Madame Michu, réd’ chef du Parisien
Cet hiver sans fin, ah là là, ma pauv’ dame ! Le Parisien du jour n’en peut plus. Sa nouvelle réd’ chef, Mme Michu, Roberte Michu, arrière-cousine par alliance de feu Amaury, célèbre cavalier mort au champ de courses – disais-je, troquant le balai pour la plume, a donc décidé de frapper fort. D’où ce titre puissant et l’article de la même encre. Si Pulitzer était français, ce serait «in ze pocket».
Notez qu’entre Dieudonné et ses « réseaux », d’une part, et les inquiétudes footeuses, d’autre part, le vide devait être bien sidéral. Ou en tout cas glacial, voire polaire et surtout révoltant. Car, une fois de plus, c’est bien vrai, y a pu d’ saisons. Bien vu, mais à qui s’en prendre? Au gouvernement, à la police, aux services publics, aux jeunes, aux retraités – non, pas aux retraités! Surtout pas toucher à la frange active du lectorat. …Ben alors?¿, à la pollution, au réchauffement climatique, à l’effet de serre, aux 4x4 et au transport tout-camions ¿ Ah ? Tiens, elle n’y a pas pensé Roberte. Hé, on peut pas penser à tout, hein?
Notez encore que Roberte fait souvent des ménages dans la presse. Surtout dans la presse régionale. Ça la repose du climat… parisien. Ainsi hier finissait-elle un service à La Provence, histoire d'apporter sa pierre à l'angoisse du siècle naissant. Car si "une hirondelle ne fait pas le printemps" – ça c'est bien vrai aussi – UN chat malade, et allemand, peut suffire à contaminer toute l'espèce, provençale, nationale et humaine.
faut se taper du libé pendant 20 ans pour vraiment apprécier le parisien le journal qui pète pas plus haut que son Q…