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A France Inter comme à l’Élysée, goujats et proprios font comme chez eux (sur la moquette)

« France Inter : Val vire Pommier de la revue de presse ». Ben quoi ? Normal, non ? Le jour-même où un roitelet occupe Versailles, ailleurs tout près un valet marque son territoire, selon les mêmes méthodes de proprio. Ainsi font de nos jours, ne le savait-on, les proprios « modernes », les tombeurs de « tabous », les « décomplexés » de la galaxie ultra. Les goujats ont ainsi pris le pouvoir, les goujats aiment le pouvoir, ils s’en empifrent, s’en goinfrent, s’en grisent, s’en font péter l’égosystème. Les proprios s’arrogent tous les droits des goujats ; ils sont chez eux, ils chient où et quand ils veulent, non mais ! Donc, normal, le koulak dans son domaine se prélassant, voit de la lumière « chez lui », pousse la porte sans même toquer, s’assoit à la table, pique dans ton assiette, s’immisce dans la conversation des invités, occupe le propos, rote un coup, décrète ceci-cela et l’inverse, puis repart comme il est venu non sans avoir laissé son étron sur la moquette. Celui-là se dénomme Hees, un mal élevé, un de ces goujats sortis de la même école de Pousstoidlà dont le maître à « penser » suprême enseigne la parole vulgaire, tient la chaire de la vulgate où il professe l’inculture par l’exemple, envahit l’espace comme un gaz méphitique (un gaz qui pue, je traduis pour lui). Voilà pour le roitelet et son marquis. Et voici que déboule le petit baron du jour, nouvel arrivé mais arriviste de la première heure, même si venu de l’autre rive où il pérorait masqué à grandes tirades engluées de moralisme pompeux, attendant son heure de larbin vachard, et qui, ô jour de gloire, à peine arrivisté, marque d’une pissette immonde le nouveau territoire de sa baronnie et, pour ce faire, par un ukase inaugural, une mise à mort de bienvenue en somme, abat pour l’exemple son Pommier du jour – un traître. Ah vraiment, quelle belle entrée en scène dans le sarko-spectacle ! Celui-là a pour nom Val. Ainsi Val la cruche à l’eau… Celle-là a viré si brusquement à droite, que ce malagauche a aussitôt dérapé.  Il voulait doubler le Maître, en plein virage. Ses élèves le dépassant aussi vite en petitesse, le Maître pourrait s’en montrer fier. Mauvais calcul, petits marquis versaillais, rien n’est plus désagréable, inexcusable, insoutenable pour une Sommité si élevée de se voir ainsi surpassé. Tremblez ! merdiques poussières qui avez si mal anticipé votre sacrilège puis votre disgrâce programmée. Vous n’y croyez pas, vous autres qui ne croyez même plus à l’Histoire, vous autres pour qui rien n’a plus de sens, hors celui de votre Destin Personnel, vos jouissances de gavés insatiables. Ainsi font tous ceux de vos semblables, ces va-t-à-la-soupe, ces adulateurs des puissants, ces quatre-quatristes politiciens et tous-terrains qui nous pompent l’air en nous entraînant vers l’abîme. A moins que l’Histoire, elle n’en ait rien à foutre de ces bassesses.

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