Soumission. Comment la FCPE fait le lit de l’islamisme
Une affiche électorale de la FCPE montrant une femme voilée participant à une sortie scolaire relance la « guerre du voile » dans les lieux publics – en l'occurrence à l'école. Où l’on retrouve le ressort démagogique, et irresponsable, des conceptions détournées du « respect » et plus encore de la « laïcité ». Il est significatif qu’une telle campagne émane de cette Fédération des Conseils de Parents d'Elèves, classée à gauche, rejoignant en cela et dans ce domaine, la position de ladite gauche ayant depuis plusieurs décennies abandonné sa filiation historique – constituante – avec le peuple, devenu un concept désuet, non « payant » sur le plan électoral et politicien, au profit des communautarismes de toutes obédiences – religieuses, sexuelles, libérales et même marchandes… On voit ce qu’il reste aujourd’hui de cette gauche… fantomatique.
[dropcap]Islam[/dropcap] veut dire soumission. Houellebecq en a ainsi fait le titre de son livre sur ce thème. Soumission à une religion dont le but – non pas avoué, car explicitement déclaré et pratiqué – est la domination sur les êtres et sur le monde. À commencer par sa moitié – la plus « faible » –, les femmes. Que les musulmans croyants et pratiquants s’adonnent à leur foi, ma foi… on pourrait dire que « ça leur regarde ». Et de s’en contreficher. Mais l’islam nous regarde particulièrement en tant que religion de la conquête et de la domination, qui s’en prend aux valeurs universelles de la liberté des corps comme des esprits. À commencer par le corps des femmes, source de tous les péchés du mâle en proie au démon de ses pulsions…
Cet esprit de conquête et de domination a su s’allier une frange importance de complices, en particulier « à gauche » en l’attaquant sur son flanc mou, celui des « droits de l’homme », de la liberté de conscience et de la liberté individuelle. Soit le contenu exact de ce tract de la FCPE, orné d’une jolie jeune femme au teint frais, très « fashioned » dans son voile aux tons rieurs. Que dit donc cet «angélique» minois à la jeune élève, métis, toute d’innocence admirative ? Elle lui livre tout empaqueté l’avenir « radieux » de la future femme soumise à sa religion. « Et alors ? »
Le rôle de l’école, de l’école républicaine en particulier, n’est-il pas précisément d’élever l’enfant vers sa liberté d’être, de décider librement – autant que possible – de ses choix existentiels ?
Le ministre de l'Éducation nationale en est ainsi venu à considérer comme « une erreur » de flatter le communautarisme à l'approche des élections de parents d'élèves d'octobre. Les dirigeants de la FCPE répliquent que l'affiche est « sortie de son contexte pour influer sur les résultats électoraux à venir ». La réaction du ministre est jugée « scandaleuse » par Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE. « Cette affiche a été envoyée en interne à toutes nos sections départementales, elle faisait partie d’un lot dans le cadre du matériel électoral en vue des élections », a-t-il expliqué. Aux sections de choisir ensuite les affiches à diffuser « en fonction des réalités de terrain ».[ref]Faiblesse très faux-cul de l’argument, en même temps qu’un aveu quant à l’abandon de l’universalisme laïc ! La laïcité élastique, au gré des circonstances…[/ref] Et d’ajouter : « Sortie de son contexte, cette affiche a été instrumentalisée par des réseaux d’extrême-droite et de Laurent Bouvet, fondateur du Printemps républicain et membre du conseil des sages de la laïcité, institué par M. Blanquer ».
Réaction désormais classique : invocation du complot, et ainsi laisser le champ libre à l’extrême-droite dans le domaine des valeurs fondamentales ! Puis s’en plaindre en déplorant l’emprise grandissante du lepenisme.
Mais, comme le montre bien Zineb El Rhazoui, rescapée des attentats de 2015 contre Charlie Hebdo, dans son livre Détruire le fascisme islamique[ref]Ring éditions, 2016.[/ref], « refuser de se soumettre à l’exigence islamiste de normaliser le voile, ne pas être dupe face aux arguments qui le défendent, ne pas admettre comme une honorable liberté religieuse l’une des formes les plus rétrogrades de discrimination et de réification des femmes, c’est être islamophobe. Certaines féministes ont d’ailleurs capitulé depuis longtemps dans cette guerre […] rejoignant ainsi le bataillon des collaborationnistes de l’islamo fascisme. […] Ainsi, les féministes en question ont déchu les Musulmanes des principes universels du féminisme : le libre arbitre des femmes et leur droit inaliénable à disposer de leur corps. Sous couvert d’antiracisme, ce féminisme crypto-islamiste adopte la posture raciste du relativisme culturel.»
Exercice : remplacer dans ce texte le mot « féministe » par « socialiste », ou « laïc » – ou « militant FCPE ». Comme aurait dit Pierre Desproges : « Étonnant, non ? ». Ou consternant.
Ma ! moi non plus je ne comprends pas bien cette affiche, attendu les lois française … A demander des précisions à la FCPE tout d’abord… Par contre il ne faut pas tout mélanger dans l’islam … avant que ne s’installe les pouvoirs d’états, liés aux Frères Musulmans, (car là il y a un sacré problème !)… l’histoire du voile entre autre, était bien différente… Ceci dit nous, bons français, n’avons pas grand-chose à dire … si on se rappelle de la date où les femmes ont eu le droit de voter en France, sans parler de l’avortement … quant au poids du catholicisme !!! D’ailleurs le machisme ici est toujours présent ! N’est ce pas ?
Oui, l’histoire du voile, « avant », ça ne faisait pas une affaire, laquelle date de l’offensive des intégristes, elle-même liée en partie à la géopolitique et notamment aux guerres états-uniennes contre le Koweit, l’Iraq et aujourd’hui l’Iran. Quant au droit de vote tardif des femmes en France (1945), il est, paradoxalement, une conséquence de nos luttes pour la laïcité dont les tenants (franc-maçons, radicaux-socialistes, anticléricaux, etc.) considéraient, à juste titre, l’emprise du clergé catholique sur une grande partie des femmes, lesquelles auraient pu contribuer à un retour à la « réaction cléricale ».
Gérard,
Je ne sais quoi penser sur cet article et sur cette question. Tout me semble plus compliqué que ce que tu en dis, moins noir ou blanc.
Je te rejoins sur ton analyse, que je trouve très pertinente, de cette affiche : eh oui, toutes les femmes voilées n’ont pas la fraîche beauté de cette femme, et la plupart sont vraiment enlaidies par leur voile et leurs vêtements. Cela ne fait pour moi aucun doute : comment une religion peut s’attaquer ainsi à la beauté des femmes, c’est-à-dire à une grande part de la Beauté du Monde ?!
Mais, que doit-on faire dans la pratique ? Ne pas permettre à des femmes voilées d’accompagner les enfants dans des sorties scolaires comme d’autres mères non voilées le font régulièrement, est-ce souhaitable, envisageable ? N’est-ce pas condamner ces femmes voilées à rester dans un ghetto, alors que leur donner une place légitime de mères n’est-ce pas leur permettre de découvrir comment vivre d’autres femmes, et mieux qu’elles ? Et leur permettre ainsi une libération ?
Je me réfère ici, sur ce sujet, une fois de plus à Bakounine. Je crois, tout comme lui, qu’il est impossible, et du coup non souhaitable, de combattre une religion, quelle qu’elle soit, par la répression, et que seule la liberté fait reculer la religion, l’aliénation religieuse. Je pense que c’est le contact avec des femmes libres (et des hommes libres aussi) qui peut aider et va aider d’autres femmes à devenir libres.
Cette question est complexe, et demande pour être mieux comprise, élucidée, de partir des expériences vécues par ces femmes et leurs voisines de quartier.
Certes, il y a une façon angélique de voir ce problème, façon de gauche, mais il y a aussi une façon non angélique du tout, voire infernale, de le considérer, et c’est la façon de droite. L’intelligence, c’est de trouver une voie dans tout cela. Et cette trouvaille ne peut être que collective.
Je rajoute ceci à mon précédent commentaire et qui me semble très important. Si l’on interdit aux mères portant le voile d’accompagner leurs (ou les, d’autres) enfants lors des sorties scolaires, l’on va aboutir à ceci : à un sentiment d’injustice éprouvé par ces enfants « Pourquoi ma mère ne peut-elle venir, alors que les mères non voilées le peuvent ? Ma mère est-elle moins mère qu’une autre mère ? ». Du même coup on dévalorise les mères de ces enfants, en plus de leur dévalorisation dans la culture musulmane ! Ce qui va se passer, presque à coup sûr, c’est que ces enfants là vont prendre parti ou non pour leur mère et s’identifier à cette « culture du voile », et dans l’avenir, au lieu de pouvoir se détacher gentiment de l’Islam en reconnaissant les valeurs de la laïcité, de la liberté, vont en devenir de chauds partisans. C’est tout ce que l’on aura gagné. On aura précipité les jeunes dans l’identification à l’Islam.
Voilà bien là l’angélisme ! Dans tes deux cas, l’enfant sera identifié à la « culture du voile » et, par delà, à l’islamisme. L’erreur, il me semble – et la force objective des islamistes – c’est de faire croire à notre culpabilité de « mécréants » (non musulmans en général), tandis que la solution, s’il y en a une, réside chez les musulmans eux-mêmes, selon qu’ils seront capables ou non de faire évoluer leur « religion » – qui est d’abord un système répressif anti-vie – vers une laïcité réelle, à commencer par rendre à César ce qui lui revient, de même qu’à Dieu. Et une société digne de ce nom serait envisageable, hors l’oppression, la domination, la violence envers les coeurs et les corps.
Quant à ton précédent commentaire, j’y répondrai plus complètement plus tard.
Mais qu’est-ce que tu proposes vraiment Gérard ? D’interdire le voile ? J’aimerais savoir. Qu’elle est ta solution pour faire reculer ce que nous jugeons être une aliénation religieuse ? Il y a un voyage scolaire avec des copains/copines de mes enfants : on empêche la mère voilée d’un de ces enfants de monter dans le car et d’être accompagnatrice ? Qu’est-ce que l’on fait alors même que l’on connaît cette femme, qu’on la rencontre tous les jours dans notre même quartier ? J’aimerais une réponse concrète, viable.
Je déplore que des gens aillent à la messe tous les dimanche, mais il ne me viendrait jamais à l’idée d’interdire à ces gens d’aller à la messe. Bakounine toujours.
Ceux qui vont à la messe, des parents par exemple, viennent-ils accompagner les sorties scolaires la Bible ou le missel à la main ? Non. Pas de problème par conséquent. Alors que leurs aïeuls l’auraient fait, il est vrai, en d’autre temps où le catholicisme, aussi, voulait dominer les corps et les âmes…
Donc, je demanderais à cette femme voilée de respecter (à défaut de lois claires sur la question ; elles sont toujours en débat) la République dans ses principes de laïcité, fruits de longues et ardentes luttes, constitutifs de notre Histoire et de notre culture. Il est probable qu’elle refusera car l’angélisme, la faiblesse de « ma « République lui permettent de mettre « un pied dans la porte ». Je continuerai alors d’agir pour que ne soit pas mon Histoire qui doive se renier devant les signes d’une idéologie (fût-elle « religieuse ») niant le libre arbitre, prônant l’oppression générale. Et cela, soit en me tournant vers mes représentants politiques ou, comme moi, en résistance, avec mes modestes écrits et protestations. Je reviendrai plus précisément sur tout cela.
On ne peut pas m’accuser d’être en faveur du monothéisme, au vu de tous mes précédents commentaires. Mais ta réponse ne répond pas vraiment à ma question. La critique de la religion c’est une chose (pour moi aucune pensée n’est sacrée et toute pensée peut et même doit être critiquée), mais l’interdiction faite à un ou une religieuse de participer à une oeuvre commune cela en est une autre.
Une femme voilée que l’on rencontre tous les jours, qui vit dans le même quartier, dont ses enfants sont amis avec nos enfants, lors d’une sortie scolaire, on lui demande de ne pas monter dans le bus ou même d’en ressortir ? Pour moi ce serait un manque de noblesse avéré, une goujaterie.
Et si c’était un père qui porte la kippa qui voulait accompagner les enfants dans une sortie scolaire, qu’est-ce que tu ferais ? Tu le mets dehors du bus ?
Oui, je ferais pareil ! Kippa, voile, soutane ! Note que ni les juifs ni les catho se mettraient dans une telle situation. Et je n’ai pas pour autant parlé d’expulsion ! Décidément quand on refuse de comprendre… Ai-je aussi parlé de monothéisme ? Quel rapport ? Tu dis « Noblesse », « goujaterie » ? Voilà bien l’angélisme face à l’islamisme comme idéologie. L’islam comme religion, l’islamisme comme un fascisme.
Gérard,
Mais toi aussi tu ne me comprends pas.
Ma première phrase ne s’adresse pas à toi, bien sûr, mais à tous lecteurs des commentaires qui n’aurait pas lu ou ignoré mes précédents commentaires ! C’était pour éviter une confusion naturellement, et au besoin des commentaires à mes commentaires complètement à côté.
Dans mes commentaires j’ai essayé de répondre en relation avec l’affiche de la FCPE, c’est tout. Bien sûr que l’islamisme est une horreur, et peut-être bien l’Islam aussi, comme tous les autres monothéismes. Mais la question posée par l’affiche de la FCPE n’est pas celle-là. La question est : est-ce qu’une mère voilée peut aller – voilée – à une sortie scolaire pour accompagner les enfants et aider l’enseignant dans cette tâche. A cette question, quoi que je pense de l’Islam et du reste, je réponds oui, et en ce sens je comprends tout à fait le message de l’affiche de la FCPE. Il n’y a aucun angélisme là dedans, à part celui que d’autres peuvent y projeter. C’est tout.
Je suis de près vos échanges. Ça se termine en queue de poisson par votre « c’est tout » qui se veut définitif. En fait, je crois bien que « tout est là » et que votre position, comme celle de la Fcpe illustre tout à fait l’angélisme dénoncé dans l’article, on ne peut plus convaincant.
J’aimerais savoir ce que serait selon vous une attitude non angélique. D’une façon non angélique, comment réglez-vous ce problème ? En empêchant une femme voilée d’accompagner les enfants ? Dites-moi. Ma position est claire, mais je ne connais toujours pas celle des détracteurs de ce qu’ils appellent « l’angélisme ». Quel serait un non-angélisme ?
Non-angélisme, surtout au regard de l’actualité : c’est ne pas voir l’islamiste sous son nez, ou bien, à propos du voile, ne pas évoquer la « beauté des femmes », de la « noblesse » , ne pas s’excuser d’une « goujaterie » alors que la charia menace à nos portes. C’est ne pas renoncer à nos convictions laïques, ni à nos acquis républicains sous le prétexte d’une culpabilité des faibles.
Tout cela c’est des mots, du verbiage assez haineux à mon égard. Dans la pratique vous faîtes quoi ? Vous interdisez la France à toute femme qui porte le voile ? Vous virez tous les musulmans hors de France ? Vous votez Front National ? J’aimerais vraiment savoir ce qu’est dans la pratique le « non-angélisme ». J’espère seulement que ce n’est pas une nouvelle forme du satanisme.
Pourquoi ma mère ne porte pas le voile comme celle de mon petit copain. Pourquoi n’est-elle pas comme les autres ? Qu’est-ce qui l’empêche d’être comme les autres ? D’ailleurs mes copains disent qu’on leur a dit que ce n’était pas bien/correct de ne pas mettre de voile.
Vous voulez en venir où ? Je ne comprends pas le sens de votre commentaire.
En fait, plutôt qu’une simple réponse de commentaire, je compte revenir plus en profondeur sur les questions soulevées ici ; même si j’y réponds en partie via lesdits commentaires.
Il y a des images que » les moins de trente ans ne peuvent pas connaître, c’est celles où l’on ne voyait pas des femmes la tête et les cheveux emmitouflés de voiles bien serrés. Et pas seulement en France. Au Sénégal aussi, au Mali, au Niger, et même en Mauritanie où le voile (la mellafa) n’était que posé sur la tête. Celles (et aussi ceux) qui ont quitté leur pays pour venir s’installer en France, ne l’on pas fait pour y retrouver une idéologie tirant la vie culturelle et économique par le bas en excluant d’emblée la moitié de la population de la vie sociale (le voile exclut la mixité). Il a fallut l’échec du projet islamiste en Algérie durant la guerre civile des années 1980 (causée en partie par l’arabisation de l’enseignement sous Boumedienne et l’appel à des instituteurs égyptiens), pour que la communauté musulmane immigrée deviennent la cible de ceux qui martèlent que seul « le Coran est la solution ». Malheureusement, en quittant Charybde et ses massacres au nom de la religion, ils ont fini en arrivant en France par rencontrer Scylla et des partis politiques pétris de bonnes intentions, laïcs par essence, préférant caresser dans le sens du poil les tenants de cet axiome des Frères musulmans pour des raisons diverses : électoralisme, méconnaissance, et souvent beaucoup d’exotisme et d’orientalisme. Refusons tout ce qui va dans le sens d’un contrôle social d’une partie de la population qui ne fait que s’accentuer grâce à la collaboration enamourée des adeptes du relativisme culturel.
Je ne peux qu’être d’accord avec toi… Cette régression n’est pas pensable encore moins excusable…
Ajout pour signaler un document remarquable diffusé sur Arte et disponible sur la toile jusqu’au 22 novembre, intitulé « Qatar, guerre d’influence sur l’Islam d’Europe ». Extrait de la présentation :
Révélant le financement par l’ONG Qatar Charity de projets de mosquées, de centres islamiques et d’écoles en Europe, tous liés aux Frères musulmans, une édifiante enquête au coeur des réseaux d’influence de l’émirat.
À l’origine de cette investigation, une clé USB, livrée en 2016 par un lanceur d’alerte aux journalistes Georges Malbrunot et Christian Chesnot, laquelle contient des milliers de documents confidentiels émanant de l’opaque Qatar Charity, une ONG fondée en 1992 et aujourd’hui présente dans soixante-dix pays. Listes de donateurs (dont des membres de la famille régnante Al-Thani), virements bancaires, mails… : cette fuite sans précédent révèle l’offensive prosélyte de l’émirat en Europe, la puissante organisation finançant quelque cent quarante projets de mosquées, de centres islamiques et d’écoles, tous liés à la nébuleuse des Frères musulmans.
Cher Gérard,
Ce matin, très tôt, je relis ton article… un moment après je tombe par hasard sur un reportage sur Raymond Aron sur LCP ;
J’avoue découvrir le personnage, ses idées et ses combats, lui que j’avais catalogué sans le connaître et sans appel « suppôt de l’extrême droite, facho »
Une pensée me trotte dans la tête depuis longtemps à propos de l’actualité que tu dénonces : est-ce que la gauche, notre gauche, ne serait pas en train de s’enfoncer dans un déni aussi coupable que celui qui fut le sien vis à vis de la Russie soviétique ?
Amicalement,
JPaul
Merci de soulever LA question de notre époque, encore illustrée par les assassinats à la préfecture de police à Paris. Je relève la prudence peureuse avec laquelle les médias abordent l’affaire, car il s’agit de ne pas « faire d’amalgame » avec l’ensemble des musulmans de France, dont les « fidèles de la paix »… Mais qu’on les entende donc manifester leur désapprobation, sortir dans la rue en solidarité avec les victimes, protester contre cette religion si prompte à provoquer la violence sanguinaire et la mort !
La sinistre affaire qui vient d’avoir lieu au Conseil Régional de Bourgogne-Franche-Comté – un élu du Rassemblement National prend à partie la seule femme voilée du public qui accompagnait des enfants lors de cette sortie solaire prévue au Conseil Régional, cette même femme étant ensuite agressée par une ex-élue du RN (voir Bien Public du dimanche 13 octobre 2019) – confirme tout à fait mes craintes exprimées dans mes précédents propos. Pendant que certains s’en prennent à « l’angélisme », la présence permanente du démoniaque qui lui ne fait pas dans la dentelle et qui est toujours prêt à surgir…