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L’esprit de cour des médias : une vraie vérole, selon de Viilepin…

villepin-et-la-presse.1212962899.jpg« L’esprit de cour [des journalistes], c’est une véritable vérole ». Cette charge poético-médiatique, émane de l'ancien premier ministre, Dominique de Villepin ; elle a été tenue le 6 mai dernier lors d’un débat avec des étudiants de l'université Paris-Dauphine. On peut voir-entendre les six minutes de leçon journalistique du politicien en pré-retraite forcée sur le journal en ligne politique.net. et directement ici.

Selon de Villepin, la presse aurait ainsi (non !) favorisé Sarkozy en l'imposant comme le candidat incontournable. Quand la presse choisit un candidat, quand les grands groupes de médias sont détenus par des industriels qui sont "partie prenante du jeu politique" (sous-entendu, qui soutiennent Nicolas Sarkozy), la démocratie est en quelque sorte "prise en otage". Il a même parfois l'impression en parcourantl les journaux, de lire des bulletins officiels : « Dans certains cas, l'époque impériale paraissait plus libre que parfois la lecture des quotidiens nationaux (...). La presse de l'entre-deux guerres est infiniment plus venimeuse, plus courageuse que la presse d'aujourd'hui ».

À propos de la "transparence" à la mode Sarkozy, de Villepin souhaite que la presse enquête davantage car "en politique, la transparence est toujours le maquillage de quelque chose. La transparence, c'est montrer ce que l'on veut bien montrer (...) mais à charge pour le journaliste d'être suffisamment curieux pour regarder ce qu'il y a derrière le rideau et ce qui intéresse les citoyens, c'est de comprendre les mécanismes complexes de la décision politique".

« En général, je lis la presse dans ma voiture, heureusement que mes trajets se sont raccourcis parce qu'au bout de cinq minutes, il n'y a plus rien à lire, on manque de nourriture... C’est de la pâtée pour chat ».

C’est fou ce que le passage dans l’opposition vous change une vision du monde.

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Une réflexion sur “L’esprit de cour des médias : une vraie vérole, selon de Viilepin…

  • Pardon, je rec­ti­fie : Dominique de Villepin, reviens !

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