Plus de loi, plus de terroristes ! Et le député LFI ministre de l’Intérieur…
Un certain député LFI du Nord, dénommé Ugo Bernalicis, avec l'approbation de son parti – la Panot en tête –, a ainsi déposé une proposition de loi visant à abroger le délit d'apologie du terrorisme… Plus qu'une aberration, un outrage, une provocation façon LFI… Rien à ajouter aux innombrables commentaires. J'y mets ma touche pour rapprocher l'affaire de l'emprisonnement en Algérie de Boualem Sansal, dans son pays d'origine dont le régime atroce tient son existence prolongée d'avoir amnistié les égorgeurs de la décennie noire.
Voici, à ce propos, un extrait de ce qu'écrit Kamel Daoud sur l'Algérie d'aujourd'hui, dans Le Point de cette semaine, sous le titre « Mon frère Sansal est derrière les barreaux, comme l’Algérie tout entière » :
« Aujourd'hui, on dit que l'Algérie entière est « sous écoute ». On efface les messages après les avoir rapidement lus. On craint les voitures qui nous suivent, on redoute la convocation judiciaire, on tremble lorsqu'une connaissance est arrêtée, simplement par peur d'être identifiée dans ses contacts. On change les noms et les prénoms, surtout ceux des Français, ces Occidentaux perçus comme maléfiques et coloniaux. L'accusation d'espionnage est vite prononcée, et la peine est très sévère. Le régime d'un côté et les islamistes de l'autre ont réussi à mettre en place un tribunal itinérant de l'identité pure et de l'hypernationalisme. »
Abroger le délit d'apologie du terrorisme épargnerait ainsi l'embarras de devoir amnistier ses auteurs puisqu'ils ne seraient même pas condamnables ! Plus de loi, plus de terroristes ! Un idéal… C'est celui de l'auteur de la proposition, artiste dans le genre tout particulier exprimé dans la vidéo ci-dessous dont il est auteur et acteur… Mélenchon à Matignon et Ugo à Beauvau ! Le meilleur des mondes…
La médiocratie gagne du terrain chaque jour…
Je suis affligé par l’emprisonnement de Boualem Sansal. J’avais apprécié son « 2084 ».
On dit que les prisons algériennes sont plus que dures…
L’intériorisation des codes du rap d’Hugo abovo est effrayante.