– Tu sais quoi ? – Il a une maîtresse ! – Non !? – Si !
Un peu de pipole n’est pas coutume. C’est tout de même trop marrant… Sarkozy aurait des aventures – du moins une. C’est le torchon « Choc », de l’ami Lagardère, qui ne nous l’apprendra pas : il a en effet renoncé, on se demande pourquoi, comment, qui ?, une fort indiscrète photo prise par Eric Feferberg, de l’AFP, montrant Nicolas Sarkozy à la sortie du conseil des ministres du 12 septembre 2007. Il est pisté par Christine Boutin, qu’il rétroreluque tout en allongeant le compas.
Mais l’intérêt n’est pas là. Il réside dans le dossier que le pressé et négligeant président tient sous le bras, et dont l’agrandissement fort indiscret permet de lire ceci, rapporté par Le Monde.fr : "J'ai l'impression de ne pas t'avoir vu depuis une éternité et tu me manques. Jeudi on part faire notre virée à Essaouira pour mon [illisible]. Mais j'aimerais bien réussir à te voir la semaine ou le week-end suivant. Millions de Besitos."
Que le président ait une maîtresse, bof ! c’est humain… Le plus drôle c’est précisément le retournement pipole que cette « affaire » provoque, en l’occurrence chez « Choc ». Le bimensuel de Lagardère exploite d’ordinaire ce fond de commerce des potins en tous genres. Mais voilà que la machine se grippe – « Tonton, pourquoi tu tousses ? »
C’est le site Bakchich, qui a révélé l'information mercredi 26 septembre, en reproduisant la double page de « Choc », passée in extremis de « bonne à tirer » à bonne à retirer. Pas de censure, ah surtout pas ! a prétendu le réd chef, Christophe d'Antonio, qui a appelé la rédaction de Bakchich. Et d’expliquer : « Comme l’enquête n’a pas abouti et que nous n’avons pas découvert qui avait écrit cette lettre nous avons décidé de ne pas passer le papier, comme nous décidons au moment du bouclage de ne pas en passer d’autres ». Bien sûr.
En fait, c’est le site Bakchich, qui a révélé l'information mercredi 26 septembre, en reproduisant la double page de « Choc », passée in extremis de « bonne à tirer » à bonne à retirer.
« C’est pour dire » ayant aussi son éthique un peu choc, voici en vignette la double page en question. Par un clic dessus vous la verrez dans sa forme initiale de chez Bakchich. Ce qui vous fera découvrir du même coup un canard nouveau, né d’une scission de Gri-gri international – encore du pipole en perspective.
Rappel de quelques épisodes précédents émanant des gazettes du « frère » Lagardère : La photo de Cécilia et de Richard Attias en une de Match ; la censure d’un article dans le JDD signalant que la dame avait omis de voter pour son mari de candidat. De nouveau dans Match, le lifting imposé aux bourrelets présidentiels. Parfois, on se demande.
Bon sang, quelle affaire ! Certes, « cul & politique » c’est le cocktail détonnant. Marrant de jeter un oeil sur les réactions des lecteurs du Monde, 165 au compteur, dont la plupart s’offusquent de l’article qu’ils n’ont cependant pas raté… – voyez là : http://abonnes.lemonde.fr/web/article/0,1 – 0@2 – 3236,36 – 960461,0.html
La question, autrement intéressante, est tout de même celle de la censure rampante. Pas celle en tout cas que retient Le Parisien volant au secours de la « victime » : cette lettre aurait été adressée à… Cécilia par sa vieille amie, Mme Balkany, vice-présidente UMP du conseil général des Hauts-de-Seine, la dame du monsieur et maire sulfureux de Levallois-Perret – que du beau monde. Si c’est le cas, il y a au moins faute d’accord car l’auteure aurait dû écrire “J’ai l’impression de ne pas t’avoir vuE depuis une éternité ». Et puis pourquoi le président aurait-il été destinataire d’une missive adressée à madame ? C’est la nouvelle affaire de la malle postale ! La République est en danger !