« Je suis Charlie ». Les mots, les images, les symboles
Cette photo, vite devenue emblématique, a été prise par Martin Argyroglo, un photographe indépendant. Elle a été partagée sur Twitter des milliers de fois. Le cliché a été qualifié de « plus belle photo de la manifestation », d'instantané « historique » et, comme tel, comparé au tableau d'Eugène Delacroix, La Liberté guidant le peuple. Le peintre s'était inspiré du soulèvement populaire parisien contre Charles X, les 27, 28 et 29 juillet 1830, connues sous le nom des Trois Glorieuses.
On remarquera aussi sur cette image, au pied de Madame LaNation, une pancarte au graphisme typé souvent vu dans les manifs. Et pour cause : son auteur est un fervent pratiquant des manifs, dès lors qu'il en épouse la cause, en France et en Europe. Un reporter du Monde.fr a retrouvé ce militant.
L'homme-pancarte par lemondefr
Une autre photo tient la vedette de cette actualité, elle a été prise par un photographe de Nantes, Stéphane Mahé, venu en renfort pour l'agence britannique Reuters. Appelée"Le crayon guidant le peuple", elle immortalise Charles Bousquet, un jeune comédien de Lamalou-les-Bains (Hérault) armé d'un crayon géant et installé sur Le Triomphe de la République, place de la Nation.
Gérard grâce à toi je reste en relation avec la France. La première photo est belle comme un tableau.
En cette nouvelle année je souhaite que ce bel élan débouche sur du positif , du constructif
Salut du Viêt Nam
Emblématique, emblématique…je la découvre ici et t’en remercie. Elle est tout à fait étonnante. Passer maintenant du symbole aux actes, tout reste à faire…
Personnellement, tous les « slogans » « écrits » imposés désormais dans les manifs et autres trucs médiatisés, me gonflent au plus au point. C’est un chantage, (Je m’offre en droit à l’image, mais vous passez mon message…) Faut faire avec, si on est un pro de la presse pour recevoir quelques pépètes, mais c’est chiant.
sinon, pour cette « icone » (réussie), ça prouve que ce photographe patient, a une très bonne culture visuelle historique. Le problème est la répétitivité de ce genre d’images, (photo/peinture), « remâchées », encore et encore. (voir les World Press !)
jesusCharlie
C’est la théâtralité de l’événement qui s’est mise en scène, comme une coagulation historique que la photo, géniale, va fixer dans les mémoires. Magnifique !
J’apprécie assez la réapporpriation du drapeau bleu-blanc-rouge par des gens qui ne sont pas spécialement nationalistes, d’extrême-droite « patriote », et qui en font plutôt un symbole de liberté. Une réhabilitation de la Révolution avant sa récupération par la bourgeoisie d’abord, l’Ogre ensuite…