Au fond du bocal, une mélasse de médiacrates et de politiciens
L’Après se révèle donc bien plus riche en promesses. Bien plus parlant encore que les pontifiantes interrogations, admonestations, prophéties de malheur en tous genres de l’Avant. Ce 29 mai aura été libérateur à bien des égards, clarificateur aussi. Voyant mieux à quoi il a échappé, le peuple se remet de ses pâleurs – à défaut de ses douleurs, qui restent bien réelles.
Il y a eu décantation : des sédiments se sont déposées au fond du bocal, selon leurs densités. Les plus lourds au fond. Et là, on trouve, mêlés, médiacrates et politiciens dominants – confondus, alliés, réciproquement adoubés, depuis si longtemps qu’on ne les distingue plus.
Parlons des médias, c’est notre vocation ici – qui d’ailleurs fait toucher à tout… Voilà une bulle qui aura résisté au tsunami [y avait longtemps…, mais remarquons qu’en l’occurrence le terme n’a pas été ressorti… Fallait « relativiser » pour au moins sauver la face] du 29 mai. La bulle est bétonnée. Un monde y vit en autarcie, en endogamie. Même bouffe alimentaire et spirituelle. Même baise à finalité consanguine. Même reproduction des lignées bien-pensantes, parlure commune pour pensée Unique. Les aristocraties naissent et vivent ainsi. S’éteignent aussi, sans disparaître tout à fait, sortes de corpuscules élémentaires, chaînes ténues mais qui savent résister, « rebondir » dirait-on de nos jours.
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Mouais,Langlois,mouais
Mais quand on se sent un peu co-responsable de la météo politique on doit pouvoir se poser des questions quant aux divers courants d’air.Non ?
Surtout quand les typhons s’appellent Jean Marie ou Philippe . Et je ne parle pas de la tornade Arlette.
Amications méthéoriques