« Louise nue » à Metz.  Ingres, Rubens… Faber

[dropcap]«[/dropcap] Comme d’autres, je voyage sur la toile, regarde les femmes nues. Voilà que je découvre ces toiles d’Ingres, ou Rubens, ce que l’on nomme des odalisques. J’ai tenté de redessiner ces femmes superbes. J’ai viré coussins et tentures pour isoler les corps, aller à l’essentiel, faire le plus avec le moins de traits.

©Faber,2019 [cliquer sur la dame]

« J’ai également ajouté d’autres modèles personnels. Un temps, dans mes esquisses, les visages mêmes avaient disparu. C’était dommage. Louise Brooks est venue à mon secours. La plus belle femme du monde après ma mère. Par le jeu du dessin, son visage emblématique s’est imposé.

« En ces temps scabreux, voilà mon hommage à la femme qu’on cherche toujours et qu’on ne trouve jamais. Évidemment nue, évidemment triomphante, Louise Brooks est revenue. »

Je serais heureux de vous accueillir au vernissage de l’exposition – LOUISE NUE (par ces temps caniculaires, c’est indiqué)
Jeudi 4 juillet – 18h – librairie La Cour des grands, rue Taison, Metz. Échange, causerie et pot amical.

Partager

Gerard Ponthieu

Journaliste, écrivain. Retraité mais pas inactif. Blogueur depuis 2004.

8 réflexions sur “« Louise nue » à Metz.  Ingres, Rubens… Faber

  • 2 juillet 2019 à 15 h 18 min
    Permalien

    Quelle magnifique formule : “la femme qu’on cherche toujours et qu’on ne trouve jamais” ! Très belle et si profonde parole d’homme.

    Répondre
    • 26 juillet 2019 à 11 h 21 min
      Permalien

      Et oui l’homme recherche inlassablement sa mère et ne la retrouve jamais dans une autre femme . Pauvre petit homme!!!
      Qu’est ce qu’une femme?

      Répondre
      • 26 juillet 2019 à 11 h 44 min
        Permalien

        NAD,
        Je ne comprends pas le sens de votre commentaire. Je ne sais pas non plus où il veut aller. Oh non, ce n’est pas sa mère que l’homme recherche, ou du moins qu’il espère, et il n’y a que des freudiens pour croire une platitude pareille, ce lieu commun et faux qui n’avance à rien. Ce que recherche un homme du plus profond de son désir d’homme, de sa grandeur d’homme justement et non de sa petitesse, et que trop souvent il désespère de trouver, c’est une femme qui fera, sera, Echo de son désir d’homme, d’où la possibilité d’une vraie rencontre sexuée, polarisée. C’est par exemple l’histoire magnifiquement contée par D.H. Lawrence, celle de Mellors et de Lady Chatterley.

        Répondre
  • 3 juillet 2019 à 12 h 23 min
    Permalien

    je regrette vraiment de ne pas passer par Metz, ces jours-ci.
    Bise à Louise !
    Claude gaisne

    Répondre
  • 3 juillet 2019 à 13 h 06 min
    Permalien

    Je relève ça spécialement dans la jactance de mon pote Faber à propos de ses œuvres : «  …J’ai viré coussins et tentures pour isoler les corps, aller à l’essentiel, faire le plus avec le moins de traits.”  Il applique ainsi, peut-être comme M. Jourdain, le principe de parcimonie, encore appelé “rasoir d’Ockham”. Sans vouloir la ramener, j’explique un peu…. En fait, simplicité simple, je me borne à citer sur ce sujet l’astronome Jean-Pierre Luminet :

    “Au XIVe siècle, le philosophe franciscain Guillaume d’Ockham (1280-1349) écrivit : « il est inutile d’accomplir par un plus grand nombre de moyens ce qu’un nombre moindre de moyens suffit à produire. [Ockham…] Quand des choses doivent rendre vraie une proposition, si deux choses suffisent à produire cet effet, il est superflu d’en mettre trois.»

    En d’autres termes, dans un ensemble de modèles expliquant des faits, la préférence doit être donnée à celui qui fait appel au nombre minimal d’hypothèses.

    Tout au long de l’histoire de la pensée, depuis l’Antiquité grecque jusqu’aux développements les plus récents de la physique et de la cosmologie, ce « principe de simplicité », appelé aussi « rasoir d’Ockham » car il peut servir de critère épistémologique pour trancher entre les différents modèles d’un phénomène donné, a joué un rôle-clé dans l’élaboration des modèles scientifiques, philosophiques, voire économiques (d’ailleurs, empreint d’une pensée pragmatique anglo-saxonne, il est aussi appelé « principe d’économie »).

    Le critère doit cependant être appliqué avec beaucoup de prudence. Par exemple, il ne signifie pas nécessairement qu’il faille préférer l’hypothèse la plus simple. Il ne faut pas confondre simplicité et simplification, encore moins ce qui est simple avec ce qui est simpliste. “

    Répondre
  • 3 juillet 2019 à 13 h 11 min
    Permalien

    J’aime ces épures ! Comment les voir quand on n’est pas de Metz ni par là-bas ?

    Répondre
    • 3 juillet 2019 à 18 h 16 min
      Permalien

      Bonjour Hélène,
      si vous le souhaitez, je peux vous envoyer quelques fichiers (basse résolution) par mail. L’expo tient dans une petite librairie : 9 tableaux !

      Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Translate »