Coup de cœurDessin de Faber

« Louise nue » à Metz.  Ingres, Rubens… Faber

[dropcap]«[/dropcap] Comme d’autres, je voyage sur la toile, regarde les femmes nues. Voilà que je découvre ces toiles d’Ingres, ou Rubens, ce que l’on nomme des odalisques. J’ai tenté de redessiner ces femmes superbes. J’ai viré coussins et tentures pour isoler les corps, aller à l’essentiel, faire le plus avec le moins de traits.

©Faber,2019 [cliquer sur la dame]

« J’ai également ajouté d’autres modèles personnels. Un temps, dans mes esquisses, les visages mêmes avaient disparu. C’était dommage. Louise Brooks est venue à mon secours. La plus belle femme du monde après ma mère. Par le jeu du dessin, son visage emblématique s’est imposé.

« En ces temps scabreux, voilà mon hommage à la femme qu’on cherche toujours et qu’on ne trouve jamais. Évidemment nue, évidemment triomphante, Louise Brooks est revenue. »

Je serais heureux de vous accueillir au vernissage de l’exposition - LOUISE NUE (par ces temps caniculaires, c’est indiqué)
Jeudi 4 juillet - 18h - librairie La Cour des grands, rue Taison, Metz. Échange, causerie et pot amical.

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Gerard Ponthieu

Journaliste, écrivain. Retraité mais pas inactif. Blogueur depuis 2004.

8 réflexions sur “<span class="dquo">«</span> Louise nue » à Metz.  Ingres, Rubens… Faber

  • Gérard Bérilley

    Quelle magni­fique for­mule : « la femme qu’on cherche tou­jours et qu’on ne trouve jamais » ! Très belle et si pro­fonde parole d’homme.

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    • NAD

      Et oui l’homme recherche inlas­sa­ble­ment sa mère et ne la retrouve jamais dans une autre femme . Pauvre petit homme!!!
      Qu’est ce qu’une femme ?

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      • Gérard Bérilley

        NAD,
        Je ne com­prends pas le sens de votre com­men­taire. Je ne sais pas non plus où il veut aller. Oh non, ce n’est pas sa mère que l’homme recherche, ou du moins qu’il espère, et il n’y a que des freu­diens pour croire une pla­ti­tude pareille, ce lieu com­mun et faux qui n’a­vance à rien. Ce que recherche un homme du plus pro­fond de son désir d’homme, de sa gran­deur d’homme jus­te­ment et non de sa peti­tesse, et que trop sou­vent il déses­père de trou­ver, c’est une femme qui fera, sera, Echo de son désir d’homme, d’où la pos­si­bi­li­té d’une vraie ren­contre sexuée, pola­ri­sée. C’est par exemple l’his­toire magni­fi­que­ment contée par D.H. Lawrence, celle de Mellors et de Lady Chatterley.

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  • Claude

    je regrette vrai­ment de ne pas pas­ser par Metz, ces jours-ci.
    Bise à Louise !
    Claude gaisne

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  • Je relève ça spé­cia­le­ment dans la jac­tance de mon pote Faber à pro­pos de ses œuvres : «  …J’ai viré cous­sins et ten­tures pour iso­ler les corps, aller à l’essentiel, faire le plus avec le moins de traits. »  Il applique ain­si, peut-être comme M. Jourdain, le prin­cipe de par­ci­mo­nie, encore appe­lé « rasoir d’Ockham ». Sans vou­loir la rame­ner, j’ex­plique un peu…. En fait, sim­pli­ci­té simple, je me borne à citer sur ce sujet l’as­tro­nome Jean-Pierre Luminet : 

    « Au XIVe siècle, le phi­lo­sophe fran­cis­cain Guillaume d’Ockham (1280 – 1349) écri­vit : « il est inutile d’accomplir par un plus grand nombre de moyens ce qu’un nombre moindre de moyens suf­fit à pro­duire. [Ockham…] Quand des choses doivent rendre vraie une pro­po­si­tion, si deux choses suf­fisent à pro­duire cet effet, il est super­flu d’en mettre trois. »

    En d’autres termes, dans un ensemble de modèles expli­quant des faits, la pré­fé­rence doit être don­née à celui qui fait appel au nombre mini­mal d’hypothèses.

    Tout au long de l’histoire de la pen­sée, depuis l’Antiquité grecque jusqu’aux déve­lop­pe­ments les plus récents de la phy­sique et de la cos­mo­lo­gie, ce « prin­cipe de sim­pli­ci­té », appe­lé aus­si « rasoir d’Ockham » car il peut ser­vir de cri­tère épis­té­mo­lo­gique pour tran­cher entre les dif­fé­rents modèles d’un phé­no­mène don­né, a joué un rôle-clé dans l’élaboration des modèles scien­ti­fiques, phi­lo­so­phiques, voire éco­no­miques (d’ailleurs, empreint d’une pen­sée prag­ma­tique anglo-saxonne, il est aus­si appe­lé « prin­cipe d’économie »).

    Le cri­tère doit cepen­dant être appli­qué avec beau­coup de pru­dence. Par exemple, il ne signi­fie pas néces­sai­re­ment qu’il faille pré­fé­rer l’hypothèse la plus simple. Il ne faut pas confondre sim­pli­ci­té et sim­pli­fi­ca­tion, encore moins ce qui est simple avec ce qui est simpliste. »

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  • Hélène

    J’aime ces épures ! Comment les voir quand on n’est pas de Metz ni par là-bas ?

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    • Faber

      Bonjour Hélène,
      si vous le sou­hai­tez, je peux vous envoyer quelques fichiers (basse réso­lu­tion) par mail. L’expo tient dans une petite librai­rie : 9 tableaux !

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