Simplicité et émotion. Elisabeth et Benoît se sont dit « oui » hier à Glasgow
C'est en Écosse, à Glasgow, qu'Elisabeth et Benoît se sont dit « oui » hier soir. Ils n'ont pourtant pas radiné: 70 000 invités à la cérémonie, empreinte de simplicité et d’émotion, doublée d'une messe rassemblant les parents et amis de chaque famille, les Deux et les Seize. Si le couple se multiplie, il aura trente-deux descendants – ce qui est considérable, surtout à cet âge. S’il se divise, cela ira de 2 : 16 = 0,125 (pas viable) à 16 : 2 = 8 (encore trop). Parions plutôt sur l’avenir radieux de ce couple uni sous les meilleurs hospices [je sais, c’est exprès !].
Retransmise en direct sur TF1, la cérémonie a bien sûr été commentée par Boris Zitrone (l’arrière petit-fils), lequel, citant les Évangiles en latin, anglais, allemand et russe (sous-titré en VF), a rappelé qu’il ne suffisait pas de faire des enfants, encore fallait-il les mettre à l’abri des curés pédophiles. Et à ce propos, il a repris les toutes fraîches paroles prononcées à Westminster par Benoît Seize, très au fait des actualités : « L'Eglise n'a pas été assez vigilante ». Certes, a sèchement ponctué le commentateur vedette de la chaîne qui, ensuite, dans ce style inimitable, c'est-à-dire suavement ampoulé, s’est complu à souligner les tenues des « just married » : « Pour l’élue, casaque et toque de soie d’un délicat vert vieil-anglican ; mocassins sombres. Pour Lui, par dessus le kilt rallongé, casaque et toque d’un blanc légèrement beurre-frais tranchant sur le rouge « grand fou, va ! » de ses babouches ».
En somme, une cérémonie d’un goût exquis, rassemblant sur moins d’un mètre carré et tout juste en un feuillet dactylo une dose concentrée d’anti-royalisme et d’anti-cléricalisme bien primaires. Ouah, que ça fait du bien !
Et entre le demi melon de Monsieur et le haut de forme de Madame, quel est ton préféré ?
Enfin, Susan Bold leur a chanté Canddle in the Wind !!
Entre les deux, ben, j’aime mieux pas…
« Écralinf ! », comme disait le cher Voltaire : Écrasons l’infâme !
Ben dis donc ! Je te trouve drôlement en forme en ce moment ; et quelle production (j’peux pas en dire autant) !
Finalement, il a joué petit bras, Woerth, avec ses 62 ans : voila une photo qui prouve qu’il est possible de reculer l’âge de la retraite jusqu’à la liquéfaction totale. Ca risque de donner des idées à notre – petit roi…petit Jésus* – à nous !
*Rayer la mention inutile
Comme dit la comtesse De l’Album, la reine, elle est folle de la messe.