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Alors, les yeux de Liz : violets, émeraude, bleus ?

Post scriptum. Ah ben, à en croire Libé du jour, ils ne sont pas rouges non plus…

Dans le même « JT » de 20 heures, hier, Liz Taylor a été célébrée pour  la beauté de ses yeux successivement qualifiés violets, émeraude, puis bleus. Éblouis, subjugués, aveuglés nos égreneurs de nouvelles ! Une photo en noir et blanc s’impose donc pour trancher ce si délicat et fondamental point d'actualité et même d’Histoire. Celle d’Hollywood comme temple de la mythologie spectaculaire, celle qui brouille la hiérarchie des valeurs en s’imposant comme valeur première : la vedette, la star, l’idole, l’Argent-roi, le sentimentalisme exhibé, l’exhibition « sacralisée », la beauté injuriant la misère – bref, toute l’injustice du monde, la magnificence outrancière du pipole qui gouverne ce monde. Une étoile s’éteint, l’univers vacille.

 

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5 réflexions sur “Alors, les yeux de Liz : violets, émeraude, bleus ?

  • Dominique Dréan

    Je me suis réga­lé de tous les réqui­si­toires de Des­proges au tri­bu­nal des « fla­grants délires ». Ton billet me fait pen­ser à celui qu’il avait consa­cré à Inès de la Fres­sange, la com­pa­rant à l’aubergine qui lui avait mis un P.V. le matin même ! Et évo­quant « l’exorbitant pri­vi­lège de la beau­té »…Je cite de mémoire, mon fils m’a évi­dem­ment taxé mes C.D.!
    J’ai décou­vert ce matin cette image sur la lettre de Télé­rama. Tu enlèves l’orchidée, la per­ma­nente, le vison. Bref, tu enlèves tout ce que tu veux et tu diras quand même : com­ment peut-​on être aus­si belle !
    Une fleur magni­fique n’injurie pas la misère, même si elle est véné­neuse. Mon uni­vers ne vacille pas. J’ai été beau­coup plus affec­té par la dis­pa­ri­tion d’Annie Girardot ou je serais beau­coup plus pei­né par la dis­pa­ri­tion de Valéria Bruni (j’ai bien dit Valéria)

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    • Gérard Ponthieu

      Ça marche pas ton lien – sniff !

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  • didson

    …mais per­sonne n’a encore fait allu­sion au sul­fu­reux regard de braise du regret­té Maître Capello aux yeux d’un mar­ron profond…

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  • Dominique Dréan

    En prime, si vous allez jeter un cil sur l”  »Expresso » de Télérama, vous aurez un des­sin pas triste sur le décès de « Maître Capello », L’oeil de Thibaut Soulcié. (Je ne suis pas actionnaire)

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