Afrique(s)IslamismePolitiquePresse-MédiasSociété

L’« affaire Obono ». Ou comment l’antiracisme devient l’instrument de l’islamisme

Temps de lecture ± 5mn

obono-valeurs-actuelles
Dessin de Pascal Garnier

[dropcap]L’« affaire[/dropcap] Obono » semble se dégonfler. Cette députée mélenchoniste, donc, se dit victime du racisme de Valeurs actuelles, l’hebdo de droite qui l’a imaginée dans son Afrique d’origine au temps des trafics d’esclaves. Scandale ! Et que je t’orchestre la bronca ! et que la « classe politique », gauche en tête évidemment et droite de concert, entonne le choeur des amazones vengeresses. Racisme. Le mot étant lâché, telle une bête féroce, il va ravager la pensée et la raison, entraînant des hordes moutonnières – plus bêlantes qu'innocentes, à l'occasion prêtes au lynchage. C’est ainsi qu’une fiction journalistique, un « roman de l’été », déclenche les pires dénonciations, traitant le journal, sans autre procès, de « torchon d’extrême-droite » – ce qui, dans le genre expéditif, vaut bien quelques insultes racistes. Déclenchée à grands frais d’indignation outrée, la campagne est portée par toute la « classe politique ». Une unanimité qui questionne[ref]Seul Michel Onfray, semble-t-il, a publiquement dénoncé la manœuvre.[/ref] – non seulement sur la liberté d’expression, mais plus précisément sur les intentions masquées et manipulatrices semant dans notre société déjà désemparée une grave confusion politique.

Toujours aller à la source, en l’occurence lire ce « roman de l’été » publié dans Valeurs actuelles. Liberté de jugement, contre dogmatisme idéologique. Cliquer ici : Valeurs actuelles_Obono Document en PDF.

[dropcap]À[/dropcap] y regarder de près – c’est-à-dire en lisant, à la source, ce «roman de l’été » –, il s’agit d’une fiction somme toute très littéraire dans la forme, comme dans le style. Quant au fond, il y est en effet question des razzias intra-africaines, menées par des tribus arabes, qui ont amorcé le marché des esclaves noirs et donc tout l’esclavagisme triangulaire qui s’est ensuivi. Inclure fictivement Danièle Obono, dans cette fiction ne me semble en rien outrageant et, en tout cas, nullement dégradant ni raciste ; surtout qu’il s’agit d’une fiction et que celle-ci, par parti pris évidemment, consiste à placer une partisane des indigénistes et décoloniaux[ref]L’intéressée s’en défend… mollement et non sans ambiguïté.[/ref] dans un récit imaginaire la plaçant dans le contexte de l’Afrique livrée aux trafics d’esclaves, menés d’abord par des marchands arabes puis des « intermédiaires » indigènes[ref]En d’autres temps, on parlera de collabos.[/ref]. Quant aux dessins illustrant cette fiction, ils relèvent de la même démarche. Les isoler hors contexte est une pratique aussi ordinaire que malhonnête, le plus souvent à usage de polémique propagandiste[ref]Pour paraphraser Jacques Derrida : « Un texte hors contexte n'est qu'un prétexte ». Voir aussi sur ce sujet l’article récent de Slate.fr http://www.slate.fr/story/48857/mode-emploi-sortir-phrase-politique-contexte [/ref]. Je soupçonne les « vierges effarouchées » de saisir une occasion de charger le journal Valeurs actuelles à des fins strictement tactiques et plus largement idéologiques[ref]On peut imaginer sans peine le même texte et les mêmes dessins publiés par L’Obs, par exemple, sans qu’ils déclenchent l'indignation.[/ref] ; je suis aussi prêt à parier que la plupart des accusateurs n’auront pas pris connaissance de l’objet de leur dénonciation ; autrement dit qu’ils n’auront pas lu le texte incriminé [joint en PDF ci-dessus], répétant en chœur les mêmes « éléments de langage » – pratique également fort courante de nos jours, à droite comme à gauche. En l’occurence, ces quelques lignes du chapeau de Médiapart sur l’ « affaire » semblent révélatrices d’une telle démarche :

« La dégradante fiction de Valeurs actuelles mettant en scène la députée Danièle Obono s’inscrit dans une plus large tentative de réduire au silence les revendications mémorielles sur l’esclavage. L’objectif : imposer un contre-récit sur les traites où les Européens cesseraient, enfin, d’être coupables. »

Comme « réduction au silence », c’est plutôt râté ! Parlons plutôt de reductio ad hitlerum, si vieille pratique toujours en usage. « Coupables » les Européens ! Qui sont donc les coupables qui vaudraient ces « revendications mémorielles » ? Vous, moi ? Coupables de lointains ascendants du XVIIIe siècle… Ou même jusqu’au VIIIe siècle pour ce qui est des Arabes et Africains…, dont des ancêtres de Danièle Obono, comme ces trafiquants du Gabon – son pays natal – qui, comme d’autres pays côtiers, ouvraient leurs comptoirs sur l’Atlantique et ses galions chargés de « nègres ». Ces faits historiques sont largement documentés[ref]Voir sur Wikipédia notamment, les abondantes notices : Traites négrières ; Traite orientale ; Traite arabe ; Esclavage en Afrique. Voir également, de Bernard Nantet, Le Sahara : Histoire, guerres et conquêtes (Éd. Tallandier, 2013) et notamment le long chapitre sur l'esclavage.[/ref], y compris par des historiens et chercheurs africains tel Tidane Diakité, professeur agrégé d’origine malienne, travaillant en particulier sur le phénomène de la traite atlantique[ref]Voir son blog http://ti.diak.over-blog.com/tag/afrique/ et ses différents ouvrages (Éd. L’Harmattan)[/ref].

Mais, comme le dit si bien le proverbe, « on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif » –surtout de savoirs, et tout particulièrement quand on part d’un postulat idéologique à usage militant. En l’occurence quand il s’agit de « prouver » la culpabilité des méchants Européens, Blancs, colonialistes, cause de l’esclavagisme des Noirs africains et du sous-développement du continent. On empruntera donc, pour « instruire » le procès, ces raccourcis qui jonchent les fameux « réseaux sociaux » et alimentent le ressentiment, la vindicte, la haine et la violence de ces multiples mouvements encouragés par des pans de cette gauche de la repentance démagogique et manipulatrice. En quoi ces appels vengeurs peuvent-ils aider à résoudre les injustices dénoncées ? En versant ainsi de l’huile sur le feu, en niant l’Histoire, au besoin en déboulonnant des statues, ils attisent plus encore les antagonismes et éloignent toute perspective du fameux « vivre ensemble », ne serait-ce qu’en soulignant toute l’ambiguïté de l’expression – qui masque plus qu’elle ne saurait pointer sa fausseté et ses incohérences politiciennes.

Journaliste et écrivain ivoirien, directeur du journal Fraternité Matin, à Abidjan, Venance Konan avance ainsi son analyse : « Ce qui est étrange est que notre [Ndlr : s’agissant des Africains.] colère n’est dirigée que contre l’Europe et l’Amérique, et nous oublions sciemment que l’esclavage fut aussi le fait de ceux que nous appelons nos cousins, lorsque nous partageons les mêmes galères en Europe, à savoir les Arabes. Notre cousinage s’arrête en Europe, lorsque nous sommes face au Blanc, mais il en est autrement lorsque nous sommes dans le monde arabe. De la Mauritanie au sultanat d’Oman en passant par le Maroc, la Tunisie, le Soudan, l’Arabie saoudite, l’esclavage fut pratiqué à grande échelle pendant des siècles. Les séquelles de cette traite en sont la présence, de nos jours, d’importantes populations noires dans ces pays, et les discriminations dont elles sont toujours victimes. »[ref]« Traite négrière occidentale et arabe : l’indignation sélective de l’Afrique », Le Monde, 26/08/16.[/ref]

De son côté, l’écrivain et chroniqueur algérien Kamel Daoud, élargit son propos à l’offensive anti-française actuelle menée par les mouvements « racialistes, », « décoloniaux », « indigénistes », etc. Selon lui, ils expriment la haine du pays de la laïcité, qui a séparé l’État et l’Église, « soit une possibilité d’imaginer et de consacrer, un jour, la séparation de l’État et de la Mosquée. » Cette offensive s’inscrit au plus près dans celle de Daech (et d’un Erdogan) afin de « pousser le pays au conflit ouvert, […] à la radicalité et aux ruptures » Pour lui, « L’art de faire la guerre à la France est aujourd'hui un puissant instrument, un manuel de confection de l’islamiste du futur. »[ref]Le Point, 03/09/20.[/ref]

Cet « art » se trouve désormais largement pratiqué « sur place », en France même. Il s’est même étendu bien au-delà des « territoires perdus de la République », gagnant une partie de la gauche – ou ce qu’il en reste. Pour preuves : les universités d'été de la France insoumise et d'Europe Écologie Les Verts ont dernièrement invité, pour animer les ateliers consacrés aux questions d'antiracisme, des tenants du courant décolonial, le plus souvent sans contradicteur défendant une autre vision de la lutte contre les discriminations. Ce que traduit pour sa part le sociologue Bernard Rougier, spécialiste de la montée de l’islamisme en France , constatant qu’« indigénistes et islamistes convergent pour casser la République »[ref]Figarovox, 09/09/20.[/ref] Notons qu'à droite tout autant règne un semblable et piteux « politiquement correct ». Pour comble, il a même atteint Valeurs actuelles dont la direction s'est cru tenue de céder à la pression médiatique et politique… en présentant ses excuses à Danièle Obono !

Nier cette réalité ou, par déni, refuser de la voir, n’est-ce pas le fait de ces « munichois » à la Mélenchon, Plenel et autres gauchistes, ainsi que ces socialistes à la manque, écolos et bobos, tous acolytes objectifs, aveuglés par leurs idéologies gnangnans à base de repentance, leur naïveté affligeante face à un danger autrement réel, celui d’un fascisme religieux mû par le cynisme, le ressentiment haineux, le mensonge et, par-dessus tout, par la violence mortifère. Le procès en cours des attentats de 2015 contre Charlie Hebdo donne tout leur relief à ces enjeux fondamentaux.

Partager

Gerard Ponthieu

Journaliste, écrivain. Retraité mais pas inactif. Blogueur depuis 2004.

6 réflexions sur “L’« affaire Obono ». Ou comment l’antiracisme devient l’instrument de l’islamisme

  • bosquart

    Article cou­ra­geux et déran­geant pour un homme éco­lo de gauche ou de gauche éco­lo (je me pré­sente sur­tout comme un acti­viste cli­ma­tique !). Egalement pour un vieil abon­né de MEDIAPART. Les coups de griffe sur Mélanchon, Plenel et autres gau­chistes font un peu mal, mais c’est la loi du genre.Gérard, je n’ai pas trop envie de répondre ou de com­men­ter sur le fond, n’ayant pas lu Valeurs Actuelles, et ne le lisant d’ailleurs pas en temps ordi­naire ; dans les deux biblio­thèques que je fré­quente, muni­ci­pale et uni­ver­si­taire, je ne crois pas que ce maga­zine soit pré­sent. J’y regarderai.
    Sur le fond, le débat fait rage entre les tenants du répu­bli­ca­nisme et de la laï­ci­té à la fran­çaise ( les uni­ver­sa­listes ?) et les tenants et défen­seurs de l’i­dée d’une inéga­li­té fon­cière, struc­tu­relle entre fran­çais dits « de souche » et les autres, ceux/​celles pas tout à fait accep­tés ou consi­dé­rés comme des fran­çais  » comme tous les autres », donc dis­cri­mi­nés pour cela.
    C’est une situa­tion très com­plexe, très dif­fi­cile ; choi­sir un camp plu­tôt que l’autre, est-ce vrai­ment la bonne idée, je ne le crois pas​.Il me semble qu’il y faut du « en même temps » (non macro­niste) pour tenir sur les deux rails !

    Répondre
  • bosquart

    (suite) Quels seraient les deux rails en question ?
    1/​ Interroger notre uni­ver­sa­lisme qui peut s’a­vé­rer davan­tage pro­cla­mé, affirmé,idéalisé que réa­li­sé dans les faits, sur le ter­rain, concrètement.Car enfin les dis­cri­mi­na­tions existent-elles ou non ?
    Bien sûr , par­fois, trop sou­vent, les dif­fé­rences de peau, de cou­leur, d’his­toire de vie, de sta­tut socio-éco­no­mique servent des des­seins pas tou­jours honnêtes.
    2/​ Etre davan­tage bien­veillant à l’é­gard de celles, de ceux qui viennent d’ailleurs, d’une autre pla­nète, d’un autre pas­sé, et qui sou­haitent mani­fes­ter aus­si leur part de dif­fé­rence, et peut-être en enri­chis­sant aus­si les autoch­tones de souche.
    J’aime assez tous ceux qui sont capables de là où ils sont de « balayer devant leur propre porte » ; Kamel Daoud en fait par­tie. Il affronte son « algé­ria­ni­té », il la met en ques­tion, il ne rejette pas la faute sur l’autre, ex-colon ou français.
    Ce qui semble avoir déclen­ché la bron­ca, c’est l’al­lu­sion à une mili­tante ou diri­geante de la France Insoumise, avec pho­to à l’ap­pui. Ca a sans doute des­ser­vi le fond et la cause de cette fic­tion que j’es­saie­rai de lire à tête reposée.

    Répondre
    • Gerard Ponthieu

      Cher « bosquart », 

      Merci pour toutes ces obser­va­tions et réflexions posi­tives, au sens où elles ques­tionnent la com­plexi­té de notre monde, celui que nous avons produit. 

      Certes, l’u­ni­ver­sa­lisme de cer­taines valeurs se trouve loin d’être par­ta­gé, en par­ti­cu­lier celle du res­pect de l’in­té­gri­té phy­sique et psy­chique, ou spi­ri­tuel, de cha­cun. Faut-il dis­cu­ter là-des­sus avec ceux qui la nient ou la com­battent ? Pour moi c’est non ! Et si une reli­gion n’est pas en état de se réfor­mer pour atteindre une telle valeur uni­ver­selle, ni de condam­ner ses néga­teurs, alors en quoi pour­rait se pré­tendre « modé­rée » ? Ce n’est qu’­hy­po­cri­sie ou même stra­té­gie déli­bé­rée pour fina­le­ment pré­ser­ver le dogme et ses obscurantismes.

      D’autre part, et c’est une de vos obser­va­tions déno­tant d’un cer­tain mal à l’aise, doit-on ne pas consi­dé­rer la ques­tion des com­plices de ces néga­teurs de l’universalisme ? Complicités disons objec­tives, car non avouées, ou objet de déni idéo­lo­gique. Ces com­plices sont sou­vent qua­li­fiés, entre autres, d’islamo-gauchistes ; sous le confort sécu­ri­sant de leurs idéo­lo­gies (il y a pas mal de variantes) qui four­nissent à la fois la bonne conscience – sou­vent très empreinte d’humanitarisme judéo-chré­tien – et l’allégement du poids des mul­tiples culpa­bi­li­tés dont celles d’être Blanc et, par ses ancêtres, d’hériter du pas­sé colo­nia­liste… Je remarque aus­si, d’autre part, que cet inves­tis­se­ment mili­tant nou­veau avec les néga­teurs, au nom du sou­tien aux des­cen­dants de colo­ni­sés, semble bien venir com­bler un manque pro­fond : celui de l’absence de pro­jet poli­tique digne de ce nom (pire encore, absence de toute pers­pec­tive révo­lu­tion­naire!), por­té par des lea­ders non déma­go­giques, donc non poli­ti­ciens – type Mélenchon – ni mani­pu­la­teurs média­tiques – disons Plénel. Pour ne citer qu’eux, que je qua­li­fie de « muni­chois » : en pac­ti­sant avec le diable ou, plus insi­dieu­se­ment, en fai­sant entrer le loup dans la ber­ge­rie, ils contri­buent à aggra­ver les situa­tions des pays euro­péens, prin­ci­pa­le­ment, et de la France en par­ti­cu­lier, dont il est mon­tré dans mon article pour­quoi elle se trouve spé­cia­le­ment dans le col­li­ma­teur [sic] des isla­mo-fas­cistes. Cette réa­li­té n’é­chappe plus désor­mais qu’aux angé­liques droits-de‑l’hommistes qui « déplorent les consé­quences dont ils ché­rissent les causes » (Bossuet)… Et les consé­quences à redou­ter, ne seraient-elles pas celle d’un cli­vage pro­fond, irré­mé­diable de nos socié­tés pou­vant se valoir d’un cer­tain art de vivre, d’une cer­taine civilisation ? 

      La bien­veillance que tu invoques à pro­pos des immi­grés dans la détresse, évi­dem­ment louable en conscience, ne fait-elle pas par­tie de cette même pro­blé­ma­tique ? – une variante du mili­tan­tisme idéo­lo­gique – dans la mesure où elle se heurte à l’hostilité de la popu­la­tion, notam­ment parce que ces atti­tudes de soli­da­ri­té ne règlent pas la ques­tion de fond : celle des injus­tices de par le monde que cette forme de soli­da­ri­té ne désa­morce pas. Voilà, je pense, ce que la popu­la­tion, – moi, vous peut-être – peut res­sen­tir en redou­tant un flux crois­sant des entrées d’immigrés, ce qui finit par être clai­ron­né comme du racisme, et pro­fite au Rassemblement natio­nal. La boucle est alors bou­clée, la socié­té cli­vée, et les isla­mistes d’autant plus satis­faits du malaise pro­fond qu’ils ont cher­ché à pro­vo­quer, ain­si que les « théo­ri­ciens » de Daech l’ont clai­re­ment expri­mé. Les atten­tats récents – ceux que l’on juge actuel­le­ment, et ceux à venir, hélas, ne seraient donc pas assez « parlants » ? 

      Répondre
  • Orane

    Il fal­lait le dire, et c’est bien dit, bra­vo pour ce cou­rage d’al­ler à contre-cou­rant de la bien-pen­sance qui ravage la liber­té de jugement.

    Répondre
  • Gian

    J’ai habi­té 15 ans Barbès, à Paris. Très forte pro­por­tion d’Arabes, de Noirs, mais aus­si d’Asiatiques. J’ai été le témoin sinon quo­ti­dien du moins plu­ri heb­do­ma­daire d’in­ci­dents qu’on peut qua­li­fier d« inci­vi­li­tés » : dété­rio­ra­tions volon­taires, agres­sions + ou – graves, hur­le­ments, esclandres, rixes, cra­chats et jets de sale­tés sur la voie publique, etc. Leurs auteurs étaient sys-té-ma-ti-que-ment des Maghrébins ou des Noirs. Les quelques fois où, ani­mé d’un désir paci­fi­ca­teur, je suis inter­ve­nu – ver­ba­le­ment – je me suis fait taxer de raciste par ces der­niers. Le suis-je vraiment ?
    Ne pas nom­mer cor­rec­te­ment les choses en rajoute une couche à la misère du Monde, disait à peu près Camus.

    Répondre
  • Missiless

    - ESCALAVAGE : « Il est vrai que dès qu’on pro­nonce ce mot, tout de suite, on pointe sur le « « blanc » », l’eu­ro­péen, l’a­mé­ri­cain. Alors que la pire his­toire de l’es­cla­vage est à la solde des « « ara­bo-musul­mans » ». L’islam, cette idéo­lo­gie obs­cu­ran­tiste, avec son manuel de colo­ni­sa­tion, est le pre­mier à l’a­voir pra­ti­qué À GRANDE ÉCHELLE, avec, en plus des esclaves à leurs babouches, des mil­lions de vic­times muti­lées, assas­si­nées, etc. D’ailleurs, l’es­cla­vage en islam n’est pas seule­ment tolé­ré, mais, fait par­tie de cette culture ; on le retrouve même dans le coran —> Chapitre /​ sou­rate 4 « « les femmes » » —> Si tu ne trouves pas une épouse croyante, prends ton esclave ; si tu n’en a pas, prends l’es­clave d’un autre, avec son auto­ri­sa­tion !.. Au fond, le pire obs­tacle pour une évo­lu­tion plus ou moins saine de l’Humanité, c’est cette idéo­lo­gie malé­fique, sata­nique qu’est l’is­lam. Et dire qu’il y en a (la gauche caviar, pour­rie et autres cathos fas­ci­nés par cette malé­dic­tion venue de la mau­dite Mecque), qui nous parle du « « Vivre ensemble » » avec ces éner­gu­mènes dont le seul objec­tif est de « « sou­mettre /​ isla­mi­ser » » le monde entier. Ay, ay, ay ! ! ! » Je-per­sist-et-signe : « « LeNumideNordAfricain » ».

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Translate »