Nucléaire. Michel Onfray, trop bavardo-actif
[dropcap]Michel[/dropcap] Onfray devrait mieux se garder de son ennemi du dedans, ce diablotin qui le pousse à trop se montrer. Ici, la une du Point, là, en vedette chez Ruquier, en parlotes sur les ondes, en maints endroits et sur tous les sujets ou presque, ce qui est bien périlleux. Surtout quand, de surcroît, on s'aventure dans des domaines qui impliquent quelque compétence idoine. Notamment sur le nucléaire. C’est ainsi qu'il se prend une bonne raclée (salutaire ?), infligée par Stéphane Lhomme, directeur de l’Observatoire du nucléaire. Où l'on voit que la philo ne déverrouille pas forcément toutes les portes du savoir.
Michel Onfray explose sur le nucléaire
par Stéphane Lhomme, directeur de l'Observatoire du nucléaire
[dropcap]On[/dropcap] ne peut que rester sidéré par le texte de Michel Onfray, publié par Le Point [ref] http://www.lepoint.fr/chroniques/catastrophe-de-la-pensee-catastrophiste-22-03-2011-1316274_2.php [/ref], par lequel il démontre son ignorance totale de la question du nucléaire... ce qui ne l’empêche pas de prendre ardemment position en faveur de cette énergie. C’est d’ailleurs probablement parce qu’il n’y connaît rien qu’il prend cette position.
Il ne s’agit pas pour nous de contester le libre-arbitre de M. Onfray qui peut bien être favorable à l’atome (tout le monde a le droit de se tromper), mais de rectifier les erreurs les plus importantes qu’il commet en s’exprimant sur cette question. Nous pointons en particulier le texte "Catastrophe de la pensée catastrophiste", publié par Le Point le 22/03/2011, c’est à dire 10 jours après le début de la catastrophe de Fukushima. Voyons cela à travers quelques extraits :
On se rapproche du 30e anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, tandis qu'on vient de dépasser le 5e de celle de Fukushima. Rappelons que ces accidents majeurs sont toujours en cours ; car on n'efface pas les conséquences de tels désastres nucléaires.
Stéphane Lhomme : Michel Onfray ignore donc que, s’il a produit jusqu’à 80% de l’électricité française, le nucléaire n’a jamais couvert plus de 17% de la consommation nationale d’énergie : même poussé à son maximum (jusqu’à devoir brader les surplus à l’exportation), l’atome ne représente qu’une petite part de l’énergie française, loin derrière le pétrole et le gaz et il est donc bien incapable d’assurer une quelconque "indépendance énergétique". Ce n’est d’ailleurs même pas le cas de ces 17% puisque la totalité de l’uranium (le combustible des centrales) est importée… ce que M. Onfray reconnaît pas ailleurs :
Michel Onfray : "Revers de la médaille : l’indépendance de la France se payait tout de même d’une politique africaine cynique et machiavélienne."
SL : On s’étonnera de la curieuse indulgence que Onfray accorde à la "politique africaine cynique et machiavélienne" : pour le philosophe hédoniste, tout serait donc bon pour nourrir nos belles centrales nucléaires ? Le pillage et la contamination du Niger, l’assèchement des nappes phréatiques locales, le déplacement de populations ancestrales, la militarisation de la région : simple "revers de la médaille" ?
On s’étonnera encore plus de voir le philosophe mêler allègrement cette prétendue "indépendance" et la dite politique africaine : s’il y a "indépendance" de la France, comment peut-elle passer par l’Afrique ? A ce compte, la France est "indépendante" pour sa consommation de pétrole puisqu’elle entretient de bonnes relations avec la dictature d’Arabie Saoudite. Mais le festival continue :
Michel Onfray : "On ne trouve pas d’uranium dans le Cantal ou la Corrèze..."
SL : Mais si, bien sûr, il y a de l’uranium en France, y compris dans le Cantal et en Corrèze ! Areva (à l’époque la Cogema) a exploité dans le pays des centaines de mines d’uranium, ce qui fait d’ailleurs que le territoire est encore largement contaminé [ref] Le scandale de la France contaminée :
http://television.telerama.fr/television/ces-docs-qui-ont-change-le-monde-5-5-uranium-le-scandale-de-la-france-contaminee,63452.php [/ref]. Et si 100% de l’uranium est désormais importé (pillé), c’est que la population française ne tolèrerait plus aujourd’hui cette activité et ses nuisances dramatiques.
Essayez donc de rouvrir une mine d’uranium quelque part en France et vous verrez immédiatement les riverains se mobiliser avec la dernière énergie, à commencer par les pronucléaires (qui connaissent mieux que personne, eux, les ravages qu’ils nient le reste du temps). Alors, on continue tranquillement de piller le Niger, où les manifestations anti-Areva sont réprimées sans état d’âme[ref]http://actuniger.com/societe/7927-plusieurs-arrestations-lors-d-une-manifestation-a-agadez.html[/ref], sans jamais faire la Une des médias en France, et sans émouvoir le philosophe pronucléaire qui continue à s’enfoncer :
Michel Onfray : "Le photovoltaïque, la biomasse, l’éolien, l’hydraulique fonctionnent en appoint mais ne suffisent pas à répondre à la totalité du considérable besoin d’énergie de nos civilisations."
SL : Les énergies renouvelables seraient donc bien sympathiques, mais tellement faibles comparées à ce cher atome. Il suffit pourtant de se reporter aux données les plus officielles, par exemple l’édition 2013 (la dernière en date) de Key World Energy Statistics (publié par l’Agence internationale de l’énergie), en consultation libre[ref]http://www.iea.org/publications/freepublications/publication/ KeyWorld2013.pdf, cf en particulier page 24[/ref] : on constate alors que, en 2011 (il faut deux ans pour recueillir les données exactes), les énergies renouvelables produisaient 20,3% de l’électricité mondiale, le nucléaire n’étant qu’à 11,7%, une part en déclin continu depuis 2001 - c’est à dire bien avant Fukushima - quand l’atome avait atteint son maximum : 17%.
Or c’est précisément en 2011 qu’a commencé la catastrophe nucléaire au Japon, avec la fermeture des 54 réacteurs du pays, suivie de la fermeture définitive de 8 réacteurs en Allemagne, mais aussi dernièrement de 5 réacteurs aux USA (du fait du coût trop élevé de l’électricité nucléaire) : aujourd’hui, la part du nucléaire dans l’électricité mondiale est passée sous les 10%. Les énergies renouvelables font donc plus du double.
La réalité est encore plus édifiante lorsqu’on regarde l’ensemble des énergies et non plus la seule électricité : le nucléaire couvre moins de 2% de la consommation mondiale d’énergie quand les renouvelables (principalement hydroélectricité et biomasse) sont à plus de 13%. On pourra certes se désoler de ce que le trio pétrole-gaz-charbon représente 85% du total mais, s’il existe une alternative, elle vient bien des renouvelables, dont la part augmente continuellement, et certainement pas du nucléaire dont la part est infime et en déclin.
S’il est une énergie "d’appoint", comme dit Michel Onfray, c’est donc bien le nucléaire, qui réussit cependant l’exploit de causer des problèmes gigantesques (catastrophe, déchets radioactifs, prolifération à des fins militaires, etc.) en échange d’une contribution négligeable à l’énergie mondiale.
N.B. : il ne s’agit pas de discuter ici des tares respectives des différentes énergies (si tant est que celles des renouvelables puissent être comparées à celles, effroyables, de l’atome), il s’agit de montrer que le raisonnement du philosophe s’appuie sur des données totalement fausses, et même inverses à la réalité (comme si "le réel n’avait pas lieu"...), ce qui ne lui permet évidemment pas d’aboutir à des conclusions lumineuses.
Michel Onfray : "Qui oserait aujourd’hui inviter à vivre sans électricité ?"
SL : Il est triste de voir le philosophe se laisser aller à des arguments si éculés que même les communicants d’EDF ou d’Areva n’y ont plus recours. Ainsi, sans nucléaire, point d’électricité ? Il suffit de se reporter au point précédent pour constater l’absurdité de cette remarque. Mais il y a pire encore :
Michel Onfray : "Avec la catastrophe japonaise, la tentation est grande de renoncer à la raison. Les images télévisées montrent le cataclysme en boucle…". Le philosophe stigmatise les irresponsables selon lesquels "Il suffit dès lors d’arrêter tout de suite les centrales et de se mettre aux énergies renouvelables demain matin".
SL : Ainsi, face à l’explosion d’une centrale nucléaire censée résister à tout, les Japonais étant présentés jusqu’alors comme les maîtres de la construction antisismique, la "raison" serait de rejeter toute mise en cause de cette façon de produire de l’électricité ! Notons cependant que les Japonais ont "cédé à l’émotion" de façon parfaitement "irrationnelle" en fermant leurs 54 réacteurs nucléaires (non pas en un jour mais en un an : un bon exemple pour la France et ses 58 réacteurs).
Il est vrai que, comme Onfray, le premier ministre ultranationaliste Shinzo Abe choisit la prétendue "raison" en exigeant la remise en service de certaines centrales. Mais la population (la raison populaire ?) s’y oppose frontalement : peut-être ne tient-elle pas, de façon tout à fait "irrationnelle", à être à nouveau irradiée ?
Michel Onfray : "Or il nous faut penser en dehors des émotions. La catastrophe fait partie du monde (…) Ce qui a lieu au Japon relève d’abord de la catastrophe naturelle". RAPPEL : " Tchernobyl procède (…) de l’impéritie industrielle et bureaucratique soviétique, en aucun cas du nucléaire civil en tant que tel." (Fééries anatomiques, 2003)
SL : Cet argumentaire est vieux comme le nucléaire, usé jusqu’à la corde, et pour tout dire profondément ridicule : "Tchernobyl c’est la faute aux Soviétiques, Fukushima, c’est la faute au tsunami". Le nucléaire et ses promoteurs n’y sont jamais pour rien ! Toutefois, probablement conscient de la faiblesse du raisonnement, Onfray invente le concept de catastrophe "naturelle"… mais quand même un peu à cause des hommes :
Michel Onfray : "Les Japonais ont fait prendre des risques considérables à l’humanité et à la planète. (…) Si l’on bâtit 17 centrales nucléaires, pour un total de 55 réacteurs, dans un pays quotidiennement sujet aux secousses sismiques, il faut bien que cette catastrophe naturelle inévitable soit amplifiée par la catastrophe culturelle évitable qu’est la multiplication de ces bombes atomiques japonaises potentielles..."
SL : Voilà qui fait penser à Sarkozy assurant qu’une catastrophe nucléaire ne pouvait se produire à la centrale de Fessenheim, l’Alsace étant à l’abri des tsunamis. Or il existe de multiples causes possibles pour aboutir à une catastrophe nucléaire, qu’il s’agisse de facteurs naturels (séismes, tsunamis, inondations, etc.) ou humains (erreur de conception, de maintenance, d’exploitation, etc.).
Il est en réalité parfaitement injustifié d’attribuer tous les torts aux seuls Japonais, l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) ayant régulièrement validé les mesures de sûreté face à tous les risques, y compris celui du tsunami. Ce fut d’ailleurs le cas après un violent séisme qui, en juillet 2007, avait préfiguré Fukushima en mettant à mal la plus grande centrale nucléaire du monde, celle de Kashiwasaki : c’est hélas un haut dirigeant de l’Autorité de sûreté française qui avait alors dirigé une mission de l’AIEA et décrété que les centrales japonaises pouvaient continuer à fonctionner sans risque[ref]L’AIEA, l’Europe et le risque nucléaire : ne jamais dire Jamet.[/ref]
Il tout aussi vain d’attribuer Fukushima à la Nature : ce sont bien des humains qui ont fait tous les calculs et sont arrivés à la conclusion que les centrales résisteraient à un séisme et/ou un tsunami. Les humains sont faillibles par essence, ils se mettent toujours en danger quoi qu’ils fassent. Ce n’est certes pas une raison pour ne rien faire, mais c’est assurément une bonne raison pour se passer des centrales nucléaires (et des bombes atomiques) qui représentent un danger ultime. Or Onfray entonne le doux refrain susurré depuis 40 ans par la CGT-énergie :
Michel Onfray : "Ici, comme ailleurs, il est temps que, comme avec la diplomatie et la politique étrangère qui échappent au pouvoir du peuple, les élites rendent des comptes aux citoyens. Le nucléaire ne doit pas être remis en question dans son être mais dans son fonctionnement : il doit cesser d’être un reliquat monarchique pour devenir une affaire républicaine."
SL : Il suffirait donc que les citoyens et les salariés de l’atome s’emparent de l’industrie nucléaire, et celle-ci deviendrait miraculeusement "sûre". C’est à nouveau oublier que l’être humain est par nature faillible, mais c’est aussi oublier que la population n’a en grande majorité aucune intention de se transformer en exploitant nucléaire ! Les malheureux qui n’ont pas accès à l’électricité sont souvent instrumentalisés par les atomistes, lesquels accusent les antinucléaires de vouloir maintenir des milliards de gens dans la misère. Mais les pauvres aussi savent se renseigner et s’organiser et, s’ils veulent bien l’électricité, ils rejettent celle issue de l’atome : il n’y a qu’à voir les manifestations antinucléaires ultra-massives en Inde, tant contre un projet de centrale russe que contre celui du français Areva[ref]http://www.20minutes.fr/ledirect/1000451/inde-police-disperse-vaste-manifestation-anti-nucleaire et http://www.monde-diplomatique.fr/2011/04/BIDWAI/20396[/ref].
Conclusion :
Michel Onfray : "L’énergie nucléaire n’a jamais causé aucun mort : Hiroshima et Nagasaki, puis Tchernobyl procèdent du délire militaire américain, puis de l’impéritie industrielle et bureaucratique soviétique, en aucun cas du nucléaire civil en tant que tel." (Féeries anatomiques, 2003)
SL : On retrouve ici exactement le même genre d’arguments que ceux de la tristement célèbre National Rifle Association (le puissant lobby des armes à feu aux USA) qui assure que pistolets et fusils ne tuent personne, la faute étant exclusivement celle des gens qui appuient sur les gâchettes. C’est d’ailleurs formellement exact, formellement mais stupidement car c’est de ainsi que se multiplient les crimes de masse jusque dans les écoles américaines. Pour revenir à nos moutons, on pourra accorder à Michel Onfray, s’il y tient vraiment, que le nucléaire n’a tué personne : ce sont donc les gens qui exploitent le nucléaire qui tuent. Nous voilà bien avancés.
Mais notre propos n’est pas de rivaliser avec Michel Onfray : si jamais il lit cette modeste mise au point, peut-être acceptera-t-il de se renseigner un peu sur l’atome et sa part dans l’électricité mondiale, l’uranium et ses mines en France et au Niger, les centrales et leur prétendue "acceptation" par la population qui n’a pas forcément la chance de fréquenter l’Université populaire de Caen mais qui parvient néanmoins à s’informer et à penser collectivement.
Stéphane Lhomme
Observatoire du nucléaire
http://www.observatoire-du-nucleaire.org
28 août 2014
Ce doit ‑être une phase maniaco-dépressive d’un atomiste !
A force de vouloir rayonner !
Je ne connaissais pas ces positions de Michel Onfray sur le nucléaire qui pour le coup et pour le moins sont totalement irrationnelles. Merci à vous, Gérard, de rectifier ces contre-vérités.
Il me semble que le problème de Michel Onfray est un problème caractériel (je dis cela sans aucune volonté péjorative), c’est un problème de logorrhée. Et cela se sent dans son écriture.
Je n’ai par exemple jamais pu finir son livre critique sur Freud tant il y avait de répétitions totalement inutiles, et pourtant ce livre était une oeuvre salutaire. Une fois que l’on a compris que Freud était particulièrement radin (ce qui ne m’étonne guère), il est inutile de le répéter à l’envi vingt fois tout le long du livre comme il le fait, jusqu’à la lassitude du lecteur.
De ce fait, de cette logorrhée, de ce besoin de s’étendre, Michel Onfray survole un tas de choses sans les approfondir. Un autre exemple. Son idée d’une « Contre-histoire de la philosophie » est une idée géniale, et qui à elle seule pourrait être l’oeuvre de toute une vie. Mais pour cela il faudrait avoir la rigueur intellectuelle d’un Elisée Reclus ou d’un Pierre Kropotkine. Au lieu de cela, très souvent il a survolé le sujet. Son chapitre sur Bakounine est un pur travail de dilettante qui ignore le contenu même – oh combien riche – de la pensée de Bakounine. (Albert Camus dans « L’homme révolté » n’avait pas fait mieux et même encore pire !) Son chapitre sur Max Stirner passe complètement à côté du sujet de ce livre génial entre tous : « L’Unique et sa propriété » (Albert Camus n’y avait rien compris non plus, lisant Stirner il lisait dans sa tête du Camus, c’est dire qu’il rabattait les contenus de ce livre sur sa problématique à lui). Ce que j’ai lu de meilleur (je suis loin d’avoir tout lu) de Michel Onfray est ce qu’il a écrit sur Henry David Thoreau, alors là c’est très très beau, vraiment.
Il est dommage qu’il en soit ainsi pour Michel Onfray, car c’est un homme extrêmement intelligent et un redoutable et passionnant débatteur. Michel Onfray est de plus un homme vraiment courageux qui n’a pas peur de prendre des risques et des coups, c’est pourquoi, malgré mes critiques, je l’écoute toujours et ai pour lui un profond respect.
Pleinement d’accord ! Je reste néanmoins aux côtés d’Onfray, nul n’étant parfait ni sans contradictions…
Vous m’expliquez où dans ce texte il est marqué que les seuls responsables sont les japonais eux-mêmes ? Ce n’est pas clairement écrit, vous supprimez une partie de la phrase pour faire dire au texte ce qui vous arrange, ce que vous en comprenez.
Vous tirez des conclusion bien trop hâtives et interpréter le texte comme bon vous semble, vos arguments sont à maintes reprises sans aucun rapport avec les propos du texte, peut-être vous faudrait-il réapprendre la grammaire et le sens des mots.
Encore une fois, c’est ici totalement faux et absurde quand il parle du rôle que le peuple pourrait jouer dans les prises de décision si l’occasion lui en était donnée. Où diable a‑t-il écrit que la question de la sécurité et de la stabilité des centrales nucléaire dépendait d’une simple pensée du peuple ? Nulle part bien entendu. Si le peuple arrive à se faire entendre alors il sera possible de faire changer les choses. Il faudrait être véritablement simplet pour penser que le nucléaire deviendrait « miraculeusement sûr ».
Ce serait plus clair si vous précisiez à qui au juste s’adressent vos critiques…
Onfray n’y connait probablement pas grand chose (comme dans tout ce qu’il dit), mais Lhomme est d’une mauvaise foi crasse (comme dans tout ce qu’il dit). 0 – 0.
Chacun est libre de ses propos, ce qui ne les légitime pas pour autant.