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Commenter « Le P’tit coin »

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111 réflexions sur “Commenter « Le P’tit coin »

    • HEROUARD

      26/​9/​18 – Croissance : ralen­tir ! – Ne pas confondre réces­sion subie, dont les plus pauvres seront les vic­times, et décrois­sance soli­daire, pro­jet poli­tique volontariste.

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    • HEROUARD

      13/​10/​18 – Deux femelles se sont repro­duites… – Quand la mon­tagne accou­chait d’une sou­ris, tu n’as rien dit. Mais que deux femmes s’y mettent (un jour), le retour du refou­lé te révèle machiste, c’est pas joli jolie mon Gérard.( En écri­ture inclu­sive = joli.e, mais on perd la répétition)

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      • 13/​10/​18 – Deux femelles se sont repro­duites…L’humour est enfant de bohème – nous sau­ve­ra-t-il du pire ?-)

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  • Commentaire reçu hier de Gérard Bérilley, avant cette nou­velle pro­cé­dure, donc ajou­té par mes soins (gp) :

    Une fois de plus je regrette qu’il n’y ait pas une place, une plage spé­ci­fique pour des com­men­taires, des rajouts, des réponses, etc., pour Le P’tit coin !
    En réponse aux ques­tions posées par le der­nier P’tit coin inti­tu­lé “Hallucinant” voi­ci ce que je dirais :
    Le sys­tème poli­ti­co-éco­no­mique actuel se satis­fait très bien de tous ces tra­fics de drogue : comme il est dit cela “fait vivre entre 250 000 et 300 000 per­sonnes”. Si ce sys­tème était cas­sé par la fin de la pro­hi­bi­tion des drogues (et c’est le seul moyen de mettre fin aux tra­fics) il fau­drait donc assu­rer des reve­nus à ces 250 000 à 300 000 per­sonnes, soit par un retour à l’emploi (tota­le­ment uto­pique vu déjà le nombre actuel de chô­meurs et le déve­lop­pe­ment inexo­rable du rem­pla­ce­ment des êtres humains par des machines), soit par l’attribution d’un reve­nu de base uni­ver­sel incon­di­tion­nel à par­tir de la majo­ri­té légale, soit 18 ans. Le sys­tème actuel a besoin du tra­fic, et pré­tendre qu’il lutte contre ce tra­fic est une pure hypo­cri­sie, un fou­tage de gueule. La ques­tion est celle-ci : quelle socié­té vou­lons-nous ? Une socié­té de mise en tutelle des majeurs, des citoyens donc, avec un Etat qui pré­tend savoir et impo­ser ce qui est bon pour untel ou untel, donc quel type de drogue est auto­ri­sé ou pas, une socié­té qui pré­fère le tra­fic à un reve­nu de base pour tous, étant enten­du ici que le Revenu de base n’est pas une fina­li­té mais un moyen pour per­mettre une cer­taine éga­li­té et la démo­cra­tie. Que choi­si­rons-nous, c’est la ques­tion à laquelle cha­cun a et aura à répondre pour et dans l’avenir.

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  • Gian

    13/​9/​18 – Marseille, noyau salafiste
    Un noyau dur de 2 à 3 % de sala­fistes, et par­mi eux – ou en péri­phé­rie – quelques bras cas­sés qui passent à l’acte au milieu de la racaille ordi­naire : mais l’arbre cache la forêt, car à côté de cette frac­tion active l’im­mense masse musul­mane cau­tionne pas­si­ve­ment par sa muti­té le désir de conquête. Une mino­ri­té acti­viste, une majo­ri­té atten­tiste. A dif­fé­rer encore la néces­si­té d’une luci­di­té exi­geante, dont fait par­tie la relé­ga­tion des fichés S sur l’ar­chi­pel des Crozet, on rend de plus en plus pro­bable un popu­lisme à la Orban à l’Elysée, à moins que l’im­plo­sion d’une civi­li­sa­tion qui ne l’est plus soit sou­hai­table. Faut-il redire que la dénon­cia­tion de cette mons­truo­si­té qu’est l’is­lam doit tou­jours s’ac­com­pa­gner de celle de cette mons­truo­si­té pire qu’est le capi­ta­lisme (et se dif­fé­ren­cier ain­si du dis­cours de la droite extrême qui cau­tionne, elle, la com­pé­ti­tion, le pro­fit, le pou­voir, l’ex­ploi­ta­tion de tous par quelques-uns, la des­truc­tion du vivant sur Terre) ?

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  • Chloé

    13/​9/​18 – Marseille, noyau sala­fiste. Les démo­graphes et autres sta­tis­ti­ciens, qui vivent dans leurs chiffres et voient la réa­li­té sur leurs tableurs, annoncent des « moyennes », ce qui ne veut pas dire grand chose. C’est la four­chette haute qui parle et qui donne le « res­sen­ti ». quand vous vivez dans un « quar­tier dif­fi­cile », c’est pas 3% de popu­la­tion immi­grée, non inté­grée, n’ayant ni les moyens ni l’en­vie de le deve­nir, c’est 80, 90 % ! Tous ces beaux par­leurs ne vivent pas dans ces réa­li­tés là, ils ne le vou­draient pas, ne le pour­raient pas non plus !!!

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  • André

    16/​9/​18 – À pro­pos de « pognon de dingue »… La fas­ci­na­tion des hommes pour l’or a été long­temps liée à sa rare­té. Maintenant qu’on le récolte à la tonne, c’est une matière spé­cu­la­tive, pour faire du fric, même sous forme de bijoux !

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  • André

    17/​9/​18 – Plantu… au point Godwin. Oui, Plantu et le Monde ou l’Express, ils sont vrai­ment faits pour aller ensemble, dans la molas­se­rie consen­suelle. Bof.

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  • Gérard Bérilley

    Nul doute que Zemmour :
    Dupont de Zemmour peut-être ? (Pour faire un calem­bour un peu bêbête.)

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  • André

    Isaac Zemmour, qu’il se serait appe­lé et sa vie, en effet, aurait été chan­gée. Il n’au­rait pas été for­cé­ment moins con… Nommer et pré­nom­mer, ce n’est pas rien ni sans consé­quences. Les Kévin et Paméla n’au­ront pas la même tra­jec­toire sociale qu’Eric et Sophie. Oui, on devrait rechoi­sir au moins son pré­nom, tout comme on devrait pou­voir effa­cer un tatouage.

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    • Tout ça c’est de la « bulle » autour du pré­nom demain ça se sera le « nom de famille » qui sau­te­ra pour faire plai­sir aux « pro­pa­gan­distes natio­na­listes « non sou­chiens » de la pire espèce comme ce « gaul­lum » de Zemour !Faut que l’é­tat sache de quel bord ‚il est !Le « racisme » est un délit punis­sable par la loi et, les « dis­cri­mi­na­tions » à l’embauche ‚aux loge­ments alors, ne faites pas comme si on savait pas « pour­quoi » on a concen­tré des « popu­la­tions entre eux » dans les ban­lieues deve­nues « ghet­tos » aban­don­nées de la répu­blique .… à la TV publique ‚on parle que de « vio­lences » et, de « drogues » et, évi­dem­ment ça n’aide pas à l’embauche …Mais, ça aide sur­ement les ven­deurs en sys­tème « ultra-sécuritaires » …

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  • Smain

    Leur but c’est de pro­vo­quer les affron­te­ments, avec la police mais aus­si avec la popu­la­tion. C’est la stra­té­gie glo­bale de Daech dont ils sont pour la plu­part des émules (et aus­si des mules char­gées de drogue). Effarant !

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  • Kiki

    Le grand Pétillon par­ti, Plantu tou­jours vert, pauvre de nous !

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  • La pie

    Prendre de l’âge c’est voir par­tir ceux qu’on aime. Charles mer­ci, mer­ci et encore mer­ci. Nous chan­ton­ne­rons tes chan­sons long­temps encore et le plus long­temps pos­sible la main dans la main

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  • Gian

    5/​10/​18 – L’infox : il y a quelque temps, un pré­cur­seur de l’in­fox, l’ex­tra­blatt, semait la ziza­nie comme arme d’a­git prop avec des effets par­fois pas­sa­ble­ment redou­tables ; les situs avaient un goût pro­non­cé pour ce faux vrai, qui obli­geait les ins­tances visées à des jus­ti­fi­ca­tions + ou – pitoyables ; c’é­tait l’i­dée d’un canu­lar aux appa­rences cré­dibles qui force à réagir et à réflé­chir. Il y a par ailleurs ces articles scien­ti­fiques bidons qui leurrent les meilleures revues à comi­té de lec­ture com­po­sé de vieilles barbes : de quoi rela­ti­vi­ser l’ob­jec­ti­vi­té scien­ti­fique et la vali­di­té des Nobel. Est-ce que la pro­chaine loi contre les « fausses nou­velles » vise cette arme de coing (une fausse pomme) ? Cela confir­me­rait son effi­ca­ci­té… Par ailleurs, l’ap­pren­tis­sage des moyens de dépis­tage et de parade des ten­ta­tives d’ha­me­çon­nage consti­tue, entre autres, un entraî­ne­ment à sa propre dés­in­toxi­ca­tion du condi­tion­ne­ment des vraies nou­velles que nous dis­til­lent les médias aux ordres.

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    • Smain

      Tu me rap­pelles les dézin­guages de Bricmont et Sokal qui s’é­taient payés la bro­chette  » Lacan, Kristeva, Latour, Deleuze, Baudrillard, Guattari et leurs  » Impostures intel­lec­tuelles ». J’ai retrou­vé ça dans Wki : …« Par exemple, Lacan écrit que la struc­ture du névro­sé est exac­te­ment le tore, Kristeva que le lan­gage poé­tique relève de la puis­sance du conti­nu et Baudrillard que les guerres modernes se déroulent dans un espace non-eucli­dien ». Une autre affaire du mmême genre est d’ac­tua­li­té aux États-Unis où des cher­cheurs ont réus­si à faire publier des études bidon dans des revues dites à comi­té de lecture…

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      • Gian

        Excellent, le tore non-euclidien…

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        • Jean-François HEROUARD

          Attention : le tore tue ! Bon d’ac­cord, je sors

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            • Jean-François HEROUARD

              Lacan se piquait de mathé­ma­tiques et de topo­lo­gie (pour rendre la psy­cha­na­lyse scien­ti­fique ?). Exemple avec le fameux anneau de Möbius, sur­face fer­mée for­mée d’un ruban à une seule face. Un tore est un solide géo­mé­trique repré­sen­tant un tube cour­bé refer­mé sur lui-même (ben comme une chambre à air, nigaud). Nous voi­là bien avancés !

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  • Gérard Bérilley

    Avertissement à la gauche fran­çaise du 7/​10/​18.
    Très bon P’tit coin qui devrait faire réflé­chir ! Il se fait que j’ai écou­té aus­si ce très inté­res­sant entre­tien sur France Inter et pen­sé aus­si­tôt à C’est pour dire !
    Je crois qu’un mou­ve­ment, un par­ti, en arrive à cela quand il est en déli­ques­cence idéo­lo­gique, alors il oublie, il a oublié, ses fon­de­ments et se perd dans des détails en s’adressant à chaque par­ti­cu­la­risme. Il en est en France d’une cer­taine gauche qui fut de gou­ver­ne­ment comme on dit, oubliant son fon­de­ment his­to­rique popu­laire pour se mettre à prô­ner des réformes « socié­tales », inca­pable et ne vou­lant plus s’attaquer aux fon­de­ments de l’inégalité sociale dont pour une part elle est bénéficiaire.
    Il est arri­vé la même chose avec le mou­ve­ment éco­lo­gique comme par­ti : renon­çant au mot même de « Nature », lui pré­fé­rant le mot « Environnement », ce mou­ve­ment s’est tour­né vers des reven­di­ca­tions gau­chistes et de pou­voir, oubliant le pour­quoi de son ori­gine. Je connais plu­sieurs per­sonnes de mon entou­rage qui, après tout un che­mi­ne­ment labo­rieux, de remise en ques­tion, sont arri­vés à recon­naître la valeur de l’écologie, mais qui n’ont rien com­pris, et ont ensuite bien gar­dé leur dis­tance avec ce mou­ve­ment quand il est appa­ru que le com­bat pre­mier des éco­lo­gistes (paten­tés) était à un moment don­né le mariage pour tous, voire la PMA, etc. Quels rap­ports avec l’écologie ?, l’on est pour le moins en droit de se poser la question.
    Gaston Leval en son temps avait fait le même constat avec ce que l’on a cou­tume d’appeler l’anarchisme. Partant d’une idée forte, la reven­di­ca­tion de l’égalité sociale dans la liber­té – le socia­lisme anti-auto­ri­taire de la Première Internationale, incar­né et théo­ri­sé par Michel Bakounine, la Fédération juras­sienne, la sec­tion espa­gnole de cette Internationale, etc. – ce mou­ve­ment en est arri­vé en quelques dizaines d’années (sauf en Espagne) à prô­ner tous les par­ti­cu­la­rismes pos­sibles, en fait l’arbitraire de cha­cun, oubliant pour­quoi il était né.
    Quand un mou­ve­ment en arrive à cela, c’est le signe qu’il est en déclin, qu’il n’est plus en rap­port avec les besoins néces­saires de la majo­ri­té de la popu­la­tion, bref qu’il devient l’idéologie d’une élite (ou d’une qui se croit élite) cou­pée des masses labo­rieuses, souf­frantes, masses qui se tournent alors vers les pre­miers « popu­lismes » venus. La dite élite auto­pro­cla­mée ayant alors un dis­cours mora­li­sa­teur sur ces mêmes masses. C’est ce à quoi l’on assiste depuis un bon bout de temps en France. La gauche ferait bien de se remettre en cause au lieu de n’avoir que des invec­tives de curés.

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  • Gian

    7/​10/​18 – Averto à la gauche fr. – La gauche – et une bonne par­tie de la popu­la­tion lar­ge­ment paci­fiste (bou­gies, fleurs, peluches, marches blanches) – est envoû­tée par le syn­drome de Munich, s’é­cra­ser en espé­rant que le dingue se cal­me­ra, alors que l’ex­pé­rience montre que ça ne fait que l’ex­ci­ter davan­tage. Elle fuit l’an­goisse d’une immi­nente fin du Monde – sinon, de la civi­li­sa­tion – dans le déni de celle-ci. Et si la gauche ne fait ici que le mariage pour tous et là-bas la défense d’une poi­gnée d’o­ri­gi­naux, c’est qu’elle ne peut pas faire autre chose, le monstre capi­ta­liste ne lui laisse aucune autre ini­tia­tive dans sa dyna­mique auto­ma­ti­sée (cela dit, la droite a‑t-elle davan­tage de lati­tude ?). Alors, ne vau­drait-il pas mieux une apo­ca­lypse limi­tée aujourd’­hui plu­tôt qu’une autre puis­sance 10 plus tard, puisque tout suit la loi expo­nen­tielle du temps ?

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  • Binoit

    13/​10/​18 – Deux femelles se sont repro­duites…De toute façon, j’ai tou­jours été contre les semences Monsanto, qu’elles soient végé­tales ou humaines !

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  • Gérard Bérilley

    13/​11/​18« Gilets jaunes » : Castaner voit rouge. Nous sommes entrés depuis quelque temps déjà dans « 1984 » et “Le Meilleur des Mondes » tout à la fois, et dans beau­coup de choses dont la Science Fiction nous met­tait en garde. Ce que nous crai­gnions en notre jeu­nesse contes­ta­taire est main­te­nant défen­du, vou­lu, prô­né, et applau­di par les « progressistes »…
    Face à cet atten­tat (j’as­sume le mot) contre les fon­de­ments du Monde, de la conti­nua­tion de la Vie par la pola­ri­té sexuée dans les espèces ani­males dites supé­rieures, j’en reviens tou­jours à mon Bakounine qui nous aver­tis­sait il y a plus d’un siècle et demi contre le pou­voir des savants (ceci n’est qu’un petit extrait de sa cri­tique qui est la pre­mière en Occident contre la « science » comme pou­voir sur la Vie) :
    « Toutefois, il ne faut pas trop s’y fier, et, si l’on peut être sûr à peu près qu’au­cun savant n’o­se­ra trai­ter un homme comme il traite un lapin, il est à craindre tou­jours que le corps des savants, si on le laisse faire seule­ment, ne sou­mette les hommes vivants à des expé­riences scien­ti­fiques sans doute moins cruelles , mais qui n’en seraient pas moins désas­treuses pour ses vic­times humaines. Si les savants ne peuvent pas faire des expé­riences sur le corps des hommes indi­vi­duels, ils ne deman­de­ront pas mieux que d’en faire sur le corps social, et voi­là ce qu’il faut abso­lu­ment empê­cher. » Michel Bakounine « L’Empire knou­to-ger­ma­nique et la Révolution sociale » 1971 – 1972.
    Expériences sur le corps social et sur le corps indi­vi­duel, c’est déjà fait, et cela s’ac­cé­lère de jour en jour.

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    • Gérard Bérilley

      Mon com­men­taire concerne « Deux femelles se sont repro­duites entre elles, sans mâle », évidemment.
      Encore qu’il fau­drait dire qu’elles ne se sont pas repro­duites entre elles, on les a fait se repro­duire entre elles ! Ce n’é­tait pas leur choix . « On » : la tech­nos­cience, les labos, les appren­tis sor­ciers… Comme s’il n’y avait que cela à faire pour l’a­ve­nir du monde, pour le bon­heur du monde.

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  • graille bernadette

    7/​11/​18Marseille. Gaudin en « arrê­té de péril » Mais notre bon petit père Macron pré­voit tout, pour évi­ter l’in­cen­die , il donne un chèque de vingt euros aux plus pauvres , ils pour­ront ain­si s’a­che­ter un bon pou­let fer­mier un dimanche par mois.
    De quoi mettre de la cendre sur un feu qui couve.
    Et pen­dant ce temps au Yemen….

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  • Patrick

    19/​11/​18Les goinfres insa­tiables – Ben oui mais le thon rouge est hors de prix au japon.….

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  • gary

    21/​11/​18 – « Les gilets Ghosn ». Oui le jeu de mots porte. Macron doit quand même ser­rer les fesses, les autres avec ! Ghosn aus­si, sur­tout qu’il est cuit sur le plan de la superbe, la noto­rié­té, les jets pri­vés, les comptes plan­qués, etc, mais on ne va tout de même pas le plaindre. S’il était japo­nais il devrait se faire hara-kiri.

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  • Gérard Bérilley

    25/​11/​18Le joint du Black Friday. Ce qui est insup­por­table dans toute cette affaire c’est ce fait inad­mis­sible que même dans une démo­cra­tie, ou ce qui se pré­tend telle, l’Etat consi­dère les citoyens comme des mineurs qu’il faut tenir en tutelle. Qu’une pro­tec­tion de l’en­fance ait lieu, que les mineurs en âge soient pro­té­gés envers toutes les drogues, cela est pour moi plei­ne­ment jus­ti­fié. De même l’in­ter­dic­tion d’u­ti­li­sa­tion de drogues lors de com­por­te­ments ou d’ac­tions qui pour­raient nuire à autrui (conduire bour­ré par exemple). Mais que l’Etat choi­sisse les drogues que ses membres majeurs uti­lisent hors de toutes pos­si­bi­li­tés de nui­sance à autrui, c’est inad­mis­sible. Ainsi, pour un comme moi dont la drogue est l’al­cool, le vin, l’on m’en­cou­rage même à l’u­ti­li­ser (Foires aux Vins, Saint-Vincent, dégus­ta­tions diverses dans les caves de vigne­rons, éta­lages dans toutes les épi­ce­ries et hyper­mar­chés de France, etc., etc.), alors qu’un autre qui pré­fère et a choi­si une ou des autres drogues se voit péna­li­sé, ver­ba­li­sé, pas­sé en jus­tice, alors qu’il est tout autant citoyen que moi, ni plus mais ni moins non plus. Et pour­tant… Cela est tota­le­ment révol­tant. Il faut que les citoyens aient une bien piètre opi­nion d’eux-mêmes pour accep­ter un tel état de fait, et qu’ils soient bien per­vers pour vou­loir l’im­po­ser aux autres. Ce n’est ni à moi ni à l’Etat de déter­mi­ner ce qui est bon et qui convient à autrui.

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  • Les chiffres varient, la mon­naie n’est pas la même, mais les exac­tions pro­cèdent de la même four­be­rie, à Paris, Washington, Buenos Aires, Ottawa, ou Québec. Vestes jaunes, car­rés rouges, fou­lards blancs : des pla­cé­bos sur des can­cers chro­niques de la politique.

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  • Gérard Bérilley

    L’épiphanie du 4 décembre. Très sub­til P’tit coin !

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  • Gérard Bérilley

    Siège de l’Etat, ou état de siège ?
    Très bon résu­mé de la situa­tion. Pour ma part je crains le pire.

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  • Gérard Bérilley

    Ce wee­kend, « notre » pré­sident est res­té Reclus à L’Elysée, à étu­dier la géo­po­li­tique de la France peut-être ?
    Plus sérieu­se­ment, et bien plus admi­ra­ti­ve­ment, aujourd’­hui, dimanche 9 décembre 2018, Kirk Douglas a 102 ans ! Bon anni­ver­saire à lui, lui qui fut Spartacus, et le Colonel Dax dans Les Sentiers de la gloire.

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  • Gérard Bérilley

    Fin de l’ISF ? C’est finaud et c’est bien vu. Sauf que, pour ceux qui ne le sau­raient pas, « riches » et « forts » ne sont pas du tout syno­nymes pour Nietzsche ! L’homme « fort » est l’homme créa­teur, celui qui affirme le Monde tel qu’il est (Montaigne par exemple), et le « faible » est l’homme du res­sen­ti­ment, l’homme réac­tif qui n’existe qu’en oppo­si­tion à ce qu’il n’est pas ou du moins à ce qu’il croit qu’il n’est pas, celui qui dénigre toutes les valeurs du Monde-tel-qu’il-est parce qu’il ne peut y accé­der. En ce sens oui, « l’on a tou­jours à défendre les forts contre les faibles ». Cette magni­fique parole condense la pen­sée de Nietzsche.

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  • Margo

    (15/​12/​18 – On en est donc à l’Acte V.) Ils résistent à l’en­fu­mage, nos vaillants Jaunes ! Leur niveau de conscience explique celui de leur résis­tance. L’Etat reste l’Etat, d’a­bord une machine de coer­ci­tion, ain­si qu’il se révèle bien, même en lâchant du lest appa­rent, aus­si vite repris par le biais de tri­po­tages séman­tiques, fis­caux, financiers.

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  • Gian

    Toblerone – Un air de déjà-vu : les capi­ta­listes sont tel­le­ment cupides qu’ils ven­draient la corde pour se faire pendre ; cela dit, nos rayons de bou­che­rie sont far­cis de viande non éti­que­tée halal mais obte­nue en mode halal, comme dirait L214

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  • La pie

    Toblerone halal ? Aussi mau­vais que l’autre sans doute.. Aucun inté­rêt pour les palais gourmands.

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  • Jerome Heurtin

    30/​12/​18 – Jeux de cou­leurs, jeux de vilains. Le Monde – Oui, effet ren­for­cé encore avec le carac­tère gothique qui fait le « charme » du « Monde » et de ses pré­dé­ces­seurs nazis (pas seule­ment, le gothique est d’u­sage bien plus ancien, évidemment).

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  • Gérard Bérilley

    Procès Barbarin. La phrase « qu’il gué­risse (…) le cœur des vic­times d’actes de pédo­phi­lie » est effa­rante mais oh com­bien révé­la­trice d’une psy­cho­lo­gie de curé qui consiste à encore faire por­ter la faute sur la vic­time ! En effet, le « cœur des vic­times d’actes de pédo­phi­lie » n’est pas malade, il demande jus­tice et répa­ra­tion ! C’EST LE CŒUR DES AUTEURS DE PÉDOPHILIE QUI EST MALADE, malade au sens nietz­schéen, freu­dien, rei­chien, psy­chia­trique tout sim­ple­ment. Là encore, le prêtre, dans toute sa suf­fi­sance et sa mal­hon­nê­te­té mil­lé­naire, inverse les rôles. J’ai connu un homme qui disait à son fils : “Quand tu vois un curé, change de trot­toir ». Combien il avait rai­son, ça c’est une parole de père.

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  • Gérard Bérilley

    Fragilité de la tech­nique etc. Le bon­heur, c’est le retour de C’est pour dire sur l’é­cran de mon ordi­na­teur, et de tous les ordi­na­teurs possibles.
    Gérard, tu fais la com­pa­rai­son, le lien, avec les « tagueurs, gra­pheurs et autres bar­bouilleurs de murs ». Depuis ma jeu­nesse j’ai tou­jours détes­té ces pra­tiques : c’est tou­jours la haine de ceux qui n’ont rien contre ceux qui ont un petit quelque chose, le res­sen­ti­ment en actes contre la beau­té des choses. Je me rap­pelle une toute petite mai­son au bord d’une route et d’un che­min, une mai­son de gens pauvres avec un petit jar­din. Le mur de cette mai­son était sans arrêt tagué, les pro­prié­taires le net­toyaient et cela recom­men­çait aus­si­tôt. La lâche­té de ceux qui s’at­taquent au tout venant, aux non-riches : le vrai cou­rage consis­tant à s’at­ta­quer aux puis­sants, à la richesse éhon­tée, mais là il y a moins de can­di­dats. C’est la réa­li­té pro­blé­ma­tique de ceux qui n’ont rien et qui détestent ceux qui ont même qu’un peu. C’est pour­quoi je suis fon­da­men­ta­le­ment pour la petite pro­prié­té pour tous, comme Proudhon et Nietzsche l’é­taient. Posséder quelque peu c’est déjà être res­pon­sable, res­pon­sable de tout ce qui est valeur véri­table. Je crois fon­da­men­ta­le­ment qu’il n’y a pas l’a­voir ou l’être comme les mora­listes actuels ou autres psy­cho­logues en vogue nous le disent et essaient de nous en per­sua­der : pour moi, comme pour tant d’autres au fond, pour être il faut avoir un peu, sans avoir aucun il n’y a pas d’être. Sans avoir aucun, c’est le détes­table règne de la « com­mu­nau­té » dénon­cé si vigou­reu­se­ment et si jus­te­ment par Proudhon. Sur ces réflexions phi­lo­so­phiques, je sou­haite longue Vie à C’est pour dire !

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    • Merci, cher Gérard ! Tes réflexions donnent à pen­ser, elles sti­mulent : c’est ça le débat, le vrai. En l’oc­cu­rence, tu nous parles de l’es­sen­tiel et de l’ac­ces­soire. Je pense aus­si qu’on doit se déles­ter du super­flu pour appré­cier le fon­da­men­tal de ce « quelque peu » dont tu parles. On croise sou­vent ce thème de réflexion, depuis les Anciens jus­qu’à nos livres et films. Et aus­si un « p’tit coin » pour y abri­ter notre être pro­fond. Longue vie à toi aussi !

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  • HEROUARD

    30/​1/​19 – Après les gilets et les fou­lards, les chaus­settes… chauf­fantes. Si ça fonc­tionne aus­si pour les chaus­settes à clous, Castagneur va pou­voir récom­pen­ser ses gen­tils flics par ces grands froids…

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  • Roselyne

    30/​1/​19 – Après les gilets et les fou­lards, les chaus­settes… chauf­fantes. Jusqu’où va se loger l’in­fer­nal couple « techno-bizness » !

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  • Gian

    80/​90 à l’h - Plus de 3 mil­liers de morts, certes, mais j’ai tou­jours trou­vé regret­table que l’on ne mette pas plu­tôt l’ac­cent sur les bles­sés graves, ceux qui res­te­ront estro­piés à jamais, tétra­plé­giques et dépres­sifs sui­ci­daires. Et eux, ils se comptent au moins au double, pour ne rien dire des vic­times col­la­té­rales, qui n’é­taient pas dans l’ac­ci­dent, mais qui pleu­re­ront long­temps leurs chers dis­pa­rus ou s’é­pui­se­ront dans des assis­tances soi­gnantes par­ti­cu­liè­re­ment déses­pé­rantes. Cette occul­ta­tion des (sur)vies mar­ty­ri­sées me fait pen­ser aux Gueules Cassées de 14 – 18 qui étaient fer­me­ment invi­tées à se cacher pour ne pas faire peur aux petits enfants et autres dames émo­tives… Il fau­drait tapis­ser les bords des routes avec des 3x4 voire des mou­lages mon­trant des ampu­tés, des morts-vivants sous res­pi­ra­teur arti­fi­ciel, etc. Et aux péages, à la place de la musique d’am­biance, dif­fu­ser les cris enre­gis­trés des acci­den­tés en cours de dés­in­car­cé­ra­tion, sans comp­ter les asper­sions de faux sang depuis les por­tiques que n’ont pas détruits les Bonnets Rouges.

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    • Gérard Bérilley

      Il faut mettre en paral­lèles les morts et bles­sés par atten­tats depuis 2015 et les morts et bles­sés de la route pen­dant la même période et com­pa­rer les moyens dépen­sés par l’Etat dans les deux cas. Par atten­tats : envi­ron 260 morts et 1100 bles­sés, sur la route plus de 3000 morts chaque année, donc qua­si­ment 10 000 pen­dant cette même période, et com­bien de bles­sés ! D’énormes moyens pour évi­ter les atten­tats (cer­tains ont été utiles) et si peu de moyens contre les chauf­fards, la délin­quance rou­tière. Il y a plus de « chances » d’être tué par un chauf­fard que par un ter­ro­riste, nettement.
      Je pense depuis long­temps que dans les cours de pas­sage du per­mis de conduire il devrait y avoir plu­sieurs jours de stages OBLIGATOIRES dans les hôpi­taux, ser­vices de réédu­ca­tions, etc. où sont les res­ca­pés estro­piés de la route. Cela ferait réflé­chir. Et aus­si en finir avec ce culte capi­ta­liste de la vitesse, et le rem­pla­cer par un « éloge de la lenteur ».
      Nos socié­tés, et sur­tout leurs idéo­lo­gies, sont folles : au début des années 1970 il y avait en France envi­ron 15 000 tués par la voi­ture chaque année (et com­bien de bles­sés ?!), en 1972 c’est même mon­té à plus de 16 000 morts dans l’an­née ! Pendant ce temps là, l’en­ne­mi des biens pen­sants, des auto­ri­tés et autres auto­ri­tés médi­cales c’é­tait les 200 morts par an à cause de l’u­sage de l’hé­roïne ! Certes 200 morts de trop, mais enfin ! Vous entrez dans n’im­porte quel cime­tière de France, de la plus petite com­mune, et vous trou­vez tou­jours une ou bien plu­tôt plu­sieurs tombes de jeunes hommes de 18, 19, 20, 21 ou 22 ans morts dans ces années 1970. Il ne faut pas cher­cher long­temps pour savoir de quoi ils sont morts.

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      • Roselyne

        Oui : aller à l’ho­pi­tal de Garches, près de Paris, où l’on tente de répa­rer ce qui par­fois est irré­pa­rable, sur­tout dan sles dégats phy­siques et psychologiques !

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    • Roselyne

      Oui, il faut dire et redire pour les dénon­cer ces drames de la route aux consé­quences aus­si dévas­ta­trices qu” incalculables.

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  • Gérard Bérilley

    [5/​2/​19 – Macron en dérive auto­ri­taire.] Je viens de décou­vrir sur You Tube une vidéo de la plus haute impor­tance concer­nant la ten­ta­tive de per­qui­si­tion chez Mediapart ayant eu lieu lun­di 4 février 2019 pour savoir quelles sont leurs sources dans l’af­faire Benalla. Selon moi, tout démo­crate authen­tique, quelles que soient ses options phi­lo­so­phiques, sociales par ailleurs, se doit de regar­der cette vidéo où Edwy Plenel et Fabrice Arfi expliquent et dénoncent le pour­quoi de la chose. En voi­ci le lien :

    http://​www​.you​tube​.com/​w​a​t​c​h​?​v​=​g​u​-​A​O​s​r​J​Whs

    Je crois pou­voir affir­mer que le pou­voir de Macron est le plus auto­ri­taire et le plus per­vers de la 5ème République. Nous avons affaire là à un véri­table dan­ger pour la démocratie.

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  • Gérard Bérilley

    13/​02/​19 Juppé au Conseil consti­tu­tion­nel. Un pognon de dingue !

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  • Gian

    Finkie inju­rié 16 fév. 2019, acte XIV GJ – Peut-on être à la fois anti­sio­niste et philosémite ?

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    • Gérard Ponthieu

      Oui, en bonne théo­rie, selon les sens pré­cis qu’on donne aux mots, sur­tout à celui d’an­ti­sio­niste. Si on le rap­porte à l’at­ti­tude actuelle du gou­ver­ne­ment Netanyaouh sur la ques­tion pales­ti­nienne et la colo­ni­sa­tion achar­née, on peut être « anti­sio­niste ». Mais le sio­nisme est autre chose : l’i­déo­lo­gie reliée à l’é­ta­blis­se­ment d’un ter­ri­toire pour les juifs, y com­pris. Sur ce point, je ne sau­rais être anti­sio­niste, sur­tout si c’est en accord avec les Palestiniens. Mais ce n’est pas la ten­dance actuelle ; il existe aujourd’hui un cou­rant néo­sio­niste qui sou­haite virer d’Israel (dont les ter­ri­toires occu­pés évi­dem­ment), Arabes et Palestiniens. Là, je ne suis pas d’ac­cord. Ce mot est trop ambi­va­lent à mon sens pour l’employer sans précautions.

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  • 17/​2/​19 – Jaune brun. « Barre-toi, sale sio­niste de merde ! » Bonjour,

    Je suis fon­ciè­re­ment contre tous les racismes, c’est à dire cri­ti­quer quelqu’un pour ce qu’il est car cela il n’y peut rien.
    De même l’injure est une pra­tique que je désap­prouve car elle n’apporte ni argu­ment ni dialogue.
    Par contre je pense que gar­der le droit de cri­ti­quer les gens pour ce qu’ils font est un des garants de la démo­cra­tie car cela ils en sont responsables.
    Confondre le sio­nisme c’est à dire la poli­tique du gou­ver­ne­ment d’Israël avec un racisme est un glis­se­ment de sens que je me refuse à faire. D’ailleurs de nom­breux Israéliens cri­tiquent eux-aus­si cette poli­tique. Je cri­tique tout autant la poli­tique de l’Arabie ou des Etats Unis sans pour autant être anti arabe ou anti américain.
    Dire que quelqu’un est juif, musul­man, athée ou catho­lique n’est pas une insulte, par contre le droit de cri­ti­quer une reli­gion ou une phi­lo­so­phie est néces­saire même à cette phi­lo­so­phie pour s’améliorer.
    Jamais une reli­gion ou une convic­tion quel­conque devrait s’inscrire dans la loi d’un pays, sinon cette loi défi­ni des citoyens favo­ri­sés ou exclus sui­vant leurs convic­tions. Au lieu de leur per­mettre en de vivre ensemble cette loi défi­nit de fait cer­tains d’entre eux mépri­sé des la loi, voir hors la loi.
    La laï­ci­té est donc l’outil fon­da­men­tal de toutes démo­cra­tie. Inversement, dès qu’une reli­gion dicte sa loi, le pays sombre dans une forme de dictature.
    Voilà mon point de vue.

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  • Binoit

    17/​2/​19 – Jaune brun. « Barre-toi, sale sio­niste de merde ! », 
    L’antisionisme en faux-nez de l’an­ti­sé­mi­tisme à l’ex­trême gauche ne date pas d’hier. Mis entre paren­thèses après les pro­cès de Moscou dans l’an­cienne Union sovié­tique pour cause de 2e Guerre mon­diale, l’an­ti­sio­nisme resur­git dans les années 1950 dans le bloc de l’Est quand les démo­cra­ties popu­laires, aux prises avec les dif­fi­cul­tés éco­no­miques retrou­vèrent le bouc-émis­saire tra­di­tion­nel à tra­vers le juif qu’on ne pou­vait plus nom­mer expli­ci­te­ment, mais le « sio­niste » qui ren­voyait imman­qua­ble­ment au pré­cé­dent. Ce furent ain­si le Complot des Blouse blanches (méde­cins) en Russie, et les « com­plots sio­nistes » en Pologne, Tchécoslovaquie (pro­cès Slansky), qui per­mirent aux diri­geants d’é­vin­cer les juifs qui avaient par­ti­ci­pé à la résis­tance anti-nazie et avaient ensuite accé­dé à des res­pon­sa­bi­li­tés poli­tiques. Concept bien utile qui conti­nua de s’ac­cro­cher à la gauche et aux oublieux de l’histoire.

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  • Aqua

    17/​2/​19 – Jaune brun. « Barre-toi, sale sio­niste de merde ! » Alors Bebel a bon dos !!
    ANTISEMITISME ? Le socia­lisme des imbéciles ?

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  • Bernard_H

    25/​2/​19 – Pédophilie ecclé­sias­tique – S’il y a un rap­port entre le contact avec les jeunes (enfants et ado­les­cents ) et la pédo­phi­lie, son rap­port avec le céli­bat est beau­coup moins évident, car on retrouve ce genre de mala­die ou de déviance chez les ensei­gnants, et chez ceux qui encadrent des jeunes en géné­ral, mais aus­si dans des familles. A part psy­cho­lo­gi­ser l’en­ca­dre­ment des jeunes comme cela est fait pour cer­tains métiers comme les édu­ca­teurs spé­cia­li­sés, je ne vois pas com­ment on peut pro­té­ger nos enfants. Il serait inté­res­sant d’a­voir des infor­ma­tions sur cette der­nière pro­fes­sion pour savoir si les tests de recru­te­ment à l’en­trée des écoles dimi­nuent ce genre de tra­vers, plu­tôt que de pen­ser que le mariage des prêtres ou la dis­pa­ri­tion des reli­gions sera le remède à la pédophilie.

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    • Merci pour cette inté­res­sante réflexion qui sort de l’es­pace (trop) exi­gu du P’tit coin, jus­te­ment conçu pour le débat, là aus­si !… Mon idée, tou­te­fois, est que le céli­bat des prêtres ne peut, il me semble, qu’ag­gra­ver les cas de pédo­phi­lie en pro­por­tion du nombre de refou­lés sexuels dans l’Église catho­lique (conflit pulsions/​interdits). Si je vois juste, on devrait pou­voir consta­ter moins de cas chez les pas­teurs et rab­bins. Chez les imams c’est moins sûr tant les inter­dits sexuels sont nom­breux dans l’is­lam. Chez les ensei­gnants laïques, le taux devrait cor­res­pondre au taux géné­ral des « nor­ma­le­ment névro­sés », aug­men­té du fait de la plus grande proxi­mi­té avec les jeunes

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  • HEROUARD

    Plus fort que Sarko le Macron, rock star en bras de che­mise (blanche) pas bling bling mais enivré de nar­cis­sisme, rejouant sa jeu­nesse sur les planches + grand oral de l’ENA. Craignos pour la démocratie

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  • On devait espe­rer dans les milieux auto­ri­sés de la Mouradia , parier pour une elec­tion qu on pour­rait même qua­li­fier « comme dans un fau­teuil », peut etre en chan­geant les pneus ‚pour des neufs importés,pour évi­ter une sor­tie de piste !
    Mektoub et bouche cousue !
    Le Peuple , lui , merite mieux !

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  • Cacatov – Cette recette entre­ra sûre­ment dans les anales de la scatologie

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  • Gérard Bérilley

    Dix jours sans P’tit coin. Non, non, non, pas de pro­tes­ta­tion, des inquié­tudes… dis­si­pées ! Un autre P’tit coin peut-être : EPR de Flamanville : un pognon de dingue !

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    • Ainsi, « il y en a qui suivent… » Merci Gérard ! Oui, l’EPR est bien dans ma lunette… J’y cours.

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  • Michel

    EPR de Flamanville – L’autre bombe à retar­de­ment, on la rece­vra en pleine poire sur nos factures !

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  • Julien Assange – Syndrome de Cassandre : à annon­cer les mau­vaises nou­velles, vous aller vous atti­rer des emmerdes ; pareil, à dénon­cer de mau­vaises tur­pi­tudes. Question : n’y a‑t-il pas comme du maso­chisme à vou­loir faire du scan­dale au nom d’une morale supé­rieure dont se fout l’im­mense majo­ri­té des gens abso­lu­ment pas recon­nais­sants envers le lan­ceur d’a­lerte qui leur veut le bien ? Cela dit, boy­cot­tons l’Equateur, qui est d’ailleurs plu­tôt loin…

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  • EPR de Flamanville – On peut se deman­der où le Conseil consti­tu­tion­nel a plan­qué le pré­am­bule de la Constitution (repre­nant celui de la IVème) pré­ci­sant que les entre­prises, orga­ni­sa­tions, ser­vices ou sec­teurs de l’é­co­no­mie,… essen­tiels dans la vie de la nation doivent être sous le contrôle de la col­lec­ti­vi­té. L’Etat n’en est pas LE pro­prié­taire mais seule­ment le ges­tion­naire ou l’or­ga­ni­sa­teur. La pro­prié­té appar­tient à la nation. Quand le gou­ver­ne­ment vend…il vole la nation et la population.
    Méc-créant.

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  • Gérard Bérilley

    EPR de Flamanville. 7 années de retard déjà, 11 ou 12 mil­liards d’eu­ros au lieu de 3 pré­vus au départ. Quand on voit ce gouffre finan­cier, l’on se dit par exemple : com­bien d’ap­par­te­ments, de mai­sons, auraient pu être iso­lés avec une somme pareille, le début de ces iso­la­tions aurait com­men­cé il y a une dizaine d’an­nées, ce qui aurait allé­gé le bilan car­bone de la France (alors que la construc­tion de cette hor­reur alour­dit chaque année le bilan car­bone, le bilan éner­gé­tique), et aurait per­mis la fer­me­ture de plu­sieurs tranches de cen­trales nucléaires. Quelle folie, typique de l’Etat fran­çais ! Après le paque­bot France créé à contre­temps, après le sur­gé­né­ra­teur Superphénix qui n’a jamais fonc­tion­né, après le Concorde, après l’a­vion Airbus A380, après tout ce qu’il a fal­lu arrê­ter, l’on conti­nue avec l’EPR. Le délire des gran­deurs, la conti­nua­tion de l’ère des dino­saures morts d’être trop gros. Quand va-t-on en venir enfin à l’un des slo­gans fon­da­men­taux de l’é­co­lo­gie : « Small is beau­ti­ful » ? C’est pour tout cela qu’il nous faut le RIC (Référendum d’Initiative Citoyenne) dont « nos » poli­tiques et « nos » mul­ti­na­tio­nales ont une peur bleue. Ce dont le pou­voir et l’argent ont peur, c’est jus­te­ment là où est la solution.

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  • Gérard Bérilley

    Toujours le pognon de dingue.
    Le macro­nie est redou­table : il se peut bien qu’a­vec ce sys­tème de dons (pro­po­sé à toute vitesse, l’in­cen­die n’é­tant pas encore éteint !), les très riches vont éco­no­mi­ser de l’argent par rap­port aux impôts qu’ils devraient payer !
    Odon Vallet, l’his­to­rien des reli­gions, fai­sait remar­quer hier à la télé­vi­sion (la chaîne du Sénat il me semble) que Notre-Dame de Paris appar­te­nait à l’Etat, et donc que c’é­tait à l’Etat de prendre en charge les frais de sau­ve­garde, de réno­va­tion, voire de recons­truc­tion, et pas du tout aux dépar­te­ments ni aux com­munes. Il était très méfiant sur cette col­lecte, s’at­ten­dant à ce que tout l’argent de mécé­nat aille à Notre-Dame de Paris alors que tant d’é­glises dans tant de com­munes tombent en ruine et dont les réno­va­tions et tra­vaux devraient être finan­cés, les petites com­munes n’ayant aucun bud­get pour le faire.
    Sur cette ques­tion d’argent, quelques remarques personnelles :
    Je suis en faveur de toute sau­ve­garde pos­sible de Notre-Dame, c’est cer­tain, mais cela fait aus­si mal au cœur de voir que tant d’argent afflue si vite alors qu’une telle col­lecte n’a jamais été faite en faveur des SDF et des plus pauvres !
    Un clam­pin comme moi, n’é­tant ni pom­pier ni encore moins arche­vêque, mais ayant le plus sou­vent le sou­ci de trou­ver des solu­tions pour amé­lio­rer les choses, inven­tait, en regar­dant effa­ré à la télé­vi­sion lun­di soir la catas­trophe en direct, un prin­cipe de tuyau­te­rie per­ma­nente dans les édi­fices pour palier à tout début d’in­cen­die. Je décou­vrais mar­di à la télé­vi­sion, hier donc, que ce prin­cipe exis­tait déjà et s’ap­pelle « conduite sèche » ! La magni­fique cathé­drale d’Amiens en est pour­vue. Les cana­li­sa­tions sont fixes et montent en haut des tours, avec des vannes à chaque étage, et il suf­fit de les connec­ter à l’ar­ri­vée d’eau, les pom­piers n’ont pas alors à dérou­ler leur tuyau­te­rie : quel gain de temps, de plus l’eau est déver­sée par le des­sus sur l’in­cen­die, ce qui change tout. A Notre-Dame, rien de cela, rien d’ins­tal­lé en per­ma­nence ou avant les tra­vaux dont on sait qu’ils sont pour­tant une cause pro­bable d’in­cen­die alors même que la magni­fique char­pente en bois avait qua­si 800 ans. A Notre-Dame, des pompes auraient pu être bran­chées en per­ma­nence sur ces conduites sèches, l’eau de la Seine étant à 10 mètres ! Un moyen iden­tique de noyer au besoin tout le sol de la cathé­drale sur une hau­teur de 10 ou 20 cen­ti­mètres aurait pu aus­si être envi­sa­gé : tout ce qui tom­be­rait alors en feu du haut des piliers serait ain­si noyé, éteint immé­dia­te­ment, donc pas de dégâts sur les murs, moins de fumée pour l’a­van­cée des pom­piers, etc.
    Christophe Barbier, direc­teur de rédac­tion de L’Express, vu éga­le­ment à la télé­vi­sion hier, s’in­sur­geait à juste titre contre le fait qu’au­cun veilleur n’é­tait pré­sent sous les toi­tures après les tra­vaux ! Pour cela pas d’argent, pour payer deux ou trois per­sonnes chaque nuit, pen­dant au moins la période des travaux.
    Tout cela me révolte ! Je pense que pour tout ce qui se fait et doit se faire, quel que soit le domaine, une com­mis­sion de gens du peuple, d’au­to­di­dactes, de per­sonnes de bonne volon­té, de non pro­fes­sion­nels de la dis­ci­pline sur­tout, devrait être consul­tée pour don­ner son avis, pour contrô­ler et amé­lio­rer les choses. Le retour de l’in­tel­li­gence collective.Y’en a marre de tous ces spé­cia­listes, ces experts en tout, ces diplô­més à l’in­fi­ni, qui dans tous les domaines ne font rien d’in­tel­li­gent et nous emmènent tout droit dans le mur, dans tous les murs.

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  • Gérard Bérilley

    Provoc”. La flèche de Notre-Dame… en voi­là une histoire !
    Je crois que tu as rai­son Gérard, il faut prendre cela à la Gébé et Hara Kiri et Cie !
    Tout est révol­tant dans cette histoire !
    La ques­tion des res­pon­sa­bi­li­tés passe à l’as. Et pour­tant : aucune sur­veillance humaine per­ma­nente pen­dant ces tra­vaux , alors que l’on sait que ce sont des périodes causes d’in­cen­die (plu­sieurs pré­cé­dents catas­tro­phiques qui auraient dû aler­ter les archi­tectes des Monuments Historiques, la Mairie de Paris, l’Archevêché,les pom­piers qui sont sen­sés véri­fiés les ins­tal­la­tions, les entre­prises en action, etc.) ; aucune ins­tal­la­tion de « conduites sèches » alors qu’il y en a à la cathé­drâle d’Amiens, et j’ai appris depuis, grâce la télé­vi­sion, qu’il y en a au Mont Saint-Michel, jus­qu’au plus haut du Mont, avec pré­sence per­ma­nente de 4 pom­piers ! Là on fait comme si l’in­cen­die tom­bait du ciel, sans avoir eu de condi­tions humaines !
    Révoltant l’empressement de la haute bour­geoi­sie de mécé­ner la réno­va­tion alors que cette même bour­geoi­sie refuse de lâcher quoi que ce soit pour aider ceux qu’elle a exploi­té jus­qu’à la moelle et les plus pauvres. Du fric, il y en a, nous le savuons, mais là nous en avons la preuve, le grand capi­tal s’est tra­hi et démas­qué lui-même dans son empressement !
    Révoltant aus­si cette ques­tion pré­ma­tu­rée de la réno­va­tion : l’on ne sait même pas actuel­le­ment si les murs, les rosaces vont tenir suite au choc ther­mique, au déver­se­ment de l’eau, etc. D’autant que tout se tient dans une cathé­drale (je me rap­pelle avoir vu un magni­fique repor­tage sur ARTE expli­quant que les cathé­drales gothiques étaient cer­clées par une cein­ture de métal, de fer ou d’a­cier, ce que l’on ne sait pas ou que l’on oublie tou­jours, afin qu’elles n’é­clatent pas ! Les arc bou­tants seuls ne per­met­tant pas d’empêcher un écla­te­ment pos­sible.) On en est là, et l’an­nonce déli­rante de Macron – répa­rer la cathé­drale en 5 ans – per­met tous les délires nar­cis­siques d’une pléiade d’ar­chi­tectes. Ce ne sont pas aux archi­tectes, ni selon moi au Président de la République, de déci­der quoi que ce soit : Notre-Dame est Monument Historique, Patrimoine Mondial selon l’UNESCO, pro­prié­té de l’Etat, et lieu de culte, alors de grâce lais­sons déjà se faire la sau­ve­garde de ce qui reste. Si des archi­tectes ont des idées déli­rantes et sau­gre­nues, uni­que­ment nar­cis­siques, quant à cette cathé­drale, je les invite à faire de la pein­ture, des tableaux, ils pour­ront ain­si expri­mer tout ce qui leur passe par la tête de sur­réa­liste, ils pour­ront ensuite expo­ser leurs pein­tures, comme toutes pein­tures en deux dimen­sions seule­ment, et lais­se­ront Notre-Dame de Paris, sans la tou­cher, en ses trois dimen­sions. Sur cette ques­tion, il me semble que la parole la plus intel­li­gente, la plus sen­sée que j’ai pu entendre est celle du Maître d’Oeuvre du Château de Guédelon, dans l’Yonne, châ­teau en construc­tion avec les moyens et tech­niques du 13ème siècle : répa­rer Notre-Dame avec ces mêmes tech­niques redé­cou­vertes à Guédelon, ce qui serait un extra­or­di­naire chan­tier et école, for­ma­tion pour tous les tra­vaux d’ar­ti­sans, d’ar­ti­sa­nats, tra­vaux qui bien évi­dem­ment avaient du sens et donnent satis­fac­tion vivante à ceux qui les pra­tiquent, les Compagnons du Devoir en sont par exemple la preuve.
    PS : j’ai­me­rais bien ne pas avoir cette sen­sa­tion abso­lu­ment désa­gréable de squat­ter les com­men­taires. Ceux-ci, il me semble, sont faits pour des échanges, pour des enri­chis­se­ments de points de vue.

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  • Gérard Bérilley

    Provoc”. La flèche de Notre-Dame… en voi­là une histoire !
    Je crois que tu as rai­son Gérard, il faut prendre cela à la Gébé et Hara Kiri et Cie !
    Tout est révol­tant dans cette histoire !
    La ques­tion des res­pon­sa­bi­li­tés passe à l’as. Et pour­tant : aucune sur­veillance humaine per­ma­nente pen­dant ces tra­vaux , alors que l’on sait que ce sont des périodes causes d’in­cen­die (plu­sieurs pré­cé­dents catas­tro­phiques qui auraient dû aler­ter les archi­tectes des Monuments Historiques, la Mairie de Paris, l’Archevêché, les pom­piers qui sont sen­sés véri­fiés les ins­tal­la­tions, les entre­prises en action, etc.); aucune ins­tal­la­tion de « conduites sèches » alors qu’il y en a à la cathé­drale d’Amiens, et j’ai appris depuis, grâce à la télé­vi­sion, qu’il y en a au Mont Saint-Michel, jus­qu’au plus haut du Mont, avec pré­sence per­ma­nente de 4 pom­piers ! Là on fait comme si l’in­cen­die tom­bait du ciel, sans avoir eu de condi­tions humaines ! Le pire c’est que la pre­mière alerte n’a pas même été prise vrai­ment en compte !
    Révoltant l’empressement de la haute bour­geoi­sie de mécé­ner la réno­va­tion alors que cette même bour­geoi­sie refuse de lâcher quoi que ce soit pour aider ceux qu’elle a exploi­té jus­qu’à la moelle et les plus pauvres. Du fric, il y en a, nous le savions, mais là nous en avons la preuve, le grand capi­tal s’est tra­hi et démas­qué lui-même dans son empressement !
    Révoltant aus­si cette ques­tion pré­ma­tu­rée de la réno­va­tion : l’on ne sait même pas actuel­le­ment si les murs, les rosaces vont tenir suite au choc ther­mique, au déver­se­ment de l’eau, etc. D’autant que tout se tient dans une cathé­drale (je me rap­pelle avoir vu un magni­fique repor­tage sur ARTE expli­quant que les cathé­drales gothiques étaient cer­clées par une cein­ture de métal, de fer ou d’a­cier, ce que l’on ne sait pas ou que l’on oublie tou­jours, afin qu’elles n’é­clatent pas ! Les arcs bou­tants seuls ne per­met­tant pas d’empêcher un écla­te­ment pos­sible.) On en est là, et l’an­nonce déli­rante de Macron – répa­rer la cathé­drale en 5 ans – per­met tous les délires nar­cis­siques d’une pléiade d’ar­chi­tectes. Ce ne sont pas aux archi­tectes, ni selon moi au Président de la République, de déci­der quoi que ce soit : Notre-Dame est Monument Historique, Patrimoine Mondial selon l’UNESCO, pro­prié­té de l’Etat, et lieu de culte, alors de grâce lais­sons déjà se faire la sau­ve­garde de ce qui reste. Si des archi­tectes ont des idées déli­rantes et sau­gre­nues, uni­que­ment nar­cis­siques, quant à cette cathé­drale, je les invite à faire de la pein­ture, des tableaux, ils pour­ront ain­si expri­mer tout ce qui leur passe par la tête de sur­réa­liste, ils pour­ront ensuite expo­ser leurs pein­tures, comme toutes pein­tures en deux dimen­sions seule­ment, et lais­se­ront Notre-Dame de Paris, sans la tou­cher, en ses trois dimen­sions. Sur cette ques­tion, il me semble que la parole la plus intel­li­gente, la plus sen­sée que j’ai pu entendre est celle du Maître d’Œuvre du Château de Guédelon, dans l’Yonne, châ­teau en construc­tion avec les moyens et tech­niques du 13ème siècle : répa­rer Notre-Dame avec ces mêmes tech­niques redé­cou­vertes à Guédelon, ce qui serait un extra­or­di­naire chan­tier et école, for­ma­tion pour tous les tra­vaux d’ar­ti­sans, d’ar­ti­sa­nats, tra­vaux qui bien évi­dem­ment avaient du sens et donnent satis­fac­tion vivante à ceux qui les pra­tiquent, les Compagnons du Devoir en sont par exemple la preuve.

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  • Gérard Bérilley

    Quoi, l’homéopathie déremboursée ?!
    On assiste depuis la macro­nie à une attaque extrê­me­ment viru­lente contre toutes les méde­cines « alter­na­tives » et contre toute remise en ques­tion du dogme médi­cal. Voir par exemple la pro­pa­gande éhon­tée pour les 11 vac­cins pour les enfants, pour les bébés, et la dia­bo­li­sa­tion de ceux qui remet­traient en ques­tion tous ces dogmes. L’attaque contre l’homéopathie rentre dans cette poli­tique en faveur des grands groupes de « médi­ca­ments poi­sons », les Bayer et com­pa­gnie… Il se peut que Boiron ait fait for­tune avec l’homéopathie, mais une chose est sûre : l’homéopathie coûte beau­coup moins cher aux malades que l’allopathie, donc moins de pro­fits pour les grandes boîtes de pro­duits phar­ma­ceu­tiques allopathiques.
    Tu parles Gérard d’effet pla­ce­bo pour l’homéopathie. Je dirais : « et alors ? » L’effet pla­ce­bo est par­tout, donc en homéo­pa­thie comme ailleurs. Mais s’il n’y avait qu’un effet pla­ce­bo, com­ment explique-t-on que les pro­blèmes ORL des bébés et petits enfants sont soi­gnés effi­ca­ce­ment par l’homéopathie, alors qu’avec les anti­bio­tiques ils reviennent à répé­ti­tion ? Comment explique-t-on que l’homéopathie est employée par les vété­ri­naires ? (J’ai été moi-même témoin de l’effet de l’homéopathie sur un petit caniche qui avait l’anxiété, la pho­bie, du trans­port en voi­ture.) Encore une fois, ce n’est pas au réel d’être scien­ti­fique, mais à la science de com­prendre le réel, et si elle ne com­prend pas ou ne veut pas le com­prendre par dogme, eh bien tant pis ! Je fini­rai par dire : c’est aux gens, aux per­sonnes, de se soi­gner comme ils l’entendent, et ce n’est pas au corps des labo­ra­toires phar­ma­ceu­tiques allo­pa­thiques et à leurs sbires poli­tiques d’imposer une manière médi­ca­men­teuse de se soi­gner. Jusqu’à preuve du contraire les gens cotisent à la sécu, donc ils sont en droit de défendre la méde­cine qu’ils choi­sissent et pré­fèrent. L’attaque contre l’homéopathie et les autres méde­cines dites « douces » est anti-liber­taire par excellence.

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    • Gérard Ponthieu

      Que voi­là, cher Gérard, un bon sujet de disputation ! 
      Sur tes pre­mières objec­tions : je les rejoins s’agissant du libé­ra­lisme mar­chand à l’œuvre dans la macro­nie – la ministre de la san­té, Agnès Buzyn, ex-méde­cin, s’est trou­vée par trois fois en conflit d’intérêts avec des labo­ra­toires phar­ma­ceu­tiques ; de même qu’avait été dénon­cé le renou­vel­le­ment du poste de son mari, Yves Lévy, comme direc­teur géné­ral de l’INSERM, can­di­da­ture fina­le­ment reti­rée. Etc. Pour en res­ter là sur ce « petit » monde d’entre-soi capi­ta­liste. Sans oublier que les Laboratoires Boiron, cotés en bourse, dominent un mar­ché mon­dial avec 420 mil­lions d’euros de capi­tal, une ving­taine de filiales et 2800 emplois.
      Que les malades trai­tés à l’homéopathie reviennent moins cher à la col­lec­ti­vi­té est un argu­ment contes­té par le fait que l’inefficacité des trai­te­ments indui­rait par la suite un coût médi­cal supérieur.
      Sur l’effet pla­ce­bo – que je ne dénie nul­le­ment, j’estime même que c’est le vrai béné­fice de l’homéopathie –, les scien­ti­fiques ne le nient pas davan­tage, esti­mant après études que les effets de l’homéopathie ne lui sont pas supé­rieurs. D’où ma ques­tion de P’tit coin, certes très ramas­sée par néces­si­té du genre : le dérem­bour­se­ment ne va-t-il pas amoin­drir cet effet placebo ?
      Quant à ton argu­ment – clas­sique chez les défen­seurs – basé sur l’homéopathie appli­quée aux ani­maux et aux jeunes enfants, il revient à nier que ces der­niers ne relève pas d’une psy­cho­lo­gie propre, les ren­dant tout autant acces­sible audit effet pla­ce­bo. L’exemple même de ton petit caniche apporte de l’eau à ce mou­lin : anxieux et pho­bique, com­ment serait-il insen­sible au geste empa­thique de la potion ou des gra­nules homéo ?
      On pour­rait argu­men­ter davan­tage sur ce que je consi­dère comme une pseu­do-science, rele­vant du domaine des croyances – ce besoin irré­duc­tible des humains ancrés à leurs dieux et autres chi­mères, vitales pour beau­coup. En tout cas, je ne vois rien de liber­taire dans les méde­cines dites « douces » ou « paral­lèles ». À plu­sieurs titres : elles cau­tionnent les « pen­sées magiques » ; elles pro­meuvent les com­por­te­ments indi­vi­dua­listes au détri­ment du bien com­mun, à l’instar des anti-vac­ci­na­tions qui font réap­pa­raître des mala­dies éra­di­quées (même si je ne les mets pas au même plan que les pro-homéo, mais c’est toi qui aborde le sujet).
      J’ai été moi-même adepte (non sec­taire) des tubes colo­rés, et j’en garde encore un bleu en réserve – mer­cu­rius solu­bi­lis 9 CH, en cas d’angine… Mais il y a dix jours, « ça n’a pas mar­ché ». Forcément, je suis deve­nu scep­tique, mécréant, athéo-méo… Le phar­ma­cien a sup­pléé à mon apostasie 😉
      Post scrip­tum : Ce n’est pas pour autant que je cau­tionne les pra­tiques abu­sives de l’industrie phar­ma­ceu­tique, ce que tu appelles « les grands groupes de “médi­ca­ments poi­sons”, les Bayer et compagnie… »

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      • Gérard Bérilley

        Gérard,
        Reprenons point par point.
        Ce ne sont pas les méde­cines douces ou paral­lèles qui sont liber­taires, mais leurs condam­na­tions et inter­dic­tions qui ne le sont pas du tout ! C’est le choix de ses moyens de se soi­gner, de prendre soin de sa san­té, qui est liber­taire, et l’i­déo­lo­gie médi­cale s’en prend à cette pos­si­bi­li­té de choix. Autrement dit, ce n’est pas à autrui à pen­ser ce qui est le mieux pour moi ou com­ment je dois me soi­gner. Une chose est sûre : l’ap­proche médi­cale conven­tion­nelle, occi­den­tale, n’est pas du tout liber­taire. Le pou­voir médi­cal, c’est-à-dire des méde­cins, ce n’est quand même pas rien, ça existe.
        Tu m’as bien fait rire (gen­ti­ment) avec ta phrase sur le petit caniche ! Mais enfin : pour­quoi le petit caniche ne serait-il pas sen­sible à une petite cro­quette – qu’il ne mange pas habi­tuel­le­ment – et qu’on lui pré­sen­te­rait comme un médi­ca­ment ? Crois-tu qu’a­vec la cro­quette en ques­tion le résul­tat serait le même ? Effet pla­ce­bo de la cro­quette inha­bi­tuelle pré­sen­tée comme remède à une angoisse ? Et aus­si, concer­nant les enfants, pour­quoi les anti­bio­tiques ne font pas cet effet pla­ce­bo si atten­du ? Pourquoi en effet, alors qu’a­vec l’ho­méo­pa­thie cet effet pla­ce­bo est fan­tas­tique, gué­ris­sant ? Dans toute cette affaire, c’est bizarre tout de même, c’est tou­jours la méde­cine allo­pa­thique qui part de son bon droit – qu’elle s’oc­troie elle-même – alors que jamais on ne lui demande de jus­ti­fier de ses résul­tats ! La méde­cine domi­nante, l’i­déo­lo­gie domi­nante, la mou­li­nette intel­lec­tuelle de l’Université qui fait que si peu de méde­cins s’in­ter­roge vrai­ment sur ce qui est, sur le réel. Cette méde­cine a condam­né si long­temps le végé­ta­risme, l’os­téo­pa­thie, la phy­to­thé­ra­pie, etc., etc. L’on me parle sans arrêt de preuves scien­ti­fiques concer­nant l« homéo­pa­thie, mais les demande-t-on concer­nant les médi­ca­ments allo­pa­thiques dont la plu­part, on le sait main­te­nant, sont inutiles voire tota­le­ment nui­sibles, dan­ge­reux. Les scan­dales sani­taires de ces der­nières années le prouvent, et le prou­ve­ront encore plus dans l’avenir.
        La science, je l’ai déjà dit dans ces colonnes, ne com­prend que ce sur quoi elle s’est his­to­ri­que­ment fon­dée. La science occi­den­tale est méca­nique, elle ne com­prend que la méca­nique. Elle com­prend les élé­ments mais qua­si aucu­ne­ment les liens entre eux, si sub­tils quel­que­fois, et peut-être si sou­vent. Un méde­cin fabri­qué, for­ma­té, par la science médi­cale occi­den­tale ne fait par exemple aucun rap­port entre un pro­blème au ventre et un mal de dos, etc., etc. Il n’y com­prend rien, mais dénie toute com­pré­hen­sion à ceux qui ne pense pas comme lui, Il est comme les curés autre­fois, il a la véri­té. C’est pour­quoi beau­coup de gens qui sont soi­gnés par un ostéo­pathe, par les Fleurs de Bach, etc., ne le disent jamais à leur méde­cin géné­ra­liste. La méde­cine conven­tion­nelle pense les choses, les par­ties du corps abso­lu­ment sépa­rées, sans lien entre elles. Le Science avec un grand S com­prend-t-elle et explique-telle l’a­cu­punc­ture par exemple ? C’est la même science médi­cale, rap­pelle-toi Gérard, qui a tué Wilhelm Reich. C’est, soit dit en pas­sant, l’une des rai­sons majeures, en plus du reste, de pour­quoi je la déteste.

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        • Gerard Ponthieu

          Ben, que je sache, on n’attend pas des anti­bio­tiques un effet pla­ce­bo ! Mais des résul­tats, d’ailleurs effi­caces (mena­cés il est vrai par un usage abu­sif qui pousse les bac­té­ries à l’évolution vers une plus grande résis­tance.) Pas de résul­tats, dis-tu ? La péni­cil­line, une bali­verne allo­pa­thique ? Que la méde­cine ne soit pas une science exacte, et même pas une science, d’ailleurs, mais une tech­nique empi­rique de san­té et un savoir accu­mu­lé (depuis la nais­sance de l’humanité), qui a cap­té les connais­sances ances­trales, copiant et récu­pé­rant, ou syn­thé­ti­sant, les plantes dites à juste titre médi­ci­nales, certes. Qu’elle ait ensuite abu­sé de ce savoir pour l’ériger en pou­voir – il est vrai„ selon le che­mi­ne­ment assez com­mun, clas­sique même, des connais­sances cap­tées par les mar­chands, hélas ! Un point de ral­lie­ment aux dif­fé­rentes thé­ra­pies médi­cales : qu’elles soignent, et même gué­rissent. Et selon la gra­vi­té et l’urgence. Un extinc­teur ou le camion et la lance des pompiers…
          Je ne pense pas que la mort de Reich soit le fait de la « science médi­cale » ; elle a résul­té du droit, de la poli­tique, de la pudi­bon­de­rie morale, de la FDA certes répres­sive (nor­ma­li­sa­trice tout au moins) – et de Reich lui-même, son obs­ti­na­tion orgueilleuse et para­noïde. Ne lais­sons pas les der­niers mots aux complotistes !

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          • Gérard Bérilley

            Gérard,
            Tu ne me lis pas, ou tu me lis mal, en tout cas tu n’es­saies pas de com­prendre mon pro­pos, mon raisonnement.
            Je n’ai jamais dit que la méde­cine « conven­tion­nelle » n’a­vait pas de résul­tats, j’ai seule­ment écrit que l’on ne lui deman­dait jamais de jus­ti­fier de ses résul­tats ! Ce qui n’est pas du tout la même chose ! La méde­cine « conven­tion­nelle » a des résul­tats, mais dans de nom­breux domaines aus­si elle n’en a aucun, et c’est bien pour­quoi de plus en plus de gens se tournent vers d’autres approches.
            Tu n’as rien com­pris à mon rai­son­ne­ment sur les anti­bio­tiques. Je n’ai jamais dit non plus que les anti­bio­tiques étaient inutiles : si j’ai la jambe cou­pée, une énorme plaie quelque part, si je viens de subir une grave opé­ra­tion, alors oui les anti­bio­tiques sont néces­saires, mais si j’ai une angine virale et que le tou­bib m’en pres­crit, alors non seule­ment ils sont inutiles mais néfastes, car les anti­bio­tiques détruisent le micro­biote, la flore intes­ti­nale. Je n’ai jamais dit non plus que l’homéopathie pou­vait tout soi­gner. Aucune méde­cine ne peut tout soi­gner. Ce qui me révolte c’est la pré­ten­tion de cette méde­cine « conven­tion­nelle » d’être la seule méde­cine, et de déter­mi­ner com­ment les gens doivent se soigner.
            Dans le cas des affec­tions ORL des enfants, l’administration des anti­bio­tiques pour les soi­gner affai­blit la flore intes­ti­nale, et alors c’est le cercle vicieux, encore plus d’antibiotiques et encore plus d’affections ORL. L’utilisation de l’homéopathie met fin à ce cercle infer­nal. J’en ai été le témoin direct avec mes enfants, et beau­coup de parents peuvent témoi­gner de la même chose.
            Tu me parles de la méde­cine comme d’ « une tech­nique empi­rique de san­té et un savoir accu­mu­lé (depuis la nais­sance de l’humanité), qui a cap­té les connais­sances ances­trales, copiant et récu­pé­rant, ou syn­thé­ti­sant, les plantes dites à juste titre médi­ci­nales, certes. » C’est tout à fait juste, mais tout cela n’explique pas pour­quoi, par exemple, le dogme de la méde­cine occi­den­tale a tant de mal à recon­naître la valeur de l’acupuncture (valable dans cer­tains domaines encore, pas dans tout), alors que cette méde­cine est plu­ri­mil­lé­naire ! Pourquoi la méde­cine occi­den­tale, et par­ti­cu­liè­re­ment fran­çaise, a tant de mal à recon­naître la valeur de l’ostéopathie, de l’homéopathie, du végé­ta­risme, du jeûne, etc., etc ? C’est quand même de vraies ques­tions cela. Un méde­cin est inca­pable de soi­gner un mal de dos, par contre un ostéo­pathe oui. Qui soigne alors ? La méde­cine conven­tion­nelle ou une « alter­na­tive » ? Actuellement la méde­cine conven­tion­nelle patauge tota­le­ment quant à tous les pro­blèmes intes­ti­naux, elle ne fait par exemple même pas le rap­port avec la nour­ri­ture ! Elle patauge avec tout ce qui est auto-immune. Et le pire c’est qu’elle va mépri­ser, voire com­battre pour char­la­ta­nisme tous ceux qui expé­ri­mentent une approche dif­fé­rente. J’aurais plein d’exemples à don­ner sur cette ques­tion, mais ce serait fastidieux.
            Il y a un dogme médi­cal, c’est typique avec les vac­cins. (Attention je ne dis pas qu’aucun vac­cin n’est inutile.) Mais la ques­tion du dan­ger de la pré­sence d’aluminium dans les vac­cins est taboue, du choc de tous ces vac­cins, 11 pour les bébés, quant au sys­tème immu­ni­taire éga­le­ment, etc., etc.
            Le monde des indus­tries phar­ma­ceu­tiques ment comme le monde pro nucléaire a men­ti pen­dant des décen­nies et conti­nue à men­tir. Enfin, il faut en finir avec la naï­ve­té, avec cette croyance en La Science.
            Sur les limites de LA Science. Comment La Science explique-t-elle les « cou­peurs de feu », ces gens qui arrivent à arrê­ter l’extension d’une brû­lure, et même par télé­phone ? Voilà un mys­tère. Comment La Science explique-t-elle la bio­dy­na­mie, cette méthode d’agriculture très étrange qui prend en compte les pla­nètes, des pré­pa­ra­tions qu’il faut tour­ner un cer­tain nombre de fois dans un sens et pas dans l’autre, etc. Elle ne l’explique pas, et pour­tant cela marche. En Bourgogne, le domaine de la Romanée-Conti, Grand Cru des côtes de Nuits-Saint-Georges, et l’un des vins les plus chers du monde, est culti­vé en bio­dy­na­mie. Et si c’était de la fou­taise, crois-tu qu’un domaine dont la moindre bou­teille ven­due plus de 1000 euros pren­drait un tel risque ? Beaucoup d’autres domaines de Grands Crus sont pas­sés et passent encore en bio­dy­na­mie. (J’ai vu récem­ment sur Internet que Michel Onfray, scien­tiste, affir­mait que la bio­dy­na­mie était de la fou­taise et que le vin pro­duit en bio­dy­na­mie était de la piquette !)
            Tout cela, La Science ne l’explique pas, et moi non plus d’ailleurs, mais ce n’est pas un pro­blème pour moi. Un jour peut-être vien­dra l’explication de tout cela, comme des décen­nies plus tard est venu la décou­verte de la vita­mine C, après que le capi­taine Cook ait obli­gé tous ses marins à man­ger fruits et légumes pour ne pas avoir le scor­but. Dans tous les autres équi­pages les marins tom­baient comme des mouches, alors que dans les siens il n’y avait que très peu de morts, voire pas du tout. L’explication scien­ti­fique n’était pas là, elle est venue plus tard, mais le fait était là : il fal­lait man­ger fruits et légumes.
            Gérard, pour finir ce com­men­taire, dis-moi fran­che­ment : est-ce que tu penses qu’une cro­quette pré­sen­tée comme un médi­ca­ment à un petit caniche aurait le même effet que l’homéopathie pour cal­mer son anxiété ?
            Avec mon ami­tié, pour une fois que l’on a une disputation !

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            • Bon, je me rends, ne voyant pas de contra­dic­tion sur le fond entre nos pro­pos res­pec­tifs. Pour ce qui est du caniche… une expé­ri­men­ta­tion dans les règles de l’art pour­rait peut-être nous dépar­ta­ger, ce qui implique un pro­to­cole strict. Il est tou­jours très dif­fi­cile de mettre en, place de tels pro­to­coles — en tout cas pour des pékins de base, dans mon genre notam­ment, d autant que mon chien est un balèse de mali­nois que nous venons de soi­gner de la lech­ma­niose, un para­site méchant insen­sible aux granules.
              de

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  • Gérard Bérilley

    Vincent Lambert martyr.
    Très bon P’tit coin. Cette his­toire déplo­rable me rap­pelle le film « Johnny s’en va-t-en guerre » de Dalton Trumbo (1971). Un des films les plus ter­ribles que j’ai pu voir. Un jeune amé­ri­cain part à la guerre de 14 – 18, saute sur une mine, et se réveille à l’hô­pi­tal. il se rend compte alors qu’il n’a plus ni yeux, ni oreilles, qu’il ne peut plus par­ler, et qu’il n’a plus de bras ni de jambes. Ne lui reste que le sens du tou­cher. Au bout de mois et de mois, il arrive enfin à com­mu­ni­quer avec une infir­mière en fai­sant du morse en tapant sa tête sur le lit d’hô­pi­tal où il est cou­ché à vie, enfer­mé dans son corps. Il demande à mou­rir, à ce que l’on abroge son mar­tyr. Mais les grandes ins­tances mili­taires refusent, pour voir jus­qu’à quand il va tenir ! L’horreur abso­lue, l’en­fer absolu…

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    • Oui, j’ai aus­si pen­sé à ce film ter­rible. Je crois savoir que les parents du mar­tyre sont des cathos inté­gristes. Le pauvre !

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      • Ce qu’a écrit Joffrin dans son édi­to de Libé est révé­la­teur du contexte familial :
        « Vincent Lambert et les fana­tiques - Paroles des avo­cats des parents de Vincent Lambert, à l’annonce de la déci­sion de la cour d’appel pres­cri­vant la reprise des trai­te­ments, le tout dans une ambiance de fin de match : « On a gagné !», « c’est la remon­ta­da !». Déclaration de la mère de Vincent Lambert, avant ce nou­veau délai, quand la fin des trai­te­ments a été annon­cée : « C’est un crime, ce sont des nazis !» Laquelle a fil­mé une vidéo de son fils pour mettre le voyeu­risme de son côté et exi­gé la « radia­tion » du méde­cin dont le « crime » a consis­té à appli­quer la loi. On voit de quel côté se situent la déli­ca­tesse, la décence, le sens de l’intimité et, pour tout dire, la cha­ri­té chré­tienne, dans cette affaire à tous égards tragique. »

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  • Gian

    Sainte Croix sance – Cette inca­pa­ci­té à sor­tir de l’ob­ses­sion crois­sante montre com­bien le capi­ta­lisme est régi par un auto­ma­tisme iner­tiel qu’au­cun humain ne peut maî­tri­ser, il n’y a pas d’autre issue que l’ef­fon­dre­ment deve­nu iné­luc­table. Restent deux ques­tions : 1. C’est pour quand ? 2. Quel sera le taux de survivants ?

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  • Maréchal

    Est-ce du pes­si­misme ou de la clair­voyance ? Ou de la pro­phé­tie de mal­heur ? On ne le sau­ra pas puisque, même avec l’accélération du réchauf­fe­ment, plu­sieurs géné­ra­tions humaines auront encore à sur­vivre et donc à espé­rer : un miracle pour les cré­dules, ou une com­bine scien­ti­fique pour les autres croyants dans le. Génie de l’hommr…

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  • Louise H

    Merci de sou­le­ver LA ques­tion de notre époque, encore illus­trée par les assas­si­nats à la pré­fec­ture de police à Paris. Je relève la pru­dence peu­reuse avec laquelle les médias abordent l’affaire, car il s’agit de ne pas “faire d’amalgame” avec l’ensemble des musul­mans de France, dont les “fidèles de la paix”… Mais qu’on les entende donc mani­fes­ter leur désap­pro­ba­tion, sor­tir dans la rue en soli­da­ri­té avec les vic­times, pro­tes­ter contre cette reli­gion si prompte à pro­vo­quer la vio­lence san­gui­naire et la mort !

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  • Louise H

    Bien vu et envoyé, en peu de mots. À noter le noir de ce voile qui n’a rien d’a­no­din en terme d’is­la­misme poli­tique, ce que confirmt le ram­dam déclen­ché par la femme et sur­tout par ses « conseillers » si empres­sés de s’en­gouffre dans la brèche ouverte par l’i­diot utile du RN.

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  • Gérard Bérilley

    Sur Lèse LGBT.
    Lire de Sylviane Agacinski « L’homme dés­in­car­né Du corps char­nel au corps fabri­qué » paru dans la col­lec­tion Tracts Gallimard, le n° 7, en juin 2019, dans toutes les bonnes librai­ries, 42 pages, 3,90 euros.
    Sylviane Agacinski, phi­lo­sophe, est l’une des rares per­son­na­li­tés net­te­ment éti­que­tées à gauche à être contre la PMA pour toutes les femmes et contre la GPA (ce qui est aus­si mon cas, sans sa noto­rié­té évidemment).
    Je suis moi-même très sou­vent hor­ri­fié par la pro­pa­gande offi­cielle, sour­noise comme à France Inter par exemple, ou du moins par cette pro­pa­gande morale contre ceux et celles qui sont contre les PMA et GPA. Cela me rap­pelle l’époque de la pro­pa­gande des bien-pen­sants en faveur du Traité de Maastricht ou du moins contre ceux qui étaient contre ce Traité. Que n’a‑t-on pas enten­du ? « Vous êtes de mau­vais euro­péens, vous vou­lez le retour de la guerre, etc., etc. » On voit le résul­tat de ce Traité, ce qui était pré­vi­sible pour tout être essayant de pen­ser par lui-même. Il en est main­te­nant ain­si avec la PMA avec les accu­sa­tions d’homophobie.

    Je joints ci-des­sous un petit texte inti­tu­lé « Petit retour sur la ques­tion du père » que j’ai écris fin septembre :

    Alors oui, le ven­dre­di 27 sep­tembre 2019, la socié­té fran­çaise, par le biais de l’Assemblée Nationale qui a voté l’article pre­mier de la loi de bioé­thique qui ouvre « la pos­si­bi­li­té à toutes les femmes d’avoir recours à la pro­créa­tion médi­ca­le­ment assis­tée (PMA) », a légi­ti­mé le fait qu’une femme seule ou un couple de femmes pou­vaient sciem­ment pri­ver un enfant d’un père, et cela sans aucun pro­blème de conscience, sans en être gênées le moins du monde.

    Les attaques contre la pater­ni­té vont bon train depuis quelques années. J’en ai encore enten­du une bonne tout récem­ment. Le neu­ro­logue psy­chiatre psy­cha­na­lyste très média­tique Boris Cyrulnik était l’invité de France Inter, un beau matin, dans la tranche d’informations. A la ques­tion d’une audi­trice, peut-être ayant déjà eu un enfant par PMA (on peut le sup­po­ser vu ce qu’elle disait) et qui deman­dait s’il y avait des consé­quences néga­tives pour un enfant à l’absence d’un père, celui-ci, un peu gêné tout de même, a répon­du que du moment qu’il y avait « un tiers sépa­ra­teur » tout pou­vait aller bien, car la fonc­tion du père c’est d’être un « tiers sépa­ra­teur » de l’enfant d’avec sa mère, et que même une grand-mère pou­vait rem­plir ce rôle !
    Alors là on croit rêver, mais non l’on ne rêve pas. L’on voit ici à quel point l’idéologie de la sup­pres­sion du père, des pères, a fait des ravages, puisque cet homme, qui est cen­sé être une som­mi­té sur de nom­breux domaines, entre autres celui de l’enfance, réduit le père à n’être qu’un « tiers sépa­ra­teur » ! Ce qu’amène, ce que donne un père à un enfant, pour lui ce n’est que cela ! Et comme ce n’est que cela, peu importe, et comme elle peut (du moins en théo­rie) s’interposer entre une mère et un enfant, une grand-mère peut bien faire l’affaire, et peut faire fonc­tion de père ! Les bras m’en tombent. Mais pour­quoi n’y a‑t-on pas pen­sé plus tôt ?!
    Notez bien qu’il n’a pas évo­qué – ce ne lui est même pas venu à l’esprit ! (oh com­bien c’est révé­la­teur !) – un grand-père ! Il a pen­sé d’abord à une femme pour cette fonc­tion pater­nelle ! Et il n’a pas spé­ci­fié non plus une grand-mère pater­nelle (ce qui serait déjà un moindre mal), non il a évo­qué une grand-mère, tout court, c’est-à-dire, à n’en pas dou­ter, la propre mère de la mère ! Voilà le modèle qu’on nous pro­pose pour la fonc­tion pater­nelle. Et évi­dem­ment le pré­sen­ta­teur lar­bin de ser­vice de cette idéo­lo­gie « pro­gres­siste » n’a fait aucune remarque, n’a posé aucune ques­tion ! Tout est bien, la grand-mère mater­nelle fera le père ! Et où sera là-dedans son rôle spé­ci­fique de grand-mère ?, on est en droit de se poser la ques­tion ! On se demande aus­si quel peut être l’impact inces­tueux de cette affaire, cette confu­sion des géné­ra­tions, des sexes, du cou­plage, et de tout, mais pour ce neu­ro­logue psy­chiatre psy­cha­na­lyste tout est bien. La ques­tion de ce que peut appor­ter un homme, un père, à un enfant, est évi­dem­ment éva­cuée, puisque dans cette idéo­lo­gie être un homme ou être une femme c’est du pareil au même, et la ques­tion des deux lignées néces­saires, parce que vraies, réelles, pour qu’un être humain vive sur ses deux jambes, enra­ci­né dans une généa­lo­gie double, est elle aus­si tota­le­ment évacuée.
    Mais com­ment des êtres humains peuvent gober des dis­cours pareils, des insa­ni­tés pareilles, écou­ter et croire des intel­lec­tuels qui se gar­ga­risent avec de tels concepts creux ? C’est pour moi un mys­tère, bien que je crois, je constate, que la plu­part de mes contem­po­rains ont per­du ou n’ont jamais eu d’esprit cri­tique, mais à ce point c’est vrai­ment grave, sidé­rant, car l’idéologie moderne, et c’est sa fonc­tion, fait croire n’importe quoi à n’importe qui, du moment qu’elle flatte les gens dans le sens du poil, qu’elle va dans le sens de leur propre nar­cis­sisme sans limite. Confusion sera vrai­ment l’Epitaphe de notre époque ! (Peter Sinfield et King Crimson avaient rai­son, dès 1969.)

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  • Gérard Bérilley

    Gérard,
    Je me per­mets de te le dire : je crois que tu fais une fixa­tion sur l’Islam, et peut-être même sur les musulmans…

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    • Oui ! Plus pré­ci­sé­ment sur l’is­la­misme, son appen­dice poli­tique. Quand d’au­cuns ont le nez en l’air. Et tan­dis que les fana­tiques ajoutent au désar­roi du monde. Je pense en par­ti­cu­lier à l’Afrique sahé­lienne, que je connais assez bien et où je ne puis plus me rendre aujourd’hui, sur­tout pas au Mali, au Burkina Faso, pays rui­nés ou presque par ce can­cer isla­miste. Et que dire de l’Orient, moyen et proche ? Un séisme géo-poli­tique dont les retom­bées ne peuvent que nous atteindre ici, en France. Et « ici », plus exac­te­ment à Marseille, quar­tiers nord, où j’ha­bite le plus sou­vent en décou­vrant une réa­li­té quo­ti­dienne que tu ignores peut-être dans ta Bourgogne, et qu’à l’oc­ca­sion je te ferai décou­vrir, his­toire que tu ajustes ton regard sur LA ques­tion qui condi­tionne désor­mais notre ave­nir – et sur­tout, comme on le dit de l’é­co­lo­gie, « celui de nos enfants »… Tu pour­rais peut-être alors recon­si­dé­rer les causes et rai­sons de ma « fixa­tion » et aus­si de notre diver­gence profonde.
      J’aurai sans doute à déve­lop­per d’autres argu­ments dans un article pro­chain, si tou­te­fois, comme pour le dérè­gle­ment cli­ma­tique et l’é­tat du monde, je ne laisse pas plu­tôt tom­ber afin de vivre mes der­nières années en ana­cho­rète épicurien.

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  • Gérard Bérilley

    Quatre ans depuis les atten­tats du 13 novembre 2015.
    A mon avis, pas de quoi être pho­bique, mais attentif.
    Quelques chiffres qui devraient faire réfléchir :
    – Depuis 2012 : 263 per­sonnes sont mortes dans les atten­tats isla­mistes en France. Il faut bien sûr ajou­ter tous les bles­sés et les drames fami­liaux, ami­caux, qui en découlent, et aus­si tous les drames du même ordre qui ont été évi­tés par la Police, par la Gendarmerie, les Services de Renseignements, etc.
    – Mais « en même temps » pour employer une for­mule macro­niste, plus de 11 000 morts sur les routes de France, sans comp­ter les bles­sés, les drames fami­liaux et ami­caux, etc. à cause de la route et de ses chauf­fards ! Et là aus­si la Police et la Gendarmerie, par leurs contrôles, ont dû en évi­ter quelques uns.
    Or, des moyens incroyables ont été mis par l’Etat contre le ter­ro­risme, des poli­ciers, des gen­darmes, les ser­vices de ren­sei­gne­ments, et même l’armée ! alors qu’aucun moyen ou presque a été mis contre la délin­quance routière !
    Encore une fois le pou­voir choi­sit ce sur quoi il veut mettre l’accent et nous détourne ain­si des vrais dan­gers (en termes de pro­ba­bi­li­té). Je sou­tiens qu’il y a plus de chance (si je peux m’exprimer ain­si !) d’être tué par un chauf­fard que par un ter­ro­riste. Et qui parle de la Sécurité rou­tière ? S’il faut être pho­bique, pour moi le choix s’impose : pho­bique des chauffards !

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  • Jean-François HEROUARD

    08/​11/​19 – « Démocratie nucléaire ».EDF et AREVA (qui tout mer­deux ont chan­gé de nom) sont infou­tus tech­ni­que­ment et finan­ciè­re­ment de construire un seul EPR à Flamanvile ? Bon, ben vous m’en met­trez six de plus.

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  • Gérard Bérilley

    7% des Brésiliens convain­cus que la Terre est plate.
    Eh oui, les « reli­gions du livre » ont fait et font encore du gra­buge. Comme le disait Bakounine : « Et si vrai­ment Dieu exis­tait, il fau­drait s’en débar­ras­ser ». Parole d’homme.

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  • Gérard Bérilley

    Commentaire au P’tit coin du 10/​12/​19 : Les pré­si­dents croient (croyance) avoir été élus.
    A mon avis les pré­si­dents ne croient à rien, ce sont des hommes sans foi ni loi pour qui tous les coups sont per­mis. Par contre, ils savent très bien à qui ils doivent leur pou­voir (la haute finance, les médias de cette même haute finance qui n’ont ces­sé de par­ler d’eux dans les cam­pagnes élec­to­rales, etc., etc.). Ils sont rede­vables devant ces puis­sances finan­cières, aus­si ils ont tout inté­rêt, et leurs sbires idéo­logues du fric et du pou­voir, a ten­ter de faire accroire au bas peuple qu’il y a eu vrai­ment élec­tion démo­cra­tique et que ceux qui ont voté pour eux ont voté pour la TOTALITE de leur pro­gramme élec­to­ral. C’est là qu’est le tour de passe-passe du pou­voir et du sys­tème, tour de passe-passe idéo­lo­gique, men­songe, car les pré­si­dents, leurs idéo­logues, les médias, etc., et nous tous savons très bien que le vote pour un can­di­dat N’EST JAMAIS UN VOTE POUR LA TOTALITE de son pro­gramme. (Pervers qu’ils sont, ils ne sont pas pour autant cons à ce point là, à vrai­ment croire cela !) Mais les par­ti­sans des ins­ti­tu­tions non-démo­cra­tiques de la Cinquième République (une forme, ni plus ni moins, de royau­té) ont tout inté­rêt à faire accroire cela. Macron ne refuse pas de battre en retraite par rap­port à sa soi-disant pro­fes­sion de foi, mais par rap­port à ce à quoi il est rede­vable pour son élec­tion, aux fonds de pen­sions et autres salo­pe­ries, et à ce que du grand capi­tal il défend et dont il est le lar­bin. C’est clair comme de l’eau de roche, mais ses idéo­logues ne peuvent dirent cela. Le pou­voir ment tou­jours, et quand on a com­pris cela (je l’ai com­pris à 17 ans et je m’étonne tou­jours que cela ne saute pas aux yeux de mes contem­po­rains), on a com­pris vrai­ment, du même coup, ce qu’est l’essence du pou­voir. Si vrai­ment tous votaient pour la tota­li­té du pro­gramme élec­to­ral d’un can­di­dat, alors il faut arrê­ter de voter, car ce serait don­ner tout pou­voir à quelqu’un sur sa propre vie, avec en plus pen­dant 5 ans ou autre le non-droit de chan­ger d’avis. Plus « ils » nous sor­ti­ront des « argu­ments » pareils et plus cela pousse, si l’on a un mini­mum de digni­té, d’estime de soi, à ne voter pour per­sonne. Partisan du vote, mais d’une toute autre façon et dans d’autres condi­tions, il me semble que la solu­tion, en tout cas pour moi, est de voter blanc, c’est la seule tant que le vote sera pipé ain­si et que les déduc­tions du vote seront truquées.

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    • En gros d’ac­cord sur l’argent et le pou­voir. Beaucoup moins sur ta radi­ca­li­té qui exclut les « puis­sants » – les pré­si­dents en par­ti­cu­lier – du genre humain ; c’est-à-dire avec toutes leurs fai­blesses et contra­dic­tions, qui appellent une ana­lyse autre que mar­xiste univoque.

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      • Gérard Bérilley

        Je ne les exclus pas du genre humain, bien au contraire. Mais je m’en tiens à ce que l’on peut consta­ter tous les jours et que Bakounine expri­mait magnifiquement :
        « C’est le propre du pri­vi­lège et de toute posi­tion pri­vi­lé­giée que de tuer l’es­prit et le cœur des hommes. L’homme pri­vi­lé­gié soit poli­ti­que­ment, soit éco­no­mi­que­ment, est un homme intel­lec­tuel­le­ment et mora­le­ment dépra­vé. Voilà une loi sociale qui n’ad­met aucune excep­tion, et qui s’ap­plique aus­si bien à des nations tout entières qu’aux classes, aux com­pa­gnies et aux indi­vi­dus. C’est la loi de l’é­ga­li­té, condi­tion suprême de la liber­té et de l’hu­ma­ni­té. » (L’Empire knou­to-ger­ma­nique et la révo­lu­tion sociale », seconde livrai­son. 1871.)
        Je veux bien t’ac­cor­der quelques excep­tions, et qui tou­jours confirment la règle.
        Ce qui se passe actuel­le­ment autour de cette ques­tion de la réforme des retraites est un cas d’é­cole qui ouvre les yeux à beau­coup tant le pou­voir se révèle dans son men­songe et dans ses liens avec la très haute bour­geoi­sie. Comme le dit très bien François Ruffin : on ne peut même plus par­ler de lob­bys, d’in­fluence des lob­bys, tant ceux-ci avec Macron sont au cœur même de l’Etat ! Voir ce qui se passe avec Delevoye avec ses conflits d’in­té­rêts non décla­rés et ses accoin­tances finan­cières avec les assu­rances. Encore un exemple en faveur de la remarque de Bakounine. Pendant ce temps là, le peuple souffre…

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        • Bakounine ne fait que consta­ter, comme toi, le dés­équi­libre du monde. Quand bien même les causes pro­fondes en seraient réduites à une seule – le pri­vi­lège – que pro­po­ser ? Ainsi, de la cré­du­li­té des élec­teurs : est-ce la faute aux médias ou à ceux qui les croient ? Agiter le prin­cipe d’é­ga­li­té comme un man­tra ne l’a pas pour autant impo­sé dans ce monde dont la com­plexi­té semble échap­per à ceux qui pensent déte­nir la clé uni­ver­selle ouvrant les portes du para­dis sur terre. Je rejette ce type d’i­déo­lo­gie sim­pliste, en par­ti­cu­lier parce qu’il pos­tule une cer­taine pure­té humaine (cf. aus­si l’homme natu­rel­le­ment bon, selon Rousseau) – on en a vu les résul­tats dans l’Histoire, et encore aujourd’hui avec les fana­tismes à l’œuvre dans le monde. Les pro­pos de Bakounine pou­vaient se com­prendre dans leur contexte de 1871 ; je n’en sai­sis pas la per­ti­nence actuelle, ni la tienne par conséquent.

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          • Gérard Bérilley

            Gérard, c’est dom­mage que tu ne sai­sisses pas la per­ti­nence des pro­pos de Bakounine. Ils disent et c’est tout à fait clair : qu’à chaque fois (ou presque) qu’une per­sonne a une posi­tion pri­vi­lé­giée, elle en pro­fite, même et peut-être sur­tout sans s’en rendre compte, au détri­ment de ses pro­chains, et cela n’a rien à voir avec la pure­té humaine, bien au contraire ! S’il y avait pure­té humaine, un homme, dans n’im­porte quelles condi­tions, se com­por­te­rait humai­ne­ment, ce qui n’est que très rare­ment le cas, et ce sont ceux-là qui méritent le nom de héros. Tout le sys­tème capi­ta­liste, l’au­to­ri­ta­risme, et leurs idéo­lo­gies impliquent l’ab­sence de morale , ain­si l’on voit un Delevoye, en contra­dic­tion même avec la Constitution de la Cinquième République, avoir en même temps qu’une fonc­tion de ministre un tra­vail pri­vé, payé, sala­rié, à côté de cette fonc­tion. C’est cela la posi­tion pri­vi­lé­giée qui tue l’es­prit et le cœur des hommes dont parle Bakounine. Ce qui est fou, c’est que, démis­sion­nant de sa fonc­tion sala­riée dans le pri­vé qu’il n’au­rait jamais dû avoir, les autres membres du gou­ver­ne­ment et une par­tie des médias le consi­dèrent comme hon­nête et comme quitte, alors que dans n’im­porte quelle démo­cra­tie digne de ce nom il devrait être exclus de sa fonc­tion de Haut Commissaire à la réforme des retraites. Ce que je pro­pose, c’est un contrôle démo­cra­tique, c’est-à-dire plu­riel, envers toutes les fonc­tions de pou­voir, et cela de la com­mune à la nation, et plus encore. Ce n’est pas le bout du monde, je pense même que ce doit être la moindre des choses pour tous ceux qui se pré­tendent démo­crates, à moins de défendre les pri­vi­lèges, auquel cas il ne faut plus par­ler ni vou­loir de démo­cra­tie. Soit l’on veut l’é­ga­li­té sociale et éco­no­mique des êtres humains, ce qui était la défi­ni­tion du socia­lisme par Bakounine et du même coup celle de la démo­cra­tie véri­table, car s’il n’y a pas éga­li­té réelle il ne peut y avoir de démo­cra­tie réelle, soit on ne la veut pas.
            Surtout ne pas mettre Bakounine par­mi les « fana­tismes à l’oeuvre dans le monde », lui qui a condam­né cela toute sa Vie et pré­vu et condam­né la dic­ta­ture « mar­xiste », la soi-disant dic­ta­ture du pro­lé­ta­riat. Ce n’est pas un hasard s’il fut la bête noire de Marx et des mar­xistes, et cela jus­qu’à ce jour.

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            • Gérard Bérilley

              Une pré­ci­sion sup­plé­men­taire : Bakounine n’a rien à voir avec Jean-Jacques Rousseau qu’il consi­dé­rait comme l’é­cri­vain, le pen­seur, le plus mal­fai­sant du 18ème siècle.

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            • On soli­loque. Bien sûr qu’il n’y a pas de pure­té humaine ! C’est pour­quoi y pré­tendre – poli­ti­que­ment, reli­gieu­se­ment et tout ce qu’on veut – relève de manoeuvres ser­vant les fas­cismes de droite et de gauche ; les­quels s’ap­puient sur la cré­du­li­té des hommes, leur confiance aveugle dans les hommes pro­vi­den­tiels ou dans les pen­seurs uniques. C’est cela pré­ci­sé­ment qui m’in­ter­roge, à quoi s’a­joutent l’an­gé­lisme huma­niste et la ser­vi­tude volon­taire, qui en découle. D’où aus­si mon pes­si­misme réa­liste et hédo­niste. Tant qu’à nous diri­ger vers la fin – celle de l’an­thro­po­cène et la mienne propre – allons‑y en conscience éclai­rée, voire sereine et sinon joyeuse, sans la charge souf­fre­teuse du dolorisme.

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  • Quand j’ai lu votre article, j’ai eu la « chair de poule » ( due aux muscles horripilateurs ) .
    C’est ce qu’on appelle cou­ram­ment la taxi­der­mie, non ?

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          • Je pense qu’il y en a un paquet à empailler, sur­tout ceux qui ont per­mis qu’on en arrive là ! La mère Buzin, pour ne citer qu’elle, qui avait affir­mé que le taux de conta­mi­na­tion était qua­si­ment nul et bien sur contre l’a­vis de beau­coup de viro­logues… Puis il y a aus­si cette réunion des Adventistes qui aurait per­mis la pro­pa­ga­tion du virus… Il serait bon, aus­si, d’empailler Dieu !!!!

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  • fourrier

    Les émo­tions que sus­citent le mot confi­ne­ment confinent aux délires.

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  • Les con-plo­tistes, hélas, ne peuvent être con-finés, c’est de toute éter­ni­té et même les covid-19 – 20 et même cent n’en vien­dront pas à bout. Lamentable.

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  • Jean-Francois HEROUARD

    20/​07/​2020 « De l’au­to­ri­té poli­tique ». Lu sur un des­sin de presse cari­ca­tu­rant Macron : « Le port obli­ga­toire du masque est recommandé »

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  • 11/​08/​20 Après le… : « Mariage com­mu­nau­taire », voi­là une for­mule qui frôle qua­si le poli­ti­que­ment cor­rect, une belle litote pour « mariage de Maghrébins qui pro­fitent du pré­texte d’un « évé­ne­ment heu­reux » pour tes­ter la lâche­té des autoch­tones ; situa­tion idéale, ils sont en meute, les Blancs sont iso­lés dans leurs caisses et vont s’abs­te­nir de klaxon­ner et même fron­cer des sour­cils, par peur de repré­sailles clas­siques. Cela dit, les Lamborghini sont les moins rapides des bagnoles de luxe…

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  • Gerard Ponthieu

    11/​09/​20 – Encore une bron­ca ! Sarko – À pro­pos de la der­nière sor­tie de Sarkozy, je le vois tout de même vic­time du fameux embal­le­ment média­tique – réseaux tout spé­cia­le­ment – qui « tourne en boucle » non sans un aveu­gle­ment… cir­cu­laire. Sarko, avant tout, a mis les pieds dans le plat, ce qu’on refuse d’en­tendre, pré­fé­rant le paravent anec­do­tique, la matière à buzz. Ce qui est aus­si lamen­table que grave.

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  • Le des­sin qui a valu les excuses du jour­nal Le Monde a eu l’ou­tre­cui­dance d’é­crire le mot « inceste » ! Certes, ce n’é­tait pas du meilleur goût, et les pin­gouins de Xavier Gorce ont connu meilleure répar­tie. Mais, l’in­sen­sée déci­sion du quo­ti­dien du soir est désar­mante et inquié­tante. Le Monde, à l’ins­tar du New York Times va-t-il mettre fin à la publi­ca­tion de cari­ca­tures. Dont celle de la Une tenue jus­qu’i­ci par Plantu qui a annon­cé son départ… en retraite. Il réfute tout lien avec le départ de Xavier Gorce qui n’a pas digé­ré l’ex­cuse de son jour­nal… qui ne l’est plus puis­qu’il vient de le quit­ter. Deux départs sans rela­tion de cause à effet. Soit. Néanmoins quelle conco­mi­tance ! Plantu, retrai­té pour âge requis, ou retraite pour désa­gré­ment avec une époque ?

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