Manhattan-Concombre. Il y a légume et légume
Leçon de français : le concombre est un gros légume et « DSK » une grosse légume. Bizarrerie et sens de la nuance : les deux se disent, c’est du bon français bien de chez nous. Le ou la, légume est du genre mixte, bisexué, y compris pour le phallique concombre.
Français correct, soit, mais politiquement ? Le cucurbitacée espagnol, rappelons les faits, s’est bien vite retrouvé menotté devant toutes les télés d’Allemagne et d’ailleurs, sans même avoir été « présumé ». Et personne pour clamer la fameuse présumée innocence de ce pauvre légume si inoffensif d’allure. Personne pour prétendre que « ça ne lui ressemble pas ». C’est vrai, quoi, a-t-il une tête de tueur ? De violeur peut-être mais de tueur ! Car cette fois, si aucune domestique n’a été troussée (par lui), il y a bien eu morts d’hommes (une quinzaine !) L’accusation était autrement plus grave alors ?
En fait, une fois de plus, nous nous trouvons bien devant un cas d’injustice flagrante autant que révoltante. Pour ce qui est des légumes,en particulier, il y a bien deux poids deux mesures selon qu’on en est « un » ou « une ». À Manhattan, on sait que la grosse légume a les moyens, et même au delà. Qu’avec ce qu’il faut d’avocats, même sans concombre, on en fera des salades. Le petit légume à tête de femme de ménage, lui, n’aura qu’à bien s’accrocher. Mais à quoi ?
Voir :
http://www.leconcombre.com/
http://le-vrai-concombre-masque.blogspot.com/
On nous annonce le retour des farines animales. Heureux temps de l’indécrottable PROFIT. Chassez-le (enfin, essayons…) par la porte, il revient par les cheminées du capitalisme ardent !
J’aime beaucoup « les cheminées du capitalisme ardent », ça me fait penser à certain coeur en fusion, nous vivons finalement une époque pleine de poésie…