Au secours, v’là la Rentrée ! Cassons-nous des médias sarkolâtrisés !
© andré faber
Le plus beau plus grand des marronniers, ce cliché journalistique, y a pas à dire [mais « c’est pour dire »], c’est bien « la Rentrée ». Comme si tout le monde était sorti, que « tout » s’était vidé pour se déverser en un gros gloup graisseux dans les bronzoirs marchands. Comme si la vie avait pu subitement se figer et, ô miracle, se ré-animer par un matin blême, sous le feu tiédasse de tous les Samu – social, politique et spécialement médiatique.
Alors moi, non, cette année je rentre pas, na ! Je me sauve même, je déserte : canards, radios, télés et internet. Tout ce qui peut crachoter du Sarko à tout va, nan merci, je sature, je me casse. Comme Monsieur L'homme qui casse et se soulage – avant de se casser, car la bête immonde ne veut pas mourir ; même frappée à mort elle bouge et vagit encore, la garce.
Prenons le maquis, entrons en sarko-résistance ! Et plus encore aujourd’hui avec, en prime de Rentrée, le trop plein de madame ! Prédisons une chute des audiences médiatiques emportées par leur propre tsunami anti-journalistique. Crash boursier puis crash des médias, prêchons l’Apocalypse ! Bousillons les aplatisseurs de cerveaux, clouons les faux journalistes au pilori des servateurs néo-cons ! Ouf, c’est ce soir le Grand Soir. C’est la Grande Révolution qui vient ! Amen.
« Le medium est le massage ». Le théorème de Mc Luhan adapté à la com’ politicienne. On regarde Sarkozy bouger. On n’écoute pas ce qu’il dit, on ne regarde pas vers où il bouge. On le regarde bouger. Et on applaudit l’artiste.
Lu cette démonstration néo-con : l’école publique est payée par la collectivité, donc aussi par les pauvres. Un gosse de riche qui va à l’école publique est donc subventionné par les pauvres. Vive l’école privée, plus juste ! À étendre à la santé et à tous les services publics.
C’est où, le maquis ?