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Bonne année les Terriens ! (Quand 6 500 années-lumière nous contemplent…)

Lancé le 25 décembre 2021, le télescope spatial James-Webb piste le ciel profond, recherche des traces de vie extraterrestre, décortique les astres... et les photographie ! La toute première image fournie par le JWST a été dévoilée en juillet 2022 mais, depuis, de nombreuses autres ont suivi. Ainsi ces « Piliers de la création », situés au cœur de la nébuleuse de l'Aigle M16, déjà bien connue, et mise en image par le télescope Hubble en 1995 et 2014. Mais, cette fois, ils apparaissent sous un jour nouveau. Situés à 6 500 années-lumière, ces étranges nuages tiennent leur surnom – pour le moins teinté de théologie… –  des innombrables étoiles qui se forment en leur sein. Celles-ci découlent de l'effondrement gravitationnel de nuages de gaz et de poussières. Ce sont des myriades d'entre elles qui apparaissent ainsi, notamment des étoiles en cours de formation au niveau des bords, surgissant comme des points rouge vif ! Les étranges ondulations ressemblant à des coulées de lave correspondent, quant à elles, à des éjections de matière provenant d'étoiles naissantes, de seulement quelques centaines de milliers d'années…

Inversons le schéma visuel, histoire d'imaginer "James-Webb" pointant son gros œil depuis un coin des "Piliers" vers notre modeste Voie lactée… Quelle chance aurait-il de détecter notre petit caillou terrestre ? Et nous, prétentieux humains, en survie sur notre radeau à la dérive… Bonne année quand même !


Photo : Détail des célèbres « Piliers de la Création » au sein de la nébuleuse de l'Aigle à travers la caméra Miri du télescope spatial James-Webb.&nbsp © Nasa, ESA, CSA, STScI, J. DePasquale (STScI), A. Pagan (STScI)

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Gerard Ponthieu

Journaliste, écrivain. Retraité mais pas inactif. Blogueur depuis 2004.

2 réflexions sur “Bonne année les Terriens ! (Quand <span class="numbers">6</span> <span class="numbers">500</span> années-lumière nous contemplent…)

  • Bonne année !
    À Chaque fois que nous admi­rons l’univers et sa magni­fi­cence, on reste en devoir de se deman­der com­ment les humains peuvent, aus­si sou­vent, faire preuve d’une bêtise sans limite. Ceci quant au sujet de ton pré­cé­dent article…

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