Vient de paraître. « Nous tournoyons dans la nuit », de Gérard Ponthieu
Laissez tomber les Goncourt ! « Nous tournoyons dans la nuit », de Gérard Ponthieu, vient de paraître. Il somnolait dans mes tiroirs, tournoyant dans la nuit noire. Je l’ai sorti pour qu’il prenne l’air, avec ses mots, idées, pensées, histoires – la vie, quoi… Ce qui s’appelle un roman. 295 pages, 17€, port compris, ou en Kindle à 6€. Déconfinement garanti ! Ce serait bête de s’en priver.
Tant qu'on y est :
Juju et son compère vont à sauts et à gambades, tels Montaigne et La Boétie, dans le vallonnement de leurs pensées et de leur amitié. De l’un ou de l’autre, qui est l’âne, qui est le maître? L’auteur et son digne équidé nous transportent sur des sommets, dont celui de la montagne de Lure, en Haute-Provence. S’ils en redescendent, c’est pour mieux nous élever dans la philosophie du quotidien et de l’universel.
Et encore :
Pédophilie : de la chute de Matzneff à une lecture sexo-politique de l’après-68 est disponible dans les bonnes librairies. On peut aussi le commander (14 euros - chèque ou CB) directement aux Éditions libertaires : https://editions-libertaires.org/?p=1740 NB : Le livre apparaît à la vente sur Amazon de manière anormale, avec des frais de ports supérieurs au prix du livre !
“Je m’y interroge sur l’impunité qui a entouré les affaires de pédophilie dès après Mai-68, et en particulier sur cet « air du temps » qui a permis la complicité d’une certaine élite dont, entre autres, Sartre, Beauvoir, Foucault, Hocquenghem, Schérer, Duvert, Sollers, Cohn-Bendit, Pivot, Finkielkraut, Bruckner, July… et Dolto. Par là-même, je mets en évidence le rôle déterminant de Libération, de l’émission télé Apostrophes et également d’une revue comme Sexpol, que j’ai créée et dirigée de 1975 à 1980. À ce titre, j’ai mené une analyse sexo-politique qui conduit à une lecture très actuelle de notre société. Bien sûr, ces pages sont dédiées à Vanessa Springora, auteure du Consentement, qui a ouvert la brèche.” [GP] [101 pages – Illustrations – 14 € – ISBN : 978-2-900886-12-0 ]
Ce sera tout pour aujourd’hui
« Tournoyer dans la nuit », ça m’évoque le palindrome record de longueur – quoique en latin – que chérissait Guy Debord : « in girum imus nocte et consumimur igni » (nous étions de nuit en cercle et nous nous consumions par le feu).
Fin connaisseur ! (Confirmation page 168…).
Si bien écrit…
On vit avec le personnage attachant de vérité dans les rues parisiennes, on gravit les pentes parfumées de Provence, on tournoie dans les méandres de son âme.
Au fait tournoit il vraiment ? Ou est il pulsé par les battements irréguliers de son coeur(corps ) comme tout un chacun ?
Mais il le raconte avec art, légèreté gravité.
J’ai pleuré de devoir le quitter sur ses derniers mots…
Je veux une suite.
Je me suis régalée.
Fine connaisseuse privilégiée de l’ouvrage et de l’auteur. Peu de critiques littéraires pourront t’égaler !-)
Bientôt chez moi, c’est certain !
Bravo Gérard, c’est la période des publications : Une saine occupation en ces temps confinés !
@plus !!!