le Monde tel qu’il est (Montaigne par exemple), et le « faible » est l’homme du ressentiment, l’homme réactif qui n’existe qu’en opposition à ce qu’il n’est pas ou du moins à ce qu’il croit qu’il n’est pas, celui qui dénigre toutes les valeurs du Monde-tel-qu’il-est parce qu’il ne peut y accéder. En ce sens oui, « l’on a toujours à défendre les forts contre les faibles ». Cette magnifique parole condense la pensée de Nietzsche.
(15/12/18 – On en est donc à l’Acte V.) Ils résistent à l’enfumage, nos vaillants Jaunes ! Leur niveau de conscience explique celui de leur résistance. L’Etat reste l’Etat, d’abord une machine de coercition, ainsi qu’il se révèle bien, même en lâchant du lest apparent, aussi vite repris par le biais de tripotages sémantiques, fiscaux, financiers.
Toblerone – Un air de déjà-vu : les capitalistes sont tellement cupides qu’ils vendraient la corde pour se faire pendre ; cela dit, nos rayons de boucherie sont farcis de viande non étiquetée halal mais obtenue en mode halal, comme dirait L214…
Toblerone halal ? Aussi mauvais que l’autre sans doute.. Aucun intérêt pour les palais gourmands.
30/12/18 – Jeux de couleurs, jeux de vilains. Le Monde – Oui, effet renforcé encore avec le caractère gothique qui fait le « charme » du « Monde » et de ses prédécesseurs nazis (pas seulement, le gothique est d’usage bien plus ancien, évidemment).
Procès Barbarin. La phrase « qu’il guérisse (…) le cœur des victimes d’actes de pédophilie » est effarante mais oh combien révélatrice d’une psychologie de curé qui consiste à encore faire porter la faute sur la victime ! En effet, le « cœur des victimes d’actes de pédophilie » n’est pas malade, il demande justice et réparation ! C’EST LE CŒUR DES AUTEURS DE PÉDOPHILIE QUI EST MALADE, malade au sens nietzschéen, freudien, reichien, psychiatrique tout simplement. Là encore, le prêtre, dans toute sa suffisance et sa malhonnêteté millénaire, inverse les rôles. J’ai connu un homme qui disait à son fils : “Quand tu vois un curé, change de trottoir ». Combien il avait raison, ça c’est une parole de père.
Fragilité de la technique etc. Le bonheur, c’est le retour de C’est pour dire sur l’écran de mon ordinateur, et de tous les ordinateurs possibles.
Gérard, tu fais la comparaison, le lien, avec les « tagueurs, grapheurs et autres barbouilleurs de murs ». Depuis ma jeunesse j’ai toujours détesté ces pratiques : c’est toujours la haine de ceux qui n’ont rien contre ceux qui ont un petit quelque chose, le ressentiment en actes contre la beauté des choses. Je me rappelle une toute petite maison au bord d’une route et d’un chemin, une maison de gens pauvres avec un petit jardin. Le mur de cette maison était sans arrêt tagué, les propriétaires le nettoyaient et cela recommençait aussitôt. La lâcheté de ceux qui s’attaquent au tout venant, aux non-riches : le vrai courage consistant à s’attaquer aux puissants, à la richesse éhontée, mais là il y a moins de candidats. C’est la réalité problématique de ceux qui n’ont rien et qui détestent ceux qui ont même qu’un peu. C’est pourquoi je suis fondamentalement pour la petite propriété pour tous, comme Proudhon et Nietzsche l’étaient. Posséder quelque peu c’est déjà être responsable, responsable de tout ce qui est valeur véritable. Je crois fondamentalement qu’il n’y a pas l’avoir ou l’être comme les moralistes actuels ou autres psychologues en vogue nous le disent et essaient de nous en persuader : pour moi, comme pour tant d’autres au fond, pour être il faut avoir un peu, sans avoir aucun il n’y a pas d’être. Sans avoir aucun, c’est le détestable règne de la « communauté » dénoncé si vigoureusement et si justement par Proudhon. Sur ces réflexions philosophiques, je souhaite longue Vie à C’est pour dire !
Merci, cher Gérard ! Tes réflexions donnent à penser, elles stimulent : c’est ça le débat, le vrai. En l’occurence, tu nous parles de l’essentiel et de l’accessoire. Je pense aussi qu’on doit se délester du superflu pour apprécier le fondamental de ce « quelque peu » dont tu parles. On croise souvent ce thème de réflexion, depuis les Anciens jusqu’à nos livres et films. Et aussi un « p’tit coin » pour y abriter notre être profond. Longue vie à toi aussi !
30/1/19 – Après les gilets et les foulards, les chaussettes… chauffantes. Si ça fonctionne aussi pour les chaussettes à clous, Castagneur va pouvoir récompenser ses gentils flics par ces grands froids…
30/1/19 – Après les gilets et les foulards, les chaussettes… chauffantes. Jusqu’où va se loger l’infernal couple « techno-bizness » !
80/90 à l’h - Plus de 3 milliers de morts, certes, mais j’ai toujours trouvé regrettable que l’on ne mette pas plutôt l’accent sur les blessés graves, ceux qui resteront estropiés à jamais, tétraplégiques et dépressifs suicidaires. Et eux, ils se comptent au moins au double, pour ne rien dire des victimes collatérales, qui n’étaient pas dans l’accident, mais qui pleureront longtemps leurs chers disparus ou s’épuiseront dans des assistances soignantes particulièrement désespérantes. Cette occultation des (sur)vies martyrisées me fait penser aux Gueules Cassées de 14 – 18 qui étaient fermement invitées à se cacher pour ne pas faire peur aux petits enfants et autres dames émotives… Il faudrait tapisser les bords des routes avec des 3x4 voire des moulages montrant des amputés, des morts-vivants sous respirateur artificiel, etc. Et aux péages, à la place de la musique d’ambiance, diffuser les cris enregistrés des accidentés en cours de désincarcération, sans compter les aspersions de faux sang depuis les portiques que n’ont pas détruits les Bonnets Rouges.
Il faut mettre en parallèles les morts et blessés par attentats depuis 2015 et les morts et blessés de la route pendant la même période et comparer les moyens dépensés par l’Etat dans les deux cas. Par attentats : environ 260 morts et 1100 blessés, sur la route plus de 3000 morts chaque année, donc quasiment 10 000 pendant cette même période, et combien de blessés ! D’énormes moyens pour éviter les attentats (certains ont été utiles) et si peu de moyens contre les chauffards, la délinquance routière. Il y a plus de « chances » d’être tué par un chauffard que par un terroriste, nettement.
Je pense depuis longtemps que dans les cours de passage du permis de conduire il devrait y avoir plusieurs jours de stages OBLIGATOIRES dans les hôpitaux, services de rééducations, etc. où sont les rescapés estropiés de la route. Cela ferait réfléchir. Et aussi en finir avec ce culte capitaliste de la vitesse, et le remplacer par un « éloge de la lenteur ».
Nos sociétés, et surtout leurs idéologies, sont folles : au début des années 1970 il y avait en France environ 15 000 tués par la voiture chaque année (et combien de blessés ?!), en 1972 c’est même monté à plus de 16 000 morts dans l’année ! Pendant ce temps là, l’ennemi des biens pensants, des autorités et autres autorités médicales c’était les 200 morts par an à cause de l’usage de l’héroïne ! Certes 200 morts de trop, mais enfin ! Vous entrez dans n’importe quel cimetière de France, de la plus petite commune, et vous trouvez toujours une ou bien plutôt plusieurs tombes de jeunes hommes de 18, 19, 20, 21 ou 22 ans morts dans ces années 1970. Il ne faut pas chercher longtemps pour savoir de quoi ils sont morts.
Oui : aller à l’hopital de Garches, près de Paris, où l’on tente de réparer ce qui parfois est irréparable, surtout dan sles dégats physiques et psychologiques !
Oui, il faut dire et redire pour les dénoncer ces drames de la route aux conséquences aussi dévastatrices qu” incalculables.
[5/2/19 – Macron en dérive autoritaire.] Je viens de découvrir sur You Tube une vidéo de la plus haute importance concernant la tentative de perquisition chez Mediapart ayant eu lieu lundi 4 février 2019 pour savoir quelles sont leurs sources dans l’affaire Benalla. Selon moi, tout démocrate authentique, quelles que soient ses options philosophiques, sociales par ailleurs, se doit de regarder cette vidéo où Edwy Plenel et Fabrice Arfi expliquent et dénoncent le pourquoi de la chose. En voici le lien :
http://www.youtube.com/watch?v=gu-AOsrJWhs
Je crois pouvoir affirmer que le pouvoir de Macron est le plus autoritaire et le plus pervers de la 5ème République. Nous avons affaire là à un véritable danger pour la démocratie.
Je partage ce point de vue ! Voir aussi, en plus synthétique, cette vidéo qui permet aussi de comprendre les intrications du pouvoir avec cette petite frappe qui se croit toujours au centre de la macronie (et du monde !)
https://www.youtube.com/watch?v=6R9TFGL2fxk
Émission C à Vous – 31/01/2019
[5/2/19 – Macron en dérive autoritaire.] Il y a aussi sur ce sujet cette vidéo qui est vraiment super. Le commentateur est trop marrant et tout est bien expliqué ! Un régal.
http://www.youtube.com/watch?v=x2Kido2SkdQ
13/02/19 Juppé au Conseil constitutionnel. Un pognon de dingue !
Finkie injurié 16 fév. 2019, acte XIV GJ – Peut-on être à la fois antisioniste et philosémite ?
Oui, en bonne théorie, selon les sens précis qu’on donne aux mots, surtout à celui d’antisioniste. Si on le rapporte à l’attitude actuelle du gouvernement Netanyaouh sur la question palestinienne et la colonisation acharnée, on peut être « antisioniste ». Mais le sionisme est autre chose : l’idéologie reliée à l’établissement d’un territoire pour les juifs, y compris. Sur ce point, je ne saurais être antisioniste, surtout si c’est en accord avec les Palestiniens. Mais ce n’est pas la tendance actuelle ; il existe aujourd’hui un courant néosioniste qui souhaite virer d’Israel (dont les territoires occupés évidemment), Arabes et Palestiniens. Là, je ne suis pas d’accord. Ce mot est trop ambivalent à mon sens pour l’employer sans précautions.
17/2/19 – Jaune brun. « Barre-toi, sale sioniste de merde ! » Bonjour,
Je suis foncièrement contre tous les racismes, c’est à dire critiquer quelqu’un pour ce qu’il est car cela il n’y peut rien.
De même l’injure est une pratique que je désapprouve car elle n’apporte ni argument ni dialogue.
Par contre je pense que garder le droit de critiquer les gens pour ce qu’ils font est un des garants de la démocratie car cela ils en sont responsables.
Confondre le sionisme c’est à dire la politique du gouvernement d’Israël avec un racisme est un glissement de sens que je me refuse à faire. D’ailleurs de nombreux Israéliens critiquent eux-aussi cette politique. Je critique tout autant la politique de l’Arabie ou des Etats Unis sans pour autant être anti arabe ou anti américain.
Dire que quelqu’un est juif, musulman, athée ou catholique n’est pas une insulte, par contre le droit de critiquer une religion ou une philosophie est nécessaire même à cette philosophie pour s’améliorer.
Jamais une religion ou une conviction quelconque devrait s’inscrire dans la loi d’un pays, sinon cette loi défini des citoyens favorisés ou exclus suivant leurs convictions. Au lieu de leur permettre en de vivre ensemble cette loi définit de fait certains d’entre eux méprisé des la loi, voir hors la loi.
La laïcité est donc l’outil fondamental de toutes démocratie. Inversement, dès qu’une religion dicte sa loi, le pays sombre dans une forme de dictature.
Voilà mon point de vue.
17/2/19 – Jaune brun. « Barre-toi, sale sioniste de merde ! »,
L’antisionisme en faux-nez de l’antisémitisme à l’extrême gauche ne date pas d’hier. Mis entre parenthèses après les procès de Moscou dans l’ancienne Union soviétique pour cause de 2e Guerre mondiale, l’antisionisme resurgit dans les années 1950 dans le bloc de l’Est quand les démocraties populaires, aux prises avec les difficultés économiques retrouvèrent le bouc-émissaire traditionnel à travers le juif qu’on ne pouvait plus nommer explicitement, mais le « sioniste » qui renvoyait immanquablement au précédent. Ce furent ainsi le Complot des Blouse blanches (médecins) en Russie, et les « complots sionistes » en Pologne, Tchécoslovaquie (procès Slansky), qui permirent aux dirigeants d’évincer les juifs qui avaient participé à la résistance anti-nazie et avaient ensuite accédé à des responsabilités politiques. Concept bien utile qui continua de s’accrocher à la gauche et aux oublieux de l’histoire.
17/2/19 – Jaune brun. « Barre-toi, sale sioniste de merde ! » Alors Bebel a bon dos !!
L ANTISEMITISME ? Le socialisme des imbéciles ?
25/2/19 – Pédophilie ecclésiastique – S’il y a un rapport entre le contact avec les jeunes (enfants et adolescents ) et la pédophilie, son rapport avec le célibat est beaucoup moins évident, car on retrouve ce genre de maladie ou de déviance chez les enseignants, et chez ceux qui encadrent des jeunes en général, mais aussi dans des familles. A part psychologiser l’encadrement des jeunes comme cela est fait pour certains métiers comme les éducateurs spécialisés, je ne vois pas comment on peut protéger nos enfants. Il serait intéressant d’avoir des informations sur cette dernière profession pour savoir si les tests de recrutement à l’entrée des écoles diminuent ce genre de travers, plutôt que de penser que le mariage des prêtres ou la disparition des religions sera le remède à la pédophilie.
Merci pour cette intéressante réflexion qui sort de l’espace (trop) exigu du P’tit coin, justement conçu pour le débat, là aussi !… Mon idée, toutefois, est que le célibat des prêtres ne peut, il me semble, qu’aggraver les cas de pédophilie en proportion du nombre de refoulés sexuels dans l’Église catholique (conflit pulsions/interdits). Si je vois juste, on devrait pouvoir constater moins de cas chez les pasteurs et rabbins. Chez les imams c’est moins sûr tant les interdits sexuels sont nombreux dans l’islam. Chez les enseignants laïques, le taux devrait correspondre au taux général des « normalement névrosés », augmenté du fait de la plus grande proximité avec les jeunes
Plus fort que Sarko le Macron, rock star en bras de chemise (blanche) pas bling bling mais enivré de narcissisme, rejouant sa jeunesse sur les planches + grand oral de l’ENA. Craignos pour la démocratie
On devait esperer dans les milieux autorisés de la Mouradia , parier pour une election qu on pourrait même qualifier « comme dans un fauteuil », peut etre en changeant les pneus ‚pour des neufs importés,pour éviter une sortie de piste !
Mektoub et bouche cousue !
Le Peuple , lui , merite mieux !
Cacatov – Cette recette entrera sûrement dans les anales de la scatologie
Dix jours sans P’tit coin. Non, non, non, pas de protestation, des inquiétudes… dissipées ! Un autre P’tit coin peut-être : EPR de Flamanville : un pognon de dingue !
Ainsi, « il y en a qui suivent… » Merci Gérard ! Oui, l’EPR est bien dans ma lunette… J’y cours.
EPR de Flamanville – L’autre bombe à retardement, on la recevra en pleine poire sur nos factures !
Julien Assange – Syndrome de Cassandre : à annoncer les mauvaises nouvelles, vous aller vous attirer des emmerdes ; pareil, à dénoncer de mauvaises turpitudes. Question : n’y a‑t-il pas comme du masochisme à vouloir faire du scandale au nom d’une morale supérieure dont se fout l’immense majorité des gens absolument pas reconnaissants envers le lanceur d’alerte qui leur veut le bien ? Cela dit, boycottons l’Equateur, qui est d’ailleurs plutôt loin…
EPR de Flamanville – On peut se demander où le Conseil constitutionnel a planqué le préambule de la Constitution (reprenant celui de la IVème) précisant que les entreprises, organisations, services ou secteurs de l’économie,… essentiels dans la vie de la nation doivent être sous le contrôle de la collectivité. L’Etat n’en est pas LE propriétaire mais seulement le gestionnaire ou l’organisateur. La propriété appartient à la nation. Quand le gouvernement vend…il vole la nation et la population.
Méc-créant.
EPR de Flamanville. 7 années de retard déjà, 11 ou 12 milliards d’euros au lieu de 3 prévus au départ. Quand on voit ce gouffre financier, l’on se dit par exemple : combien d’appartements, de maisons, auraient pu être isolés avec une somme pareille, le début de ces isolations aurait commencé il y a une dizaine d’années, ce qui aurait allégé le bilan carbone de la France (alors que la construction de cette horreur alourdit chaque année le bilan carbone, le bilan énergétique), et aurait permis la fermeture de plusieurs tranches de centrales nucléaires. Quelle folie, typique de l’Etat français ! Après le paquebot France créé à contretemps, après le surgénérateur Superphénix qui n’a jamais fonctionné, après le Concorde, après l’avion Airbus A380, après tout ce qu’il a fallu arrêter, l’on continue avec l’EPR. Le délire des grandeurs, la continuation de l’ère des dinosaures morts d’être trop gros. Quand va-t-on en venir enfin à l’un des slogans fondamentaux de l’écologie : « Small is beautiful » ? C’est pour tout cela qu’il nous faut le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) dont « nos » politiques et « nos » multinationales ont une peur bleue. Ce dont le pouvoir et l’argent ont peur, c’est justement là où est la solution.
Toujours le pognon de dingue.
Le macronie est redoutable : il se peut bien qu’avec ce système de dons (proposé à toute vitesse, l’incendie n’étant pas encore éteint !), les très riches vont économiser de l’argent par rapport aux impôts qu’ils devraient payer !
Odon Vallet, l’historien des religions, faisait remarquer hier à la télévision (la chaîne du Sénat il me semble) que Notre-Dame de Paris appartenait à l’Etat, et donc que c’était à l’Etat de prendre en charge les frais de sauvegarde, de rénovation, voire de reconstruction, et pas du tout aux départements ni aux communes. Il était très méfiant sur cette collecte, s’attendant à ce que tout l’argent de mécénat aille à Notre-Dame de Paris alors que tant d’églises dans tant de communes tombent en ruine et dont les rénovations et travaux devraient être financés, les petites communes n’ayant aucun budget pour le faire.
Sur cette question d’argent, quelques remarques personnelles :
Je suis en faveur de toute sauvegarde possible de Notre-Dame, c’est certain, mais cela fait aussi mal au cœur de voir que tant d’argent afflue si vite alors qu’une telle collecte n’a jamais été faite en faveur des SDF et des plus pauvres !
Un clampin comme moi, n’étant ni pompier ni encore moins archevêque, mais ayant le plus souvent le souci de trouver des solutions pour améliorer les choses, inventait, en regardant effaré à la télévision lundi soir la catastrophe en direct, un principe de tuyauterie permanente dans les édifices pour palier à tout début d’incendie. Je découvrais mardi à la télévision, hier donc, que ce principe existait déjà et s’appelle « conduite sèche » ! La magnifique cathédrale d’Amiens en est pourvue. Les canalisations sont fixes et montent en haut des tours, avec des vannes à chaque étage, et il suffit de les connecter à l’arrivée d’eau, les pompiers n’ont pas alors à dérouler leur tuyauterie : quel gain de temps, de plus l’eau est déversée par le dessus sur l’incendie, ce qui change tout. A Notre-Dame, rien de cela, rien d’installé en permanence ou avant les travaux dont on sait qu’ils sont pourtant une cause probable d’incendie alors même que la magnifique charpente en bois avait quasi 800 ans. A Notre-Dame, des pompes auraient pu être branchées en permanence sur ces conduites sèches, l’eau de la Seine étant à 10 mètres ! Un moyen identique de noyer au besoin tout le sol de la cathédrale sur une hauteur de 10 ou 20 centimètres aurait pu aussi être envisagé : tout ce qui tomberait alors en feu du haut des piliers serait ainsi noyé, éteint immédiatement, donc pas de dégâts sur les murs, moins de fumée pour l’avancée des pompiers, etc.
Christophe Barbier, directeur de rédaction de L’Express, vu également à la télévision hier, s’insurgeait à juste titre contre le fait qu’aucun veilleur n’était présent sous les toitures après les travaux ! Pour cela pas d’argent, pour payer deux ou trois personnes chaque nuit, pendant au moins la période des travaux.
Tout cela me révolte ! Je pense que pour tout ce qui se fait et doit se faire, quel que soit le domaine, une commission de gens du peuple, d’autodidactes, de personnes de bonne volonté, de non professionnels de la discipline surtout, devrait être consultée pour donner son avis, pour contrôler et améliorer les choses. Le retour de l’intelligence collective.Y’en a marre de tous ces spécialistes, ces experts en tout, ces diplômés à l’infini, qui dans tous les domaines ne font rien d’intelligent et nous emmènent tout droit dans le mur, dans tous les murs.
Provoc”. La flèche de Notre-Dame… en voilà une histoire !
Je crois que tu as raison Gérard, il faut prendre cela à la Gébé et Hara Kiri et Cie !
Tout est révoltant dans cette histoire !
La question des responsabilités passe à l’as. Et pourtant : aucune surveillance humaine permanente pendant ces travaux , alors que l’on sait que ce sont des périodes causes d’incendie (plusieurs précédents catastrophiques qui auraient dû alerter les architectes des Monuments Historiques, la Mairie de Paris, l’Archevêché,les pompiers qui sont sensés vérifiés les installations, les entreprises en action, etc.) ; aucune installation de « conduites sèches » alors qu’il y en a à la cathédrâle d’Amiens, et j’ai appris depuis, grâce la télévision, qu’il y en a au Mont Saint-Michel, jusqu’au plus haut du Mont, avec présence permanente de 4 pompiers ! Là on fait comme si l’incendie tombait du ciel, sans avoir eu de conditions humaines !
Révoltant l’empressement de la haute bourgeoisie de mécéner la rénovation alors que cette même bourgeoisie refuse de lâcher quoi que ce soit pour aider ceux qu’elle a exploité jusqu’à la moelle et les plus pauvres. Du fric, il y en a, nous le savuons, mais là nous en avons la preuve, le grand capital s’est trahi et démasqué lui-même dans son empressement !
Révoltant aussi cette question prématurée de la rénovation : l’on ne sait même pas actuellement si les murs, les rosaces vont tenir suite au choc thermique, au déversement de l’eau, etc. D’autant que tout se tient dans une cathédrale (je me rappelle avoir vu un magnifique reportage sur ARTE expliquant que les cathédrales gothiques étaient cerclées par une ceinture de métal, de fer ou d’acier, ce que l’on ne sait pas ou que l’on oublie toujours, afin qu’elles n’éclatent pas ! Les arc boutants seuls ne permettant pas d’empêcher un éclatement possible.) On en est là, et l’annonce délirante de Macron – réparer la cathédrale en 5 ans – permet tous les délires narcissiques d’une pléiade d’architectes. Ce ne sont pas aux architectes, ni selon moi au Président de la République, de décider quoi que ce soit : Notre-Dame est Monument Historique, Patrimoine Mondial selon l’UNESCO, propriété de l’Etat, et lieu de culte, alors de grâce laissons déjà se faire la sauvegarde de ce qui reste. Si des architectes ont des idées délirantes et saugrenues, uniquement narcissiques, quant à cette cathédrale, je les invite à faire de la peinture, des tableaux, ils pourront ainsi exprimer tout ce qui leur passe par la tête de surréaliste, ils pourront ensuite exposer leurs peintures, comme toutes peintures en deux dimensions seulement, et laisseront Notre-Dame de Paris, sans la toucher, en ses trois dimensions. Sur cette question, il me semble que la parole la plus intelligente, la plus sensée que j’ai pu entendre est celle du Maître d’Oeuvre du Château de Guédelon, dans l’Yonne, château en construction avec les moyens et techniques du 13ème siècle : réparer Notre-Dame avec ces mêmes techniques redécouvertes à Guédelon, ce qui serait un extraordinaire chantier et école, formation pour tous les travaux d’artisans, d’artisanats, travaux qui bien évidemment avaient du sens et donnent satisfaction vivante à ceux qui les pratiquent, les Compagnons du Devoir en sont par exemple la preuve.
PS : j’aimerais bien ne pas avoir cette sensation absolument désagréable de squatter les commentaires. Ceux-ci, il me semble, sont faits pour des échanges, pour des enrichissements de points de vue.
Provoc”. La flèche de Notre-Dame… en voilà une histoire !
Je crois que tu as raison Gérard, il faut prendre cela à la Gébé et Hara Kiri et Cie !
Tout est révoltant dans cette histoire !
La question des responsabilités passe à l’as. Et pourtant : aucune surveillance humaine permanente pendant ces travaux , alors que l’on sait que ce sont des périodes causes d’incendie (plusieurs précédents catastrophiques qui auraient dû alerter les architectes des Monuments Historiques, la Mairie de Paris, l’Archevêché, les pompiers qui sont sensés vérifiés les installations, les entreprises en action, etc.); aucune installation de « conduites sèches » alors qu’il y en a à la cathédrale d’Amiens, et j’ai appris depuis, grâce à la télévision, qu’il y en a au Mont Saint-Michel, jusqu’au plus haut du Mont, avec présence permanente de 4 pompiers ! Là on fait comme si l’incendie tombait du ciel, sans avoir eu de conditions humaines ! Le pire c’est que la première alerte n’a pas même été prise vraiment en compte !
Révoltant l’empressement de la haute bourgeoisie de mécéner la rénovation alors que cette même bourgeoisie refuse de lâcher quoi que ce soit pour aider ceux qu’elle a exploité jusqu’à la moelle et les plus pauvres. Du fric, il y en a, nous le savions, mais là nous en avons la preuve, le grand capital s’est trahi et démasqué lui-même dans son empressement !
Révoltant aussi cette question prématurée de la rénovation : l’on ne sait même pas actuellement si les murs, les rosaces vont tenir suite au choc thermique, au déversement de l’eau, etc. D’autant que tout se tient dans une cathédrale (je me rappelle avoir vu un magnifique reportage sur ARTE expliquant que les cathédrales gothiques étaient cerclées par une ceinture de métal, de fer ou d’acier, ce que l’on ne sait pas ou que l’on oublie toujours, afin qu’elles n’éclatent pas ! Les arcs boutants seuls ne permettant pas d’empêcher un éclatement possible.) On en est là, et l’annonce délirante de Macron – réparer la cathédrale en 5 ans – permet tous les délires narcissiques d’une pléiade d’architectes. Ce ne sont pas aux architectes, ni selon moi au Président de la République, de décider quoi que ce soit : Notre-Dame est Monument Historique, Patrimoine Mondial selon l’UNESCO, propriété de l’Etat, et lieu de culte, alors de grâce laissons déjà se faire la sauvegarde de ce qui reste. Si des architectes ont des idées délirantes et saugrenues, uniquement narcissiques, quant à cette cathédrale, je les invite à faire de la peinture, des tableaux, ils pourront ainsi exprimer tout ce qui leur passe par la tête de surréaliste, ils pourront ensuite exposer leurs peintures, comme toutes peintures en deux dimensions seulement, et laisseront Notre-Dame de Paris, sans la toucher, en ses trois dimensions. Sur cette question, il me semble que la parole la plus intelligente, la plus sensée que j’ai pu entendre est celle du Maître d’Œuvre du Château de Guédelon, dans l’Yonne, château en construction avec les moyens et techniques du 13ème siècle : réparer Notre-Dame avec ces mêmes techniques redécouvertes à Guédelon, ce qui serait un extraordinaire chantier et école, formation pour tous les travaux d’artisans, d’artisanats, travaux qui bien évidemment avaient du sens et donnent satisfaction vivante à ceux qui les pratiquent, les Compagnons du Devoir en sont par exemple la preuve.
Quoi, l’homéopathie déremboursée ?!
On assiste depuis la macronie à une attaque extrêmement virulente contre toutes les médecines « alternatives » et contre toute remise en question du dogme médical. Voir par exemple la propagande éhontée pour les 11 vaccins pour les enfants, pour les bébés, et la diabolisation de ceux qui remettraient en question tous ces dogmes. L’attaque contre l’homéopathie rentre dans cette politique en faveur des grands groupes de « médicaments poisons », les Bayer et compagnie… Il se peut que Boiron ait fait fortune avec l’homéopathie, mais une chose est sûre : l’homéopathie coûte beaucoup moins cher aux malades que l’allopathie, donc moins de profits pour les grandes boîtes de produits pharmaceutiques allopathiques.
Tu parles Gérard d’effet placebo pour l’homéopathie. Je dirais : « et alors ? » L’effet placebo est partout, donc en homéopathie comme ailleurs. Mais s’il n’y avait qu’un effet placebo, comment explique-t-on que les problèmes ORL des bébés et petits enfants sont soignés efficacement par l’homéopathie, alors qu’avec les antibiotiques ils reviennent à répétition ? Comment explique-t-on que l’homéopathie est employée par les vétérinaires ? (J’ai été moi-même témoin de l’effet de l’homéopathie sur un petit caniche qui avait l’anxiété, la phobie, du transport en voiture.) Encore une fois, ce n’est pas au réel d’être scientifique, mais à la science de comprendre le réel, et si elle ne comprend pas ou ne veut pas le comprendre par dogme, eh bien tant pis ! Je finirai par dire : c’est aux gens, aux personnes, de se soigner comme ils l’entendent, et ce n’est pas au corps des laboratoires pharmaceutiques allopathiques et à leurs sbires politiques d’imposer une manière médicamenteuse de se soigner. Jusqu’à preuve du contraire les gens cotisent à la sécu, donc ils sont en droit de défendre la médecine qu’ils choisissent et préfèrent. L’attaque contre l’homéopathie et les autres médecines dites « douces » est anti-libertaire par excellence.
Que voilà, cher Gérard, un bon sujet de disputation !
Sur tes premières objections : je les rejoins s’agissant du libéralisme marchand à l’œuvre dans la macronie – la ministre de la santé, Agnès Buzyn, ex-médecin, s’est trouvée par trois fois en conflit d’intérêts avec des laboratoires pharmaceutiques ; de même qu’avait été dénoncé le renouvellement du poste de son mari, Yves Lévy, comme directeur général de l’INSERM, candidature finalement retirée. Etc. Pour en rester là sur ce « petit » monde d’entre-soi capitaliste. Sans oublier que les Laboratoires Boiron, cotés en bourse, dominent un marché mondial avec 420 millions d’euros de capital, une vingtaine de filiales et 2800 emplois.
Que les malades traités à l’homéopathie reviennent moins cher à la collectivité est un argument contesté par le fait que l’inefficacité des traitements induirait par la suite un coût médical supérieur.
Sur l’effet placebo – que je ne dénie nullement, j’estime même que c’est le vrai bénéfice de l’homéopathie –, les scientifiques ne le nient pas davantage, estimant après études que les effets de l’homéopathie ne lui sont pas supérieurs. D’où ma question de P’tit coin, certes très ramassée par nécessité du genre : le déremboursement ne va-t-il pas amoindrir cet effet placebo ?
Quant à ton argument – classique chez les défenseurs – basé sur l’homéopathie appliquée aux animaux et aux jeunes enfants, il revient à nier que ces derniers ne relève pas d’une psychologie propre, les rendant tout autant accessible audit effet placebo. L’exemple même de ton petit caniche apporte de l’eau à ce moulin : anxieux et phobique, comment serait-il insensible au geste empathique de la potion ou des granules homéo ?
On pourrait argumenter davantage sur ce que je considère comme une pseudo-science, relevant du domaine des croyances – ce besoin irréductible des humains ancrés à leurs dieux et autres chimères, vitales pour beaucoup. En tout cas, je ne vois rien de libertaire dans les médecines dites « douces » ou « parallèles ». À plusieurs titres : elles cautionnent les « pensées magiques » ; elles promeuvent les comportements individualistes au détriment du bien commun, à l’instar des anti-vaccinations qui font réapparaître des maladies éradiquées (même si je ne les mets pas au même plan que les pro-homéo, mais c’est toi qui aborde le sujet).
J’ai été moi-même adepte (non sectaire) des tubes colorés, et j’en garde encore un bleu en réserve – mercurius solubilis 9 CH, en cas d’angine… Mais il y a dix jours, « ça n’a pas marché ». Forcément, je suis devenu sceptique, mécréant, athéo-méo… Le pharmacien a suppléé à mon apostasie 😉
Post scriptum : Ce n’est pas pour autant que je cautionne les pratiques abusives de l’industrie pharmaceutique, ce que tu appelles « les grands groupes de “médicaments poisons”, les Bayer et compagnie… »
Gérard,
Reprenons point par point.
Ce ne sont pas les médecines douces ou parallèles qui sont libertaires, mais leurs condamnations et interdictions qui ne le sont pas du tout ! C’est le choix de ses moyens de se soigner, de prendre soin de sa santé, qui est libertaire, et l’idéologie médicale s’en prend à cette possibilité de choix. Autrement dit, ce n’est pas à autrui à penser ce qui est le mieux pour moi ou comment je dois me soigner. Une chose est sûre : l’approche médicale conventionnelle, occidentale, n’est pas du tout libertaire. Le pouvoir médical, c’est-à-dire des médecins, ce n’est quand même pas rien, ça existe.
Tu m’as bien fait rire (gentiment) avec ta phrase sur le petit caniche ! Mais enfin : pourquoi le petit caniche ne serait-il pas sensible à une petite croquette – qu’il ne mange pas habituellement – et qu’on lui présenterait comme un médicament ? Crois-tu qu’avec la croquette en question le résultat serait le même ? Effet placebo de la croquette inhabituelle présentée comme remède à une angoisse ? Et aussi, concernant les enfants, pourquoi les antibiotiques ne font pas cet effet placebo si attendu ? Pourquoi en effet, alors qu’avec l’homéopathie cet effet placebo est fantastique, guérissant ? Dans toute cette affaire, c’est bizarre tout de même, c’est toujours la médecine allopathique qui part de son bon droit – qu’elle s’octroie elle-même – alors que jamais on ne lui demande de justifier de ses résultats ! La médecine dominante, l’idéologie dominante, la moulinette intellectuelle de l’Université qui fait que si peu de médecins s’interroge vraiment sur ce qui est, sur le réel. Cette médecine a condamné si longtemps le végétarisme, l’ostéopathie, la phytothérapie, etc., etc. L’on me parle sans arrêt de preuves scientifiques concernant l« homéopathie, mais les demande-t-on concernant les médicaments allopathiques dont la plupart, on le sait maintenant, sont inutiles voire totalement nuisibles, dangereux. Les scandales sanitaires de ces dernières années le prouvent, et le prouveront encore plus dans l’avenir.
La science, je l’ai déjà dit dans ces colonnes, ne comprend que ce sur quoi elle s’est historiquement fondée. La science occidentale est mécanique, elle ne comprend que la mécanique. Elle comprend les éléments mais quasi aucunement les liens entre eux, si subtils quelquefois, et peut-être si souvent. Un médecin fabriqué, formaté, par la science médicale occidentale ne fait par exemple aucun rapport entre un problème au ventre et un mal de dos, etc., etc. Il n’y comprend rien, mais dénie toute compréhension à ceux qui ne pense pas comme lui, Il est comme les curés autrefois, il a la vérité. C’est pourquoi beaucoup de gens qui sont soignés par un ostéopathe, par les Fleurs de Bach, etc., ne le disent jamais à leur médecin généraliste. La médecine conventionnelle pense les choses, les parties du corps absolument séparées, sans lien entre elles. Le Science avec un grand S comprend-t-elle et explique-telle l’acupuncture par exemple ? C’est la même science médicale, rappelle-toi Gérard, qui a tué Wilhelm Reich. C’est, soit dit en passant, l’une des raisons majeures, en plus du reste, de pourquoi je la déteste.
Ben, que je sache, on n’attend pas des antibiotiques un effet placebo ! Mais des résultats, d’ailleurs efficaces (menacés il est vrai par un usage abusif qui pousse les bactéries à l’évolution vers une plus grande résistance.) Pas de résultats, dis-tu ? La pénicilline, une baliverne allopathique ? Que la médecine ne soit pas une science exacte, et même pas une science, d’ailleurs, mais une technique empirique de santé et un savoir accumulé (depuis la naissance de l’humanité), qui a capté les connaissances ancestrales, copiant et récupérant, ou synthétisant, les plantes dites à juste titre médicinales, certes. Qu’elle ait ensuite abusé de ce savoir pour l’ériger en pouvoir – il est vrai„ selon le cheminement assez commun, classique même, des connaissances captées par les marchands, hélas ! Un point de ralliement aux différentes thérapies médicales : qu’elles soignent, et même guérissent. Et selon la gravité et l’urgence. Un extincteur ou le camion et la lance des pompiers…
Je ne pense pas que la mort de Reich soit le fait de la « science médicale » ; elle a résulté du droit, de la politique, de la pudibonderie morale, de la FDA certes répressive (normalisatrice tout au moins) – et de Reich lui-même, son obstination orgueilleuse et paranoïde. Ne laissons pas les derniers mots aux complotistes !
Gérard,
Tu ne me lis pas, ou tu me lis mal, en tout cas tu n’essaies pas de comprendre mon propos, mon raisonnement.
Je n’ai jamais dit que la médecine « conventionnelle » n’avait pas de résultats, j’ai seulement écrit que l’on ne lui demandait jamais de justifier de ses résultats ! Ce qui n’est pas du tout la même chose ! La médecine « conventionnelle » a des résultats, mais dans de nombreux domaines aussi elle n’en a aucun, et c’est bien pourquoi de plus en plus de gens se tournent vers d’autres approches.
Tu n’as rien compris à mon raisonnement sur les antibiotiques. Je n’ai jamais dit non plus que les antibiotiques étaient inutiles : si j’ai la jambe coupée, une énorme plaie quelque part, si je viens de subir une grave opération, alors oui les antibiotiques sont nécessaires, mais si j’ai une angine virale et que le toubib m’en prescrit, alors non seulement ils sont inutiles mais néfastes, car les antibiotiques détruisent le microbiote, la flore intestinale. Je n’ai jamais dit non plus que l’homéopathie pouvait tout soigner. Aucune médecine ne peut tout soigner. Ce qui me révolte c’est la prétention de cette médecine « conventionnelle » d’être la seule médecine, et de déterminer comment les gens doivent se soigner.
Dans le cas des affections ORL des enfants, l’administration des antibiotiques pour les soigner affaiblit la flore intestinale, et alors c’est le cercle vicieux, encore plus d’antibiotiques et encore plus d’affections ORL. L’utilisation de l’homéopathie met fin à ce cercle infernal. J’en ai été le témoin direct avec mes enfants, et beaucoup de parents peuvent témoigner de la même chose.
Tu me parles de la médecine comme d’ « une technique empirique de santé et un savoir accumulé (depuis la naissance de l’humanité), qui a capté les connaissances ancestrales, copiant et récupérant, ou synthétisant, les plantes dites à juste titre médicinales, certes. » C’est tout à fait juste, mais tout cela n’explique pas pourquoi, par exemple, le dogme de la médecine occidentale a tant de mal à reconnaître la valeur de l’acupuncture (valable dans certains domaines encore, pas dans tout), alors que cette médecine est plurimillénaire ! Pourquoi la médecine occidentale, et particulièrement française, a tant de mal à reconnaître la valeur de l’ostéopathie, de l’homéopathie, du végétarisme, du jeûne, etc., etc ? C’est quand même de vraies questions cela. Un médecin est incapable de soigner un mal de dos, par contre un ostéopathe oui. Qui soigne alors ? La médecine conventionnelle ou une « alternative » ? Actuellement la médecine conventionnelle patauge totalement quant à tous les problèmes intestinaux, elle ne fait par exemple même pas le rapport avec la nourriture ! Elle patauge avec tout ce qui est auto-immune. Et le pire c’est qu’elle va mépriser, voire combattre pour charlatanisme tous ceux qui expérimentent une approche différente. J’aurais plein d’exemples à donner sur cette question, mais ce serait fastidieux.
Il y a un dogme médical, c’est typique avec les vaccins. (Attention je ne dis pas qu’aucun vaccin n’est inutile.) Mais la question du danger de la présence d’aluminium dans les vaccins est taboue, du choc de tous ces vaccins, 11 pour les bébés, quant au système immunitaire également, etc., etc.
Le monde des industries pharmaceutiques ment comme le monde pro nucléaire a menti pendant des décennies et continue à mentir. Enfin, il faut en finir avec la naïveté, avec cette croyance en La Science.
Sur les limites de LA Science. Comment La Science explique-t-elle les « coupeurs de feu », ces gens qui arrivent à arrêter l’extension d’une brûlure, et même par téléphone ? Voilà un mystère. Comment La Science explique-t-elle la biodynamie, cette méthode d’agriculture très étrange qui prend en compte les planètes, des préparations qu’il faut tourner un certain nombre de fois dans un sens et pas dans l’autre, etc. Elle ne l’explique pas, et pourtant cela marche. En Bourgogne, le domaine de la Romanée-Conti, Grand Cru des côtes de Nuits-Saint-Georges, et l’un des vins les plus chers du monde, est cultivé en biodynamie. Et si c’était de la foutaise, crois-tu qu’un domaine dont la moindre bouteille vendue plus de 1000 euros prendrait un tel risque ? Beaucoup d’autres domaines de Grands Crus sont passés et passent encore en biodynamie. (J’ai vu récemment sur Internet que Michel Onfray, scientiste, affirmait que la biodynamie était de la foutaise et que le vin produit en biodynamie était de la piquette !)
Tout cela, La Science ne l’explique pas, et moi non plus d’ailleurs, mais ce n’est pas un problème pour moi. Un jour peut-être viendra l’explication de tout cela, comme des décennies plus tard est venu la découverte de la vitamine C, après que le capitaine Cook ait obligé tous ses marins à manger fruits et légumes pour ne pas avoir le scorbut. Dans tous les autres équipages les marins tombaient comme des mouches, alors que dans les siens il n’y avait que très peu de morts, voire pas du tout. L’explication scientifique n’était pas là, elle est venue plus tard, mais le fait était là : il fallait manger fruits et légumes.
Gérard, pour finir ce commentaire, dis-moi franchement : est-ce que tu penses qu’une croquette présentée comme un médicament à un petit caniche aurait le même effet que l’homéopathie pour calmer son anxiété ?
Avec mon amitié, pour une fois que l’on a une disputation !
Bon, je me rends, ne voyant pas de contradiction sur le fond entre nos propos respectifs. Pour ce qui est du caniche… une expérimentation dans les règles de l’art pourrait peut-être nous départager, ce qui implique un protocole strict. Il est toujours très difficile de mettre en, place de tels protocoles — en tout cas pour des pékins de base, dans mon genre notamment, d autant que mon chien est un balèse de malinois que nous venons de soigner de la lechmaniose, un parasite méchant insensible aux granules.
de
Vincent Lambert martyr.
Très bon P’tit coin. Cette histoire déplorable me rappelle le film « Johnny s’en va-t-en guerre » de Dalton Trumbo (1971). Un des films les plus terribles que j’ai pu voir. Un jeune américain part à la guerre de 14 – 18, saute sur une mine, et se réveille à l’hôpital. il se rend compte alors qu’il n’a plus ni yeux, ni oreilles, qu’il ne peut plus parler, et qu’il n’a plus de bras ni de jambes. Ne lui reste que le sens du toucher. Au bout de mois et de mois, il arrive enfin à communiquer avec une infirmière en faisant du morse en tapant sa tête sur le lit d’hôpital où il est couché à vie, enfermé dans son corps. Il demande à mourir, à ce que l’on abroge son martyr. Mais les grandes instances militaires refusent, pour voir jusqu’à quand il va tenir ! L’horreur absolue, l’enfer absolu…
Oui, j’ai aussi pensé à ce film terrible. Je crois savoir que les parents du martyre sont des cathos intégristes. Le pauvre !
Ce qu’a écrit Joffrin dans son édito de Libé est révélateur du contexte familial :
« Vincent Lambert et les fanatiques - Paroles des avocats des parents de Vincent Lambert, à l’annonce de la décision de la cour d’appel prescrivant la reprise des traitements, le tout dans une ambiance de fin de match : « On a gagné !», « c’est la remontada !». Déclaration de la mère de Vincent Lambert, avant ce nouveau délai, quand la fin des traitements a été annoncée : « C’est un crime, ce sont des nazis !» Laquelle a filmé une vidéo de son fils pour mettre le voyeurisme de son côté et exigé la « radiation » du médecin dont le « crime » a consisté à appliquer la loi. On voit de quel côté se situent la délicatesse, la décence, le sens de l’intimité et, pour tout dire, la charité chrétienne, dans cette affaire à tous égards tragique. »
Sainte Croix sance – Cette incapacité à sortir de l’obsession croissante montre combien le capitalisme est régi par un automatisme inertiel qu’aucun humain ne peut maîtriser, il n’y a pas d’autre issue que l’effondrement devenu inéluctable. Restent deux questions : 1. C’est pour quand ? 2. Quel sera le taux de survivants ?
Est-ce du pessimisme ou de la clairvoyance ? Ou de la prophétie de malheur ? On ne le saura pas puisque, même avec l’accélération du réchauffement, plusieurs générations humaines auront encore à survivre et donc à espérer : un miracle pour les crédules, ou une combine scientifique pour les autres croyants dans le. Génie de l’hommr…
Merci de soulever LA question de notre époque, encore illustrée par les assassinats à la préfecture de police à Paris. Je relève la prudence peureuse avec laquelle les médias abordent l’affaire, car il s’agit de ne pas “faire d’amalgame” avec l’ensemble des musulmans de France, dont les “fidèles de la paix”… Mais qu’on les entende donc manifester leur désapprobation, sortir dans la rue en solidarité avec les victimes, protester contre cette religion si prompte à provoquer la violence sanguinaire et la mort !
Bien vu et envoyé, en peu de mots. À noter le noir de ce voile qui n’a rien d’anodin en terme d’islamisme politique, ce que confirmt le ramdam déclenché par la femme et surtout par ses « conseillers » si empressés de s’engouffre dans la brèche ouverte par l’idiot utile du RN.
Sur Lèse LGBT.
Lire de Sylviane Agacinski « L’homme désincarné Du corps charnel au corps fabriqué » paru dans la collection Tracts Gallimard, le n° 7, en juin 2019, dans toutes les bonnes librairies, 42 pages, 3,90 euros.
Sylviane Agacinski, philosophe, est l’une des rares personnalités nettement étiquetées à gauche à être contre la PMA pour toutes les femmes et contre la GPA (ce qui est aussi mon cas, sans sa notoriété évidemment).
Je suis moi-même très souvent horrifié par la propagande officielle, sournoise comme à France Inter par exemple, ou du moins par cette propagande morale contre ceux et celles qui sont contre les PMA et GPA. Cela me rappelle l’époque de la propagande des bien-pensants en faveur du Traité de Maastricht ou du moins contre ceux qui étaient contre ce Traité. Que n’a‑t-on pas entendu ? « Vous êtes de mauvais européens, vous voulez le retour de la guerre, etc., etc. » On voit le résultat de ce Traité, ce qui était prévisible pour tout être essayant de penser par lui-même. Il en est maintenant ainsi avec la PMA avec les accusations d’homophobie.
Je joints ci-dessous un petit texte intitulé « Petit retour sur la question du père » que j’ai écris fin septembre :
Alors oui, le vendredi 27 septembre 2019, la société française, par le biais de l’Assemblée Nationale qui a voté l’article premier de la loi de bioéthique qui ouvre « la possibilité à toutes les femmes d’avoir recours à la procréation médicalement assistée (PMA) », a légitimé le fait qu’une femme seule ou un couple de femmes pouvaient sciemment priver un enfant d’un père, et cela sans aucun problème de conscience, sans en être gênées le moins du monde.
Les attaques contre la paternité vont bon train depuis quelques années. J’en ai encore entendu une bonne tout récemment. Le neurologue psychiatre psychanalyste très médiatique Boris Cyrulnik était l’invité de France Inter, un beau matin, dans la tranche d’informations. A la question d’une auditrice, peut-être ayant déjà eu un enfant par PMA (on peut le supposer vu ce qu’elle disait) et qui demandait s’il y avait des conséquences négatives pour un enfant à l’absence d’un père, celui-ci, un peu gêné tout de même, a répondu que du moment qu’il y avait « un tiers séparateur » tout pouvait aller bien, car la fonction du père c’est d’être un « tiers séparateur » de l’enfant d’avec sa mère, et que même une grand-mère pouvait remplir ce rôle !
Alors là on croit rêver, mais non l’on ne rêve pas. L’on voit ici à quel point l’idéologie de la suppression du père, des pères, a fait des ravages, puisque cet homme, qui est censé être une sommité sur de nombreux domaines, entre autres celui de l’enfance, réduit le père à n’être qu’un « tiers séparateur » ! Ce qu’amène, ce que donne un père à un enfant, pour lui ce n’est que cela ! Et comme ce n’est que cela, peu importe, et comme elle peut (du moins en théorie) s’interposer entre une mère et un enfant, une grand-mère peut bien faire l’affaire, et peut faire fonction de père ! Les bras m’en tombent. Mais pourquoi n’y a‑t-on pas pensé plus tôt ?!
Notez bien qu’il n’a pas évoqué – ce ne lui est même pas venu à l’esprit ! (oh combien c’est révélateur !) – un grand-père ! Il a pensé d’abord à une femme pour cette fonction paternelle ! Et il n’a pas spécifié non plus une grand-mère paternelle (ce qui serait déjà un moindre mal), non il a évoqué une grand-mère, tout court, c’est-à-dire, à n’en pas douter, la propre mère de la mère ! Voilà le modèle qu’on nous propose pour la fonction paternelle. Et évidemment le présentateur larbin de service de cette idéologie « progressiste » n’a fait aucune remarque, n’a posé aucune question ! Tout est bien, la grand-mère maternelle fera le père ! Et où sera là-dedans son rôle spécifique de grand-mère ?, on est en droit de se poser la question ! On se demande aussi quel peut être l’impact incestueux de cette affaire, cette confusion des générations, des sexes, du couplage, et de tout, mais pour ce neurologue psychiatre psychanalyste tout est bien. La question de ce que peut apporter un homme, un père, à un enfant, est évidemment évacuée, puisque dans cette idéologie être un homme ou être une femme c’est du pareil au même, et la question des deux lignées nécessaires, parce que vraies, réelles, pour qu’un être humain vive sur ses deux jambes, enraciné dans une généalogie double, est elle aussi totalement évacuée.
Mais comment des êtres humains peuvent gober des discours pareils, des insanités pareilles, écouter et croire des intellectuels qui se gargarisent avec de tels concepts creux ? C’est pour moi un mystère, bien que je crois, je constate, que la plupart de mes contemporains ont perdu ou n’ont jamais eu d’esprit critique, mais à ce point c’est vraiment grave, sidérant, car l’idéologie moderne, et c’est sa fonction, fait croire n’importe quoi à n’importe qui, du moment qu’elle flatte les gens dans le sens du poil, qu’elle va dans le sens de leur propre narcissisme sans limite. Confusion sera vraiment l’Epitaphe de notre époque ! (Peter Sinfield et King Crimson avaient raison, dès 1969.)
Gérard,
Je me permets de te le dire : je crois que tu fais une fixation sur l’Islam, et peut-être même sur les musulmans…
Oui ! Plus précisément sur l’islamisme, son appendice politique. Quand d’aucuns ont le nez en l’air. Et tandis que les fanatiques ajoutent au désarroi du monde. Je pense en particulier à l’Afrique sahélienne, que je connais assez bien et où je ne puis plus me rendre aujourd’hui, surtout pas au Mali, au Burkina Faso, pays ruinés ou presque par ce cancer islamiste. Et que dire de l’Orient, moyen et proche ? Un séisme géo-politique dont les retombées ne peuvent que nous atteindre ici, en France. Et « ici », plus exactement à Marseille, quartiers nord, où j’habite le plus souvent en découvrant une réalité quotidienne que tu ignores peut-être dans ta Bourgogne, et qu’à l’occasion je te ferai découvrir, histoire que tu ajustes ton regard sur LA question qui conditionne désormais notre avenir – et surtout, comme on le dit de l’écologie, « celui de nos enfants »… Tu pourrais peut-être alors reconsidérer les causes et raisons de ma « fixation » et aussi de notre divergence profonde.
J’aurai sans doute à développer d’autres arguments dans un article prochain, si toutefois, comme pour le dérèglement climatique et l’état du monde, je ne laisse pas plutôt tomber afin de vivre mes dernières années en anachorète épicurien.
Quatre ans depuis les attentats du 13 novembre 2015.
A mon avis, pas de quoi être phobique, mais attentif.
Quelques chiffres qui devraient faire réfléchir :
– Depuis 2012 : 263 personnes sont mortes dans les attentats islamistes en France. Il faut bien sûr ajouter tous les blessés et les drames familiaux, amicaux, qui en découlent, et aussi tous les drames du même ordre qui ont été évités par la Police, par la Gendarmerie, les Services de Renseignements, etc.
– Mais « en même temps » pour employer une formule macroniste, plus de 11 000 morts sur les routes de France, sans compter les blessés, les drames familiaux et amicaux, etc. à cause de la route et de ses chauffards ! Et là aussi la Police et la Gendarmerie, par leurs contrôles, ont dû en éviter quelques uns.
Or, des moyens incroyables ont été mis par l’Etat contre le terrorisme, des policiers, des gendarmes, les services de renseignements, et même l’armée ! alors qu’aucun moyen ou presque a été mis contre la délinquance routière !
Encore une fois le pouvoir choisit ce sur quoi il veut mettre l’accent et nous détourne ainsi des vrais dangers (en termes de probabilité). Je soutiens qu’il y a plus de chance (si je peux m’exprimer ainsi !) d’être tué par un chauffard que par un terroriste. Et qui parle de la Sécurité routière ? S’il faut être phobique, pour moi le choix s’impose : phobique des chauffards !
Gérard : Comparer le comparable. Les islamistes chauffards de l’islam…
08/11/19 – « Démocratie nucléaire ».EDF et AREVA (qui tout merdeux ont changé de nom) sont infoutus techniquement et financièrement de construire un seul EPR à Flamanvile ? Bon, ben vous m’en mettrez six de plus.
7% des Brésiliens convaincus que la Terre est plate.
Eh oui, les « religions du livre » ont fait et font encore du grabuge. Comme le disait Bakounine : « Et si vraiment Dieu existait, il faudrait s’en débarrasser ». Parole d’homme.
Commentaire au P’tit coin du 10/12/19 : Les présidents croient (croyance) avoir été élus.
A mon avis les présidents ne croient à rien, ce sont des hommes sans foi ni loi pour qui tous les coups sont permis. Par contre, ils savent très bien à qui ils doivent leur pouvoir (la haute finance, les médias de cette même haute finance qui n’ont cessé de parler d’eux dans les campagnes électorales, etc., etc.). Ils sont redevables devant ces puissances financières, aussi ils ont tout intérêt, et leurs sbires idéologues du fric et du pouvoir, a tenter de faire accroire au bas peuple qu’il y a eu vraiment élection démocratique et que ceux qui ont voté pour eux ont voté pour la TOTALITE de leur programme électoral. C’est là qu’est le tour de passe-passe du pouvoir et du système, tour de passe-passe idéologique, mensonge, car les présidents, leurs idéologues, les médias, etc., et nous tous savons très bien que le vote pour un candidat N’EST JAMAIS UN VOTE POUR LA TOTALITE de son programme. (Pervers qu’ils sont, ils ne sont pas pour autant cons à ce point là, à vraiment croire cela !) Mais les partisans des institutions non-démocratiques de la Cinquième République (une forme, ni plus ni moins, de royauté) ont tout intérêt à faire accroire cela. Macron ne refuse pas de battre en retraite par rapport à sa soi-disant profession de foi, mais par rapport à ce à quoi il est redevable pour son élection, aux fonds de pensions et autres saloperies, et à ce que du grand capital il défend et dont il est le larbin. C’est clair comme de l’eau de roche, mais ses idéologues ne peuvent dirent cela. Le pouvoir ment toujours, et quand on a compris cela (je l’ai compris à 17 ans et je m’étonne toujours que cela ne saute pas aux yeux de mes contemporains), on a compris vraiment, du même coup, ce qu’est l’essence du pouvoir. Si vraiment tous votaient pour la totalité du programme électoral d’un candidat, alors il faut arrêter de voter, car ce serait donner tout pouvoir à quelqu’un sur sa propre vie, avec en plus pendant 5 ans ou autre le non-droit de changer d’avis. Plus « ils » nous sortiront des « arguments » pareils et plus cela pousse, si l’on a un minimum de dignité, d’estime de soi, à ne voter pour personne. Partisan du vote, mais d’une toute autre façon et dans d’autres conditions, il me semble que la solution, en tout cas pour moi, est de voter blanc, c’est la seule tant que le vote sera pipé ainsi et que les déductions du vote seront truquées.
En gros d’accord sur l’argent et le pouvoir. Beaucoup moins sur ta radicalité qui exclut les « puissants » – les présidents en particulier – du genre humain ; c’est-à-dire avec toutes leurs faiblesses et contradictions, qui appellent une analyse autre que marxiste univoque.
Je ne les exclus pas du genre humain, bien au contraire. Mais je m’en tiens à ce que l’on peut constater tous les jours et que Bakounine exprimait magnifiquement :
« C’est le propre du privilège et de toute position privilégiée que de tuer l’esprit et le cœur des hommes. L’homme privilégié soit politiquement, soit économiquement, est un homme intellectuellement et moralement dépravé. Voilà une loi sociale qui n’admet aucune exception, et qui s’applique aussi bien à des nations tout entières qu’aux classes, aux compagnies et aux individus. C’est la loi de l’égalité, condition suprême de la liberté et de l’humanité. » (L’Empire knouto-germanique et la révolution sociale », seconde livraison. 1871.)
Je veux bien t’accorder quelques exceptions, et qui toujours confirment la règle.
Ce qui se passe actuellement autour de cette question de la réforme des retraites est un cas d’école qui ouvre les yeux à beaucoup tant le pouvoir se révèle dans son mensonge et dans ses liens avec la très haute bourgeoisie. Comme le dit très bien François Ruffin : on ne peut même plus parler de lobbys, d’influence des lobbys, tant ceux-ci avec Macron sont au cœur même de l’Etat ! Voir ce qui se passe avec Delevoye avec ses conflits d’intérêts non déclarés et ses accointances financières avec les assurances. Encore un exemple en faveur de la remarque de Bakounine. Pendant ce temps là, le peuple souffre…
Bakounine ne fait que constater, comme toi, le déséquilibre du monde. Quand bien même les causes profondes en seraient réduites à une seule – le privilège – que proposer ? Ainsi, de la crédulité des électeurs : est-ce la faute aux médias ou à ceux qui les croient ? Agiter le principe d’égalité comme un mantra ne l’a pas pour autant imposé dans ce monde dont la complexité semble échapper à ceux qui pensent détenir la clé universelle ouvrant les portes du paradis sur terre. Je rejette ce type d’idéologie simpliste, en particulier parce qu’il postule une certaine pureté humaine (cf. aussi l’homme naturellement bon, selon Rousseau) – on en a vu les résultats dans l’Histoire, et encore aujourd’hui avec les fanatismes à l’œuvre dans le monde. Les propos de Bakounine pouvaient se comprendre dans leur contexte de 1871 ; je n’en saisis pas la pertinence actuelle, ni la tienne par conséquent.
Gérard, c’est dommage que tu ne saisisses pas la pertinence des propos de Bakounine. Ils disent et c’est tout à fait clair : qu’à chaque fois (ou presque) qu’une personne a une position privilégiée, elle en profite, même et peut-être surtout sans s’en rendre compte, au détriment de ses prochains, et cela n’a rien à voir avec la pureté humaine, bien au contraire ! S’il y avait pureté humaine, un homme, dans n’importe quelles conditions, se comporterait humainement, ce qui n’est que très rarement le cas, et ce sont ceux-là qui méritent le nom de héros. Tout le système capitaliste, l’autoritarisme, et leurs idéologies impliquent l’absence de morale , ainsi l’on voit un Delevoye, en contradiction même avec la Constitution de la Cinquième République, avoir en même temps qu’une fonction de ministre un travail privé, payé, salarié, à côté de cette fonction. C’est cela la position privilégiée qui tue l’esprit et le cœur des hommes dont parle Bakounine. Ce qui est fou, c’est que, démissionnant de sa fonction salariée dans le privé qu’il n’aurait jamais dû avoir, les autres membres du gouvernement et une partie des médias le considèrent comme honnête et comme quitte, alors que dans n’importe quelle démocratie digne de ce nom il devrait être exclus de sa fonction de Haut Commissaire à la réforme des retraites. Ce que je propose, c’est un contrôle démocratique, c’est-à-dire pluriel, envers toutes les fonctions de pouvoir, et cela de la commune à la nation, et plus encore. Ce n’est pas le bout du monde, je pense même que ce doit être la moindre des choses pour tous ceux qui se prétendent démocrates, à moins de défendre les privilèges, auquel cas il ne faut plus parler ni vouloir de démocratie. Soit l’on veut l’égalité sociale et économique des êtres humains, ce qui était la définition du socialisme par Bakounine et du même coup celle de la démocratie véritable, car s’il n’y a pas égalité réelle il ne peut y avoir de démocratie réelle, soit on ne la veut pas.
Surtout ne pas mettre Bakounine parmi les « fanatismes à l’oeuvre dans le monde », lui qui a condamné cela toute sa Vie et prévu et condamné la dictature « marxiste », la soi-disant dictature du prolétariat. Ce n’est pas un hasard s’il fut la bête noire de Marx et des marxistes, et cela jusqu’à ce jour.
Une précision supplémentaire : Bakounine n’a rien à voir avec Jean-Jacques Rousseau qu’il considérait comme l’écrivain, le penseur, le plus malfaisant du 18ème siècle.
On soliloque. Bien sûr qu’il n’y a pas de pureté humaine ! C’est pourquoi y prétendre – politiquement, religieusement et tout ce qu’on veut – relève de manoeuvres servant les fascismes de droite et de gauche ; lesquels s’appuient sur la crédulité des hommes, leur confiance aveugle dans les hommes providentiels ou dans les penseurs uniques. C’est cela précisément qui m’interroge, à quoi s’ajoutent l’angélisme humaniste et la servitude volontaire, qui en découle. D’où aussi mon pessimisme réaliste et hédoniste. Tant qu’à nous diriger vers la fin – celle de l’anthropocène et la mienne propre – allons‑y en conscience éclairée, voire sereine et sinon joyeuse, sans la charge souffreteuse du dolorisme.
Quand j’ai lu votre article, j’ai eu la « chair de poule » ( due aux muscles horripilateurs ) .
C’est ce qu’on appelle couramment la taxidermie, non ?
De quoi donc que tu causes au juste ?-)
De la ballade en taxi de Mr Maurette !
OK ! Tu penses donc que ce taxi (chauffeur) serait à empailler…
Je pense qu’il y en a un paquet à empailler, surtout ceux qui ont permis qu’on en arrive là ! La mère Buzin, pour ne citer qu’elle, qui avait affirmé que le taux de contamination était quasiment nul et bien sur contre l’avis de beaucoup de virologues… Puis il y a aussi cette réunion des Adventistes qui aurait permis la propagation du virus… Il serait bon, aussi, d’empailler Dieu !!!!
Les émotions que suscitent le mot confinement confinent aux délires.
Les con-plotistes, hélas, ne peuvent être con-finés, c’est de toute éternité et même les covid-19 – 20 et même cent n’en viendront pas à bout. Lamentable.
20/07/2020 « De l’autorité politique ». Lu sur un dessin de presse caricaturant Macron : « Le port obligatoire du masque est recommandé »
11/08/20 Après le… : « Mariage communautaire », voilà une formule qui frôle quasi le politiquement correct, une belle litote pour « mariage de Maghrébins qui profitent du prétexte d’un « événement heureux » pour tester la lâcheté des autochtones ; situation idéale, ils sont en meute, les Blancs sont isolés dans leurs caisses et vont s’abstenir de klaxonner et même froncer des sourcils, par peur de représailles classiques. Cela dit, les Lamborghini sont les moins rapides des bagnoles de luxe…
11/09/20 – Encore une bronca ! Sarko – À propos de la dernière sortie de Sarkozy, je le vois tout de même victime du fameux emballement médiatique – réseaux tout spécialement – qui « tourne en boucle » non sans un aveuglement… circulaire. Sarko, avant tout, a mis les pieds dans le plat, ce qu’on refuse d’entendre, préférant le paravent anecdotique, la matière à buzz. Ce qui est aussi lamentable que grave.
Le dessin qui a valu les excuses du journal Le Monde a eu l’outrecuidance d’écrire le mot « inceste » ! Certes, ce n’était pas du meilleur goût, et les pingouins de Xavier Gorce ont connu meilleure répartie. Mais, l’insensée décision du quotidien du soir est désarmante et inquiétante. Le Monde, à l’instar du New York Times va-t-il mettre fin à la publication de caricatures. Dont celle de la Une tenue jusqu’ici par Plantu qui a annoncé son départ… en retraite. Il réfute tout lien avec le départ de Xavier Gorce qui n’a pas digéré l’excuse de son journal… qui ne l’est plus puisqu’il vient de le quitter. Deux départs sans relation de cause à effet. Soit. Néanmoins quelle concomitance ! Plantu, retraité pour âge requis, ou retraite pour désagrément avec une époque ?