Blog-notes

Billet. Essentiel et superflu

[dropcap]Voici[/dropcap] que nos gouvernants, usant de leurs droits de tout légiférer, et même celui de définir l’essentiel basique de nos existences, décrètent de ce qui serait essentiel et superflu pour le bien commun. Dès lors, que peut-on dans le troupeau marqué par la maladie ? Se laisser mener, en bêlant ou non ? S’extraire de la vague, aller à contre-courant : lutter en somme. Et buter sur l’évidence stoïcienne : à quoi bon se battre contre ce qui ne dépend pas de nous ? Comment donc déterminer notre champ d’action possible ? Sacrée question, qui pourrait suffire à justifier l’inaction, par inhibition précisément. Alors, se jeter à l’eau, quoi qu’il en soit, comme dans une sorte d’espérance aveugle ? – c’est celle des militants et autres prosélytes, ces néo-croisés des causes éternelles. On y rencontrera bien des illuminés, dans le large spectre allant des écolos-bobos aux adeptes de la kalach’ mahométane. Ou bien, cent fois sur le métier, passer et repasser la navette critique obstinée à tisser la frêle étoffe du vrai. Voilà de quoi occuper l’autre métier, celui d’homme. gp

Partager

Gerard Ponthieu

Journaliste, écrivain. Retraité mais pas inactif. Blogueur depuis 2004.

2 réflexions sur “Billet. Essentiel et superflu

  • Emile

    A Commerce Non Essentiel !!!
    Alors TRANSFERT de TVA NON ESSENTIEL ????
    Pour le Reste Confinons nous Seulement si on béné­fi­cie de l ALD 30 , pour que la Société puisse conti­nuer à Permettre cette prise en charge sans débours per­son­nels et a la seule charge de ceux qui pro­duisent cette TVA que tout le monde paye mais ne crée pas !

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Translate »