Honte au Monde pour cette infamie de une !
J’ai pas le temps, mais je ne peux pas m’empêcher, merde alors ! Cette une du Monde me fout en pétard. Comme si les radios, télés et autres feuilles de France, Navarre et au delà n’avaient pas assez claironné la (bonne, pour qui ?) nouvelle. Comme si il n’y avait pas déjà Le Parisien et France Soir pour livrer ce sale boulot sans recul, sans perspectives.
Je le dis – et tout le monde [;-} s’en foutra, de mon avis, mais la question n’est pas là : si j’étais réd’ chef du Monde, je n’aurais pas sorti cette une. Voilà ! D’ailleurs, c’est pour ça que je ne le suis pas, et qu’il y a un Éric Fottorino (directeur même).
Non, un « Monde », ça ne devrait pas être fait « pour ça »,, quel que soit tout ce qu’on pourra trouver dedans, en particulier d’excellents reportages.
On dira qu’un « lecteur du Monde », surtout alter/mondialiste, ben il n’a qu’à démissionner ou fermer sa gueule ! Pour le moment, je l’ouvre.
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Je reviens à la charge, avec des munitions. J'ai lu de plus près. C'est quoi, ce titre et cette généralisation d'amateur : "Des autobus", etc. Il y en a eu combien : deux ou pas deux, et plus?
Et c'est quoi encore, cette approximation dans l'accroche : "Ces agressions nocturnes semblent avoir été' etc.
Bien sûr, même deux autobus attaqués et brûlés c'est trop. Mais souhaite-t-"on" faire croire que deux bandes de voyous ont déclenché la guerre civile ? Alors, qui donc turbine en tâche de fond, mine de rien, derrière ce "on" ? Qui cela sert-il, au bout de ce petit compte à deux balles. A qui profite ce crime journalistique ?
• Et avec ça, même le Plantu est nase.
Oui, Ugh. J’avais pigé le côté aproximatif du titre. Et le titre est nul, de toutes façons.
On peut faire une autre remarque : le dessin en Une, à l’esthétique enfantine de Plantu, dédramatise. Une photo d’un bus cramé en gros plan, un « djeune » encagoulé avec un parpaing dans les mains serait objectivement plus parlant. Mais dans l’hexagone, on a les orifices pudiques.
salut,