Encore un incident à la centrale nucléaire du Tricastin
Révélateur de la « transparence » tant vantée par l’exploitant du nucléaire français et leurs autorités de sûreté : c’est en effet la Criirad, laboratoire indépendant de Valence qui a révélé aujourd’hui 15 mai le dernier incident survenu il y a deux jours dans la centrale du Tricastin.
Ce mercredi 13, donc, deux pièces métalliques de deux tonnes chacune sont tombées d'une hauteur d'environ 15 mètres, dans le bâtiment du réacteur n°1. L’accident n’aurait pas fait de victime. Il s’ajoute à la série de dysfonctionnements survenus depuis un an sur le site [Voir nos articles ici-même]. L’événement, qui n’a pas encore été classé sur l’échelle internationale, survient juste avant la venue annoncée pour ce lundi 18 mai du premier ministre. Il doit visiter la future usine d'enrichissement. Enrichissement est bien le mot s’agissant d’un secteur – le nucléaire – qui a le vent en poupe dans les économies si avides d’énergie à tout prix – même au prix d’une politique de gribouille, s’agissant en particulier de la sûreté et de la gestion des déchets radioactifs.
Selon la direction d'EDF, "par mesure de précaution, dès la survenue de l'événement, les chantiers ont été suspendus et les intervenants, près d'une trentaine, ont quitté le bâtiment réacteur", et des contrôles "ont été réalisés immédiatement".
A la réflexion, encore heureux pour Julien Coupat qu’il soit toujours emprisonné…