« Héros national ». Johnny au Panthéon !
Je trouve qu’il chipote, Macron : pas d’obsèques nationales, mais un « hommage populaire » a-t-il tranché. On croit s’en tirer avec des mots pour ne froisser ni Pierre ni Paul, ni les idolâtres, ni les m’en-fous ou seulement les ça-m’est-égal. La politique toujours, cet art du trébuchet – surtout ne pas trébucher.« Un héros national », a déclaré le président. On n’en a pas tant que ça des héros, et nationaux en plus ! Eh ben, allons-y pour des obsèques nationales, non ? Et même le Panthéon, aux côtés de Jean-Moulin, par exemple. « Entre ici, Johnny !… » Malraux au secours ! Ou bien entre Hugo et Zola. La classe !
Bien sûr, on ne peut négliger l’événement, et surtout pas l’ignorer. Du petit matin à la nuit entamée, et l'écho n'est pas retombé, les ondes n’ont vibré que de la même célébration, des mêmes lamentos, du même pathos, chacun y allant de ses souvenirs, de sa nostalgie, de sa larme. Radios, télés, journaux n’ont cessé de jouer les pleureuses, selon la tradition d’un peuple[ref]Généralisation abusive, forcément. L’équation adéquate étant y=M-x. Soit y l’inconnue, M la masse populaire, x le nombre de résistants, autre inconnue…[/ref], en effet, retourné (ou demeuré) à l’état d’idolâtrie[ref]L' "idole des jeunes" a fini par vieillir, avec ses idolâtres[/ref]. En quoi il y a lieu de convoquer sociologues et anthropologues, car il s’agit d’un « fait de société », de ceux qui interrogent sur la nature humaine, les croyances, les comportements, les rites. Et même les mythes, à la façon dont Roland Barthes avait questionné les signes constitutifs de nos sociétés et de leurs mythologies.
Ainsi ce témoignage recueilli par Le Monde[ref]Son fondateur Hubert Beuve-Méry doit s’en retourner dans sa tombe, ou depuis Sirius : un tel non-événement à la une du « journal de référence » ![/ref] : « Michèle Bigot, bientôt 70 ans, a les yeux rougis […]Insomniaque, la retraitée de France Télécom a appris la disparition de « son » Johnny cette nuit, « à 2 h 34 »[…]Encore sous le choc, ni une ni deux, elle est partie à 4 heures du matin de son domicile de Houilles (Yvelines), a pris trains, RER puis traversé à pied, de nuit, le domaine de Saint-Cloud pour venir se recueillir devant le domaine La Savannah où résidait son idole, à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine). « L’essentiel c’est que Johnny sache que je suis là, souffle-t-elle. Sa mort est pour moi aussi importante que celle de De Gaulle et de Mitterrand, que j’aimais pourtant beaucoup. J’espère qu’il sera enterré au Panthéon, il le mérite, c’est une tour Eiffel. »
Ils l’auront, Johnny et Michèle Bigot, leur tour Eiffel illuminée ! Car la mairesse Hidalgo ne saurait faire moins. Qui oserait « faire moins » devant une tragédie pareille ?[ref]Fabrice Luchini n’est pas en reste dans l’homélie ampoulée : à propos de son pote, qu'il qualifie de "métaphysicien", il ne craint pas d'évoquer Rimbaud, et même Socrate !… (France Inter)[/ref]
Un peuple (cf note n°1 ci-dessous) tombe dans une régression ancestrale, dans un infantilisme atterrant, tandis que le monde court à sa ruine : climat, surpopulation, surconsommation, sur-pauvreté, sur-injustice, surarmement – j’en passe. Tandis qu’un dément[ref]Ce qualificatif est sans doute juste mais n’explique rien, en particulier s’agissant des intérêts de classe que Trump fait culminer, notamment avec sa réforme fiscale, au risque de terribles affrontements aux Etats-Unis.[/ref] met le feu au Moyen-Orient et, par delà, à la planète, comme si son réchauffement ne suffisait pas. À côté de quoi, quitte à considérer les incendiaires, on se consolera avec « notre Johnny nationalisé », un dieu qui ne mettait le feu qu’à ses salles de fanas surchauffés.
Je suis pour huit jours de deuil national, la construction d’un mausolée à côté de la pyramide du Louvre, une minute de silence au réveil et une au coucher, la distribution gratuite de kleenex dans les pharmacies, le tatouage et la muscu obligatoires à partir de dix ans, la dispense (à vie) d’impôt sur le revenu et le reversement d’une pension de veuve pour Laetitia, « Qu’est ce qu’elle a ma gueule » hymne national, Line Renaud à l’Elysée, Garou à la culture et la béatification dans les meilleurs délais.
Merde, y a quand même un minimum !
ha ha, Le Jo, je te retrouve. Bravo et bravo le Gérard et les commentateurs survivants de cette France en deuil. Oui, moi aussi, je commençais à me sentir seul à ne pas me rouler dans le merdier national. Le Panthéon ? Oui, je suis pour. Mais un panthéon en cuir avec des franges !
Ouf !
Merci Gérard, je commençais à me sentir bien seul de ne pas pleurer au décès d’un interprète de chansons .…
« Tous les français sont en deuil » nous répètent en boucle les radios, télés, et les articles de presse.
Eh bien non pas moi, qui n’était pas un fan du chanteur, ni du citoyen d’ailleurs.
La planète est dans une démarche guerrière, que ce soit en Corée ou à Jérusalem, et la presse fait du people à la une.
Nous sommes encore quelques résistants…
Vous avez dit « idole » ?… Depuis les cavernes, rien de nouveau sous le soleil.
Le Jo (réincarnation de Frégoli ?) m’a fait pisser de rire en poussant aux extrêmes l’hommage à Johnny. Dans le même genre, deux humoristes entendus sur France Info imitait l’un la voix de Malraux dans sa célèbre oraison « Entre ici Jean Moulin », tandis que l’autre égrenait dans les intervalles les hauts faits de Johnny. Assassin.
Mais j’ai moins ri en lisant le « post » suivant dudit Jo, qui dans une seule petite phrase révèle une étrange conception de l’histoire, je cite : « Vous avez dit “idole” ?… Depuis les cavernes, rien de nouveau sous le soleil ». Voyons cela
1‑Je rappelle d’abord une erreur récurrente depuis l’épître aux Corinthiens de l’apôtre Paul. Il fait de l’idole l’objet de l’adoration, alors qu’il ne s’agit que d’une représentation, image ou statue (du grec eidos). On ne sait à peu près rien des conceptions religieuses de la préhistoire (Breuil, Bataille, Leroi-Gourhan, Jean Clottes, etc.). Mais pour qui a étudié un brin d’ethnologie ou s’est trouvé inclus dans une cérémonie « païenne », il est patent que l’attitude révérentielle s’adresse à des entités supra-naturelles et non à la statue qui les figure. On ne peut toucher les premières, mais on peut enduire la seconde qui les représente de sang ou de graisse pour s’attirer leurs bonnes grâces, car c’est la peur de leur déplaire (les tabous) qui est au principe de ces pratiques. Parler d’idole à propos de Johnny suppose qu’il serait le représentant d’entités supra-naturelles. A part le Marché, je ne vois pas lesquelles.
2- Alors comme ça, depuis les cavernes rien de nouveau ? Yahvé, Jésus, Mahomet, Constantin, Luther, Girard, tout ca, du vent ? Mais si, cher Jo, depuis les cavernes, il y a eu les MEDIAS, au sens très large (Alexandre, César, Napoléon, Hitler utilisèrent ceux de leur temps).
Dès son excellent petit livre « Les stars » de 1957 Edgar Morin analyse le« processus de divinisation que subit l’acteur de cinéma et qui fait de lui l’idole des foules ». Passons sur l’habituelle confusion, l’essentiel est finement analysé : sur fond de projection-identification du public, encouragée et entretenue par les médias, l’artiste devient « une véritable matière première destinée à une chaîne manufacturière d’un nouveau genre ».
A propos de Johnny ‑qui n’en demandait pas tant‑, j’oppose donc à l’anthropologie statique de Jo qui fait de nous les contemporains de nos ancêtres baignant dans un sacré marqué par la peur, une vision historique du processus de fabrication de « l’idole » dans le monde du spectacle et de la marchandise. A bon entendeur, ami Jo …
Je te suis à 100% sur ce terrain là !!!
Heureusement que Luchini, courtisan parmi les courtisans, n’a pas eu l’indécence d’un discours ampoulé sur Claude Francois ; on aurait été au courant ! !!!
C’est peu idiot les collégiens vont confondre Hugo et Hallyday… C’est Victor Hallyday ou Johnny Hugo m’dam ?
Nous avons eu Hallyday les anglais ont eu Bowie… Voilà, let’s dance !
https://www.youtube.com/watch?v=N4d7Wp9kKjA
« Dieu est mort », disait l’autre. Mort et enterré. C’est pourquoi on subit plein de repousses de demi-dieux, un peu partout et dans tous les terreaux, malheureusement.
Je te t’offre pas mes sympathies, Gérard. Tu mérites mieux…
Je pense qu il faudrait lancer une pétition pour dire : « ça suffit ! »
Je trouvais déjà que la presse en faisait beaucoup pour JDO mais là je regrette presque que l on n en parle plus ! Il avait quand même meilleure allure que Jean Philippe.Quant à le qualifier de « Héros » c’est du grand n importe quoi et ridiculise un peu plus son auteur.
Rebellion
Pantheon
Succession !!!
Trouvez votre bonheur et cherchez l erreur !
On vit toujours une epoque formidable , Pierre Tu nous manques !
Cette fois on y est : vous avez dit « succession » !!
C est parti pour 15 ans !!!
Aujourd’hui j’écoute : Neil Young, Mark Knopfler , Bob Dylan et bien d’autres. Je dois reconnaître que c’est en écoutant le rock Français dans les années soixante que mes gouts ont vite traversé la Manche, puis l’Atlantique. Daniel Filipacchi avec ses émissions sur le Jazz et Salut les Copains a montré qu’il y avait autre chose dans la France coincée des années soixante, qu’André Dassary (Maréchal nous voilà). Johnny Halliday faisait partie de ceux qui ont révolutionné la variété. C’est à ce titre que j’ai du respect pour lui et lui reconnais du talent. Si je trouve un peu excessif les sentiments exprimés, je sentais monter la tristesse au-delà de ceux qui le pleurent, grâce au renfort des « rabat joie ».
De grâce, arrêtez ! Que va-t-on devenir si toute la France fait la gueule avec la mort de Johnny ?
Hommage « populaire » pour le populo qui aimait Johnny et « national » pour les aristo et bourgeois qui aimaient Jean d’O. Dans les deux cas, l’Eglise catholique y va de ses cérémonies auxquelles le Président de la République laïque et indivisible participe. Pas de panique les gars, l’Ordre règne.
G‑Rare, comme l’on n’en trouve plus.…Merci de me rassurer qu’il y a encore sur cette planète, des gens qui ne marchent pas sur la tête…
C’est à croire qu’il n’y a rien d’important dans l’actualité de la France et du monde.
Que de grands mots pour pas grand chose. Un héros national. Je croyais connaître le sens de ces mots. L’évolution de la langue sans doute.
Bises à tous les résistants
A propos de ce mouvement pro et anti hommage à Johnny Halliday, me revient en mémoire mes cours de terminale. J’avais un professeur d’histoire qui était un ancien résistant, commandant de réserve et qui nous affirmait que l’objectivité était un leurre. A ce titre, il nous avait indiqué, les numéros de pages du livre d’histoire, concernant l’Espagne, en nous disant qu’il refusait de parler d’un régime qui devait son existence aux bombardements nazies. Le mot socialisme lui donnait des boutons à cause des deux pays qui s’en réclamaient ou s’en étaient réclamés : l’URSS et l’Allemagne nazie. En même temps, il regardait les matchs de boxe et le tour de France. Il s’inquiétait de cette tranche d’intellectuels qui ont le culte du vaincu, considèrent qu’il y a des distractions nobles dont le tour de France et la boxe ne font pas partie, en méprisant tous ceux qui gagnent et font la une des journaux. Il nous a fait découvrir des « géant » de la littérature mondiale : William Faulkner, Dos Passos et Hemingway dans une période où Sartre se prenait pour le nombril du monde.
Même si Johnny Halliday n’était plus ma tasse de thé depuis les années soixante-dix, je respecte ce mouvement populaire et aussi comme le dit notre président : « Il a fait entrer une part d’Amérique dans notre Panthéon national », et chassé de notre oreille les nostalgiques (vaincus) de « Maréchal nous voilà », rien que pour cela je l’en remercie.
Je ne vois pas où vous voyez tout ça ! Quelles vertus thérapeutiques en somme pouvez-vous supposer aux chansons de j Hallyday ? En quoi, je vous demande, il aurait pu améliorer la vie des français ? En refusant de payer ses impôts par exemple ? En planquant ses sous dans les paradis fiscaux ou à l’étranger ? ? !! Expliquez-moi…
Ce que je sais,est que les services fiscaux sont intraitables avec la fraude. Si Johnny Halliday devait de l’argent au FISC ou en doit encore, ce sera prélevé sur l’héritage, avec mesures conservatoires si une affaire est encore en attente de jugement. Quant à ce qui est légal dans le fait d’être domicilié fiscalement à l’étranger, on ne peut que le déplorer moralement et aussi se poser les bonnes questions pour le contribuable reste en France. Quant aux leçons de morale qu’on nous donne, il faudrait aussi parler du travail dissimulé et de la fraude à la TVA, et là, ce n’est pas dans les paradis fiscaux, mais chez nous ou à côté.
Ce n’est pas un argument. Les fraudeurs n’excusent pas les autres fraudeurs, ni la fraude, ni l’absence de consciences républicaine. Il est quand même venu se faire soigner en République française…
C’est le paradoxe de notre système de santé de soigner tout le monde. Que dirait-on si la France refusait des soins sous prétexte de contribution insuffisante aux comptes de la Sécurité Sociale ?
Mais quand on sait que Phil Collins emploie soixante-dix personnes en permanence (Source ARTE) dans un spectacle orienté musique, j’imagine qu’un spectacle de Johnny Halliday en employait au moins autant sans compter les intermittents du spectacle et la logistique. Bref, c’était aussi une véritable entreprise florissante, qui apportait sa contribution au budget de l’état et aux comptes sociaux.
Encore une fois quelques soient les sentiments qu’on éprouve ou la réprobation vis-à-vis de Halliday, Depardieu et bien d’autres, il se trouve que ces personnes continuent à avoir un public et que cela est respectable. Il me semble normal, même si ça me « gave » un peu, que les médias ne « censurent » pas cet étonnant mouvement populaire. Nous avons largement la liberté télévisuelle de ne pas se planter devant des hommages interminables et c’est ce que j’ai fait sans problème avec ma télécommande.
je suis en Suisse pour des raisons fiscales.je suis très à l’aise avec ça. Que voulez vous que j’y fasse ? C’est la vie.
Il y a des gens malades et d’autres en bonne santé. des gens qui ont de l’argent, des gens qui en ont moins(Le parisien 2014).St johnny dixit.
Son public populaire ira se recueillir sur sa tombe à St Barth.
Je déplore ce fanatisme, cette débauche de larmes, cette idolâtrie. Le monde a besoin de dieux et de rêves. Le veau d’or est toujours debout.
Le professeur Cabrol est mort dans une indifférence totale. Bien sûr il ne fait pas rêver. Il n’a fait que soigner et sauver la vie à de nombreuses personnes. Pas de paillettes ni de spectacles aveuglants ni époustouflants autour de lui.
Je ne nie pas la tristesse de la disparition de Jean – Philippe Smet. Quelques très belles chansons resteront dans nos mémoires.DeE là à le vénérer de la sorte !
Décidément le monde va mal.
No Comment… J’attends de lire votre prose sur l’autre mort, Jean‑d’Ormesson.
Depuis ce matin le haut parleur de la rue placé sous ma fenêtre m’assène sans repos le répertoire de J. Hallyday… Curieuse idolâtrie… Je sais que passé l’hommage ce même haut-parleur va, sans coup férir, marteler petit papa noël dans toute les langues même en allemand ( Liebe Weihnachtsmann ) … Là, pensif, je me dis que l’inventeur du double vitrage ne s’est pas levé pour rien et je l’aurai bien proposé pour le Panthéon…
Bonjour
Merci Gérard en premier lieu d’avoir écrit avec calme un texte qui remet en place, réajuste en quelque sorte nos idées. A force d’entendre des hommages médiatiques démesurés, ceux qui n’aimaient pas Johnny et ce qu’il pouvait représenter, respirent. Impossible de dire en effet que la mort de ce « pauvre garçon » nous est égale sans passer pour quelqu’un de méprisant qui n’aime pas le peuple, le populaire. J ai même entendu un copain dire que ça occultait l’hommage à D’Ormesson…Evidemment le populo contre l aristo…
Ce que je peux conseiller, je viens de l’écouter, c’est l émission de vendredi dernier 8 décembre sur France Culture La dispute.…Autant Arnaud Laporte est souvent hautain et prétentieux, il a réussi son coup en faisant appel à des critiques rock et cinéma pertinents qui disent leur sentiment et cela ne ressemble pas à une hagiographie. Oui je pense que Johnny ou Jean Philippe avait quelque chose malgré tout, malgré lui ( ses rôles au cinéma sont un cruel mais juste portrait ). Un pauvre type au fond.
Trois présidents aux obsèques d’un fraudeur fiscal (trois seulement en raison de l’impotence de Chirac)… cette omniprésence de la République aux pieds de l’autel du Saint-siège n’a pas manqué d’insurger le patron des insurgés. Mais, interrogé sur l’impact de l’idole sur « les gens », comment comprendre que Merluche n’ait « rien » à dire (Cf l’article du Huffington http://www.huffingtonpost.fr/2017/12/07/mort-de-johnny-hallyday-jean-luc-melenchon-rend-un-non-hommage-au-chagrin-sur-la-vie-qui-passe_a_23299862/) ? Tout simplement que ça lui écorcherait la gueule de reconnaître que « chez ces gens là », on ne pense pas, monsieur ! On ne pense pas à la lutte des classes et à toutes ces vieilles fadaises marxistes. A l’instar de tous ces malheureux sosies de Johnny, « on aimerait bien avoir l’air » (de riches) « mais on a pas l’air du tout ».
Précision :
Dans mon précédent message, je donne peut-être l’impression de mépriser « les gens ». Je veux ici prévenir un malentendu : je méprise leur idolâtrie mais m’empresse de rappeler qu’ils la partagent avec le gratin présent à la Madeleine.
Ce qui est surtout infiniment méprisable, c’est l’attitude des populistes, dont Mélenchon a pris la tête mais auquel bien d’autres politiciens (dont nos « dirigeants ») emboîtent le pas, par pure démagogie et dans un esprit de surenchère par rapport à la tête du peloton. Du reste, autant le silence de Mélenchon est suspect, autant l’attitude de ses suiveurs (s’incliner devant la dépouille d’un évadé fiscal) est indéniablement la preuve d’une duplicité sidérante
On n’a pas tous quelque chose du schizophréne.
A vous lire tous… C’est donc parti pour devenir un(voire des) sujet à philosopher, (amalgamé de proses politiciennes selon les sources de wikipédia), pour de prochains « Bacs à Lauréats ».
Respect dominical.
Vivement qu’on tourne la page !
Et qui va payer la facture (très certainement mirobolante) de cet « hommage » national ? Sans aucun doute les contribuables de notre belle nation, et notamment une partie de « celles et ceux » qui sont venus (pour certains de très loin) faire un dernier A Dieu, à leur idole, et pour qui les fins de mois sont de plus en plus difficiles ! Après ce « spectacle » médiatisé à outrance, que les hommes politiques ne viennent pas nous nous parler d’argent public dépensé à bon escient !
Vive la France ! Vive la République et de ses valeurs que certains ne cessent de bafouer. FP Dok
Jauni, baptisé inconscient car bébé et inhumé à la Madeleine tout aussi inconscient, entre-temps hurleur impie et cocaïnomane d’une pseudo-révolte bien cadenassée dans l’acceptable du spectacle et de la marchandise, bref, un embobineur du capitalisme mortifère enrobé dans les reliques d’une religion décrépie. Jauni, des bikers alcooliques aux people profiteurs d’autopromotion, un monde de merde, faux et suicidaire.