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Vidéo. Quand Sarkozy échappa au coup de boule du commissaire Havrin à Toulouse…

C'était hier [22/11/10], au journal télévisé de France 2 à 20 heures. Sujet, la police de proximité. Et là, morceau d'anthologie vidéo : février 2003, le fringant ministre de l'intérieur – devinez qui ? –, en mission de cowboy casseur à Toulouse. Il vient donner la leçon, pour ne pas dire la fessée, à ces policiers dont la "présence proche" a fini par payer dans les quartiers "difficiles" de la ville. Ce qui est étonnant dans ce document (il a aussi été repris sur Backchich.info mais en trop mauvaise qualité), c'est précisément la "geste" sarkozienne, À la fois son ton péremptoire, donneur de leçon, suffisant et méprisant; et, en complément visuel, cette attitude de paon monté sur ergots, au jabot gonflé de fatuité, le menton agressif, pointé vers l'interlocuteur subjugué. Tout un programme et un "cinéma" – ceux-là même qu'il tente d'imposer depuis 2007, avec les résultats que l'on sait.

Le retournement de l'histoire – celle-là et la grande – amène aujourd’hui la droite à revenir sur ses dogmes sécuritaires inefficaces et à reprendre à sa façon le thème de la proximité policière. Le commissaire toulousain de l'époque, Jean-Pierre Havrin que l'on voit dans l'extrait ci-dessous boit du petit lait (amer). Il commente : "J'avais envie, vraiment, de lui mettre un coup de boule"… À défaut de quoi, devenu depuis adjoint au maire de Toulouse, il publie un livre intitulé "Il a détruit la police de proximité". (Ed. Jean-Claude Gawsewitch).

Cliquer pour voir la vidéo.

Quand Sarkozy échappa au coup de boule du commissaire…
envoyé par gponthieu. - L'info internationale vidéo.

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4 réflexions sur “Vidéo. Quand Sarkozy échappa au coup de boule du commissaire Havrin à Toulouse…

  • Dominique Dréan

    « The right man at the right place » :
    Dans une petite ville lor­raine, fron­ta­lière du Luxembourg, le com­mis­sa­riat de police avait mis en place un îlo­tier. Parfaitement inté­gré, d’o­ri­gine ita­lienne dans ce sec­teur où 70% de la popu­la­tion est issue de l’im­mi­gra­tion, fils de mineur, il par­lait le même lan­gage que les gens du pays. C’était le mètre éta­lon en matière de police de proximité…
    Et alors, et alors ?
    Zorro est arri­vé : supres­sion de ce poste et muta­tion de notre îlotier…à la police de l’air et des fron­tières. Mission prin­ci­pale : aller tra­quer le sans papier en essayant de rem­plir les quo­tas fixés par la pré­fec­ture, avec moult admo­nes­ta­tions quand le chiffre heb­do­ma­daire n’é­tait pas atteint. Il reve­nait m’en par­ler par­fois avec l’a­mer­tume qu’on imagine…
    « The right man at the right place » : Zorro dehors !

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    • Claire Maryvon

      « Zorro dehors », ça sent son slo­gan pour 2012… Peut-être faut-il être femme pour sou­li­gner la « mâli­tude » du per­son­nage, c’est-à-dire l’embarras que lui causent ses tes­to­sté­rones insa­tis­faites, comme si le pou­voir en rede­man­dait tou­jours plus… Parlant, dans cette vidéo, ce gon­fle­ment du torse tan­dis qu’il toise ses « subor­don­nés », ses valets dans son esprit. Quel mépris ! C’est tel­le­ment dans son per­son­nage ! Dehors Zorro, oui, et au plus vite !

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  • Denis Guenneau

    Consternant, effec­ti­ve­ment.

    Le pro­blème pour moi,ce n’est pas le pré­sident, mais les ministres, dépu­tés, séna­teurs, maires,… qui suivent sans états d’âmes ses volontés.

    Où sont les intel­li­gences, ou les contre pou­voirs qui empê­che­raient de faire de la France une répu­blique « Berlusconienne » ?

    Une jour­née de réflexion sur l’é­thique en poli­tique a eu lieu ce dimanche à Venelles, en pré­sence d’Eva Joly (voir le compte ren­du sur http://​avec​ve​nelles​.free​.fr/​?​p​=​5743).
    Espérons que les enga­ge­ments pris par les per­son­na­li­tés éco­lo­gistes pré­sentes ne soient pas que des mots, car de nom­breux fran­çais ont déjà expri­més en 2002 leur ras le bol des jeux poli­ti­ciens en se jetant dans les bras du FN.

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    • Gérard Ponthieu

      Denis : Il ne t’au­ra pas échap­pé à quel point d’ou­trance le maire de Venelles a récu­pé­ré cette mani­fes­ta­tion et que pour­tant il s’en est trou­vé hono­ré jus­qu’à l’in­dé­cence par ses « invi­tés » peu regar­dant sur leur hôte. Le pro­blème est donc aus­si celui du niveau de conscience et d’in­con­sé­quence des acteurs poli­tiques tels ceux-là, qui ne font cepen­dant pas par­tie des plus dému­nis intel­lec­tuel­le­ment. En quoi je trouve tes espoirs et même tes espé­rances bien risqués…

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