Coup de cœurHommage

Sebastião Salgado. L’œil et le cœur

On trouvera un peu partout la biographie de ce grand humaniste. Ce qui me vient en l'écoutant, c'est le credo de l'écrivain roumain Panaït Istrati : Pour avoir aimé la Terre. C'est aussi le souvenir du Giono de L'homme qui plantait des arbres et qui avait dit non à la guerre, à la folie des hommes éprouvée en 1917 au Chemin des dames. Sebastião Salgado, lui, témoin de l'horreur génocidaire au Rwanda, s'était promis à la beauté du Monde tandis que sa quête photographique ne se détournait nullement de la détresse humaine – ni de sa mortifère nocivité, notamment par la déforestation continue de l'Amazonie… Les arbres, donc, et son acharnement à en replanter par milliers dans son coin de Brésil, son pays natal. Non pas pour prétendre "sauver la planète", ridicule mantra moderno-techniciste, mais pour ne pas trop désespérer du genre humain. [gp]

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Gerard Ponthieu

Journaliste, écrivain. Retraité mais pas inactif. Blogueur depuis 2004.

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