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Paris-Dakar, terrain de sports divers

J'écoutais le journal de 8 heures d'Inter (samedi 14 janvier) et je suis scandalisé. C'était au sujet du môme de 10 ans tué sur le parcours du Paris-Dakar.

Ça commence mal, c'est dans le journal des sports. Autant demander à Jean-Marc Sylvestre de faire un papier sur un accident du travail.

On ne saura rien du môme, tout est traité sous l'angle des organisateurs de la course : « On ne peut pas contrôler 380 km de piste (environ, je cite de tête), on demande aux concurrents de ne pas dépasser 50 km/h dans les villages, on prévient quinze jours avant, il y avait foule plus que prévu… »

Résultat des courses, si j'ose : on ne sait pas si l'accident s'est produit dans un village, ou à l'extérieur ; sans doute dans un village, s'il y avait foule, mais on ne sait rien de la vitesse du conducteur ; rien sur son identité.

Quant au môme, on n’a même pas su son prénom.

Jean-Louis Bétant

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Une réflexion sur “Paris-Dakar, terrain de sports divers

  • desport

    Tous les ans, depuis 30 ans, début Janvier, une longue pro­ces­sion de Véhicules à 2, 4 ou 6 roues, envi­ron 800, se déplace depuis Paris ou à par­tir d’une autre métro­pole euro­péenne en direc­tion du Sénégal, plus exac­te­ment jusqu’a Dakar.
    Le but : venir en aide à des popu­la­tions vic­times de sous ali­men­ta­tion et d’un état sani­taire déplorable.
    Vu l’urgence de l’opération ce long et dif­fi­cile par­cours doit être mené avec la plus extrême rapidité.
    Particuliers, construc­teurs auto­mo­biles, indus­triels, medias, tous sont mobi­li­sés, l’équivalent du bud­get de la san­té d’un pays comme le Mali est mis dans le pot com­mun (10 mil­lions d’euros).
    Alors un grand mer­ci à tous ces béné­voles qui ne comptent ni leur temps ni leur argent et qui par­fois au risque de leur vie, viennent au secours des plus défavorisés.
    Certains mau­vais cou­cheurs mettent en avant le bud­get de fonc­tion­ne­ment ; soyons sérieux, sous pré­texte de venir en aide à plus pauvre que soi nos béné­voles devraient se dépla­cer en 2 cv et rou­ler au bioéthanol ?
    Dormir à même le sol ? Manger des racines ?
    Nous ne sommes pas au « Marathon des Sables » ou de mal­heu­reux bipèdes courent à tra­vers le désert, munis de simples baskets.

    L’impact sur l’environnement ?
    Une plai­san­te­rie ! seule­ment 1,5 mil­lion de litres de car­bu­rant, est uti­li­sé ; l’emprunte éco­lo­gique est négli­geable : un véhi­cule ne génère que 110% de l’emprunte éco­lo­gique pro­duite par un afri­cain pour toutes ses activités.

    La débauche de tech­no­lo­gies uti­li­sées serait, paraît-il inconvenante…
    Mais sans héli­cos, avions relais, télé­phones satel­lites, com­ment ferions-nous pour lire sur le visage de tous ces êtres sau­vés d’une mort cer­taine, leur gra­ti­tude envers leurs sauveurs ?

    Alors oui j’entends cer­tains qui parlent de vies fau­chées sur le bord des pistes !
    Mais quoi ! 39 morts dont 23 Africains (8 enfants) est-ce la faute de nos pilotes, si ces pauvres mal­heu­reux se jettent sous leurs roues pour être les pre­miers à béné­fi­cier de leurs dons ?
    Alors s’il vous plait un peu de pudeur Laissons notre cœur parler

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